Wattignies la Victoire est une petite commune du Nord. Son nom fait référence à la bataille de Wattignies (16 octobre 1793) où Jourdan assisté de Carnot repoussa les Autrichiens du prince Frédéric de Saxe-Cobourg.
Cette bataille fut la première démonstration de l'efficacité du canon de Gribeauval pour la période des guerres de la Révolution française qui sera suivie des guerres napoléoniennes. Cette victoire fut une surprise considérable à Paris ou les conventionnels étaient si convaincus d'une défaite à venir des français contre des armées de métier qu'ils décidèrent l'exécution de Marie-Antoinette, ce même 16 octobre.
Ensuite, il prit le camp autrichien par surprise, tôt dans la matinée du 16 octobre, lançant ses hommes à l'assaut du côté le plus inaccessible de Wattignies, en faisant pousser à bras d'homme les canons de Gribeauval. Le général autrichien Clayrfayt avait déclaré qu'il était prêt à se faire "sans culotte" si les Français lui prenaient sa position de Wattignies. À moins de 100 mètres des lignes autrichiennes, dans le brouillard d'octobre, les hommes de Duquesnoy faisaient feu puis recommençaient leur ascension. Vers 11 heures la place était prise et cette fois, les canons français, plus les canons autrichiens étaient tournés vers l'ouest, c'est-à-dire dans le dos des positions de Clayrfayt. Celui-ci n'eut d'autre ressource que d'ordonner le repli général vers le nord pour se réfugier derrière la Sambre, dégageant ainsi la ville de Maubeuge. Cette bataille était considérée par Napoléon comme la seule vraie bataille de la révolution, la bataille de Valmy étant sujette à caution.
Remarque :
Duquesnoy se signala par la suite en début 1794 en refusant de faire marcher ses hommes contre les civils qui fuyaient les républicains autour de Nantes. Il s'opposa au général Turreau, inventeur des colonnes infernales, au point d'être dénoncé comme traître à la patrie en mars 1794. Duquesnoy parvint à ses fins, se piquant de respecter les instructions de Turreau en demandant des ordres écrits, et laissant le temps aux civils vendéens de s'enfuir.
* Lazare Carnot "L'organisateur de la victoire" n'est pas un militaire mais un conventionnel (nom donné à l'époque aux membres du comité de salut public de la révolution )
Le général Duquesnoy, Lazare Carnot "L'organisateur de la
victoire" et le général Jourdan sur le monument situé Porte de Mons à Maubeuge.
Le lendemain, Paris apprenait que la bataille avait été victorieuse. Un des artisans de cette victoire fut le général Florent Duquesnoy, seul officier d'expérience sur place et qui eu beaucoup de mérite lors de l'attaque du plateau de Souvergeaux . Bien que le général Jourdan n'ait pas d'expérience de commandement à l'époque, c'est lui qui coordonna les combats. Jourdan était un ancien soldat de la guerre d'Amérique (1780) sous Rochambeau. De retour en France en 1782, il fut démobilisé et revint exercer son métier de négociant en articles de ferblanterie. Il retourna à Paris avec la Révolution et obtint le grade de général par ses relations en 1792.
De son côté, Duquesnoy était un ancien sous-officier de la gendarmerie royale ,basé à Nancy. Il fut signalé à l'attention de Carnot à la bataille de Hondschoote (près de Dunkerque) en juin 1793, où, comme capitaine à cheval, il semait la terreur chez les Anglais en passant avec ses hommes derrière les lignes anglaises. En août 1793 , il fut nommé général par Carnot malgré les critiques de son propre frère Ernest Duquesnoy, conventionnel à Paris, qui le considérait comme un incapable. Duquesnoy réalisa le travail d'approche du village de Wattignies en faisant défiler ses hommes en parallèle de la place retranchée des Autrichiens, mais juste hors de portée des canons ennemis.
Cette grenade de giberne de soldat français a été retrouvée le vendredi 21 novembre 2014 sur le champ de bataille de Souvergeaux. Une giberne est une petite sacoche en cuir attachée à la ceinture du soldat dans laquelle étaient transportées ses balles de mousquet.
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