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Cette pierre est porteuse de mauri, le concept mäori de force ou d'énergie vitale propre à tout objet. En touchant une pierre mauri, on renforce son impact positif sur l'environnement et on contribue à la protection de ce dernier.
L'eau qui entoure cette pierre la purifie de son propre Wairua (esprit). Ceux qui la touchent participent à cette oeuvre.
Cette pierre mauri est constituée de pounamu (pierre verte ou jade) issue de la côte Ouest de Te Waippounamu (l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande)
Le 4 novembre 1918, le 4ème bataillon de la New Zealand Rifle Brigade libère la ville occupée par les allemands.
L'Histoire : Derrière les fortifications érigées par Vauban au XVIIème siècle, la garnison allemande qui tient la ville depuis quatre ans est décidée à résister. Afin de minimiser les dommages causés à la ville et les pertes de vies potentielles des habitants, les soldats néo-zélandais ont tiré 300 barils de pétrole enflammés sur les remparts des murs occidentaux pour créer de la fumée et masquer la réponse des Allemands. Vers midi, les soldats ont utilisé l'ingéniosité des Kiwis et ont placé quatre longues échelles contre les remparts pour escalader les murs. Les Allemands ont répondu avec vigueur et à 16 heures, il ne restait plus qu'une seule échelle. Cette échelle restante a été installée sur les vestiges de la vanne du moulin de la ville, sur un rebord étroit afin de pouvoir atteindre le sommet. Sous le couvert de tirs nourris, le sous-lieutenant Leslie Averill, suivi du sous-lieutenant Kerr et de son peloton, a gravi l’échelle et a rapidement franchi le sommet pour atteindre la ville. Après des combats au corps à corps, quelques 2 000 soldats allemands se sont rendus et les 3 000 occupants français de la ville ont été libérés sans perdre la moindre vie civile. Les recherches indiquent que 142 vies ont été prises en Nouvelle-Zélande pour libérer Le Quesnoy. Beaucoup d'entre eux, dont certains dans la vingtaine, avaient survécu au sacrifice de la division de la Somme à Passchendaele, pour être tués sept jours seulement avant la fin de la Première Guerre mondiale.
La libération du Quesnoy a contribué à forger des liens très forts entre les habitants de la ville et les familles de ces soldats néo-zélandais. Singulier par la technique de l’échelle contre les remparts digne d’un assaut du Moyen-Âge, cet épisode demeure une page marquante dans la mémoire néo-zélandaise de la Première Guerre mondiale.
Source: https://www.nzwmm.org.nz/story
Te Arawhata signifie « l'échelle » en te reo Maori. Il tire son nom de la façon dont les soldats de la division de Nouvelle-Zélande ont utilisé une échelle pour escalader les murs du Quesnoy le 4 novembre 1918. Te Arawhata fait également référence à une voie vers des choses supérieures, qui permet d'utiliser les leçons du passé pour réfléchir au prix et à la valeur de la liberté et à l'importance de l'amitié pour soutenir un avenir meilleur.
Source : https://www.facebook.com/tearawhata
L’échelle est le symbole du musée. Elle fait référence à celles qui ont servi aux soldats néo-zélandais, lors de l'escalade des remparts qui a permis la libération de la ville en novembre 1918.
Le gouvernement néo-zélandais décide dès 1920 d’inscrire son jeune passé dans la pierre.
S. Hurst Seager reçoit donc la charge de concevoir les mémoriaux de Longueval et Le Quesnoy en France, de Messines en Belgique et de Chunuk Bair à Gallipoli, quatre haut lieux du corps expéditionnaire néo-zélandais pendant la Grande Guerre. Outre la conception, S. Hurst Seager doit trouver l’implantation idéale du mémorial. C’est donc lui qui supervise les travaux d’installation du monument dont la réalisation est assurée par l’artiste valenciennois Félix Desruelles, auteur aussi du monument aux morts du Quesnoy. Les plans du monument des Néo-Zélandais en lui-même sont l’œuvre d’un dessinateur du British Flying Corps d’origine écossaise, Robert Henry Fraser, spécialiste des plâtres et fondateur de l’Art War Memorial Tablet en 1918.
Ce monument des Néo-Zélandais fiché dans un mur de courtine entre deux bastions, celui du Gard et Saint-Martin, date de 1922. Il sera inauguré le dimanche 15 juillet 1923, en présence du maréchal Joffre, de Lord Milner et de Sir James Allen le premier ministre néo-zélandais. Un détachement de dix soldats dont Leslie Averill étaient également présents. Ci-contre : L'Assaut des remparts peint par George Edmund Butler artiste officiel du corps expéditionnaire de la Nouvelle-Zélande.
L'église St Andrew de Cambridge possède un vitrail commémorant la libération de la ville du Quesnoy par la New Zealand Rifle Brigade le 4 novembre 1918.
Le mémorial néo zélandais est situé au jardin des souvenirs de la ville, le long des remparts édifiés par Vauban, où se déroula l'attaque menée par Leslie Averill et le 4ème bataillon de la New Zealand Rifle Brigade le 4 novembre 1918, une semaine avant la fin de la guerre. Le terrain a été offert par la ville à la Nouvelle-Zélande.
Le mémorial a été sculpté dans un bloc de marbre de trois mètres par deux. Il est le résultat de l'association de Robert Henry Fraser dessinateur néo-zélandais et de Félix-Alexandre Desruelles sculpteur français. Une fois achevée, la figure ailée de Victorious Peace se détache avec audace à droite du premier plan. Elle brise sous ses pieds l'épée de la guerre et tient dans sa main droite la couronne de la victoire, dans sa gauche la palme de la paix. Sur la gauche, au premier plan, parmi les pierres brutes, se trouve une petite croix à la mémoire de ceux qui sont tombés au combat. Sur le fond en retrait se trouve la représentation de l'échelle du mur en bas relief.
Sur la gauche et sur la droite sera gravée en anglais et en français l'inscription suivante: "En l'honneur des hommes de Nouvelle-Zélande, grâce à la valeur desquels la ville de Le Quesnoy a été restituée à la France, le 4 novembre 1918. " Sur l'inscription française, il est proposé de sculpter en bas-relief les chênes qui sont les armes de Le Quesnoy, et sur les Anglais la feuille de fougère, insigne des Néo-Zélandais.
Ce soldat est membre du 4ème bataillon de fusiliers néo-zélandais. Il fait partie des soldats qui ont escaladé l'échelle pour entrer dans Le Quesnoy le 4 novembre 1918. Les fleurs d'automne qui ornent son uniforme ont été placées là par les habitants en liesse lors de son entrée triomphale dans la ville.
Les enfants l'ont pris par la main, les gens l'ont acclamé; il reçut des fleurs, de la nourriture et des drapeaux.
Les mots projetés sur le mur ont été écrits par des soldats kiwis et des civils du Quesnoy à propos de leur première rencontre. Grâce à l'ambiance sonore de la ville et de ses habitants, nous revivons ces moments vécus entre la libération et les jours qui ont suivi.
Vous voyez ce soldat kiwi en noir et blanc, comme dans les photographies de Harry Harmytage Sanders. Le soleil rasant de l'automne réchauffe et éclaire son regard pointé vers l'horizon. Dans ses yeux, on peut lire des émotions mêlées de joie, de fierté, de tristesse et d'espoir. C'est la dernière semaine de la guerre.
Un an depuis la signature officielle du protocole d’achat par un groupe d’investisseurs privés néo-zélandais, le site de l’ancienne gendarmerie situé rue Achille-Carlier arbore les couleurs de la Nouvelle-Zélande. Le New Zealand War Memorial Museum trust poursuit quant à lui son appel aux dons depuis le lancement d’une levée de fonds. Formé en 2011, ce trust (sorte d’association en charge de collecte de fonds à vocation caritative) est toujours à la recherche de dons. L’an dernier, il a obtenu l’agrément des autorités néo-zélandaises pour engager des démarches de défiscalisation auprès des donateurs. « Ce trust a été reconnu d’utilité publique. C’était une démarche compliquée puisqu’il s’agit de dépenser des fonds venus de Nouvelle-Zélande en France. Aujourd’hui, c’est résolu », affirme Pierre Leducq, membre du trust. À ce jour, le montant des fonds recueillis s’élève à environ 1,5 million de dollars néo-zélandais, soit entre 8 et 900 000 euros, pour un projet global estimé à 15 millions de dollars néo-zélandais soit entre 8 et 9 millions d’euros.
L’ouverture des portes du futur musée, dont les travaux ont débuté au rez-de-chaussée durant les commémorations du centenaire (04/11/2018), visait à toucher un maximum de Néo-Zélandais. Des ventes de livres ont été organisées au profit de ce projet, qui reçoit un écho médiatique jusqu’en Océanie. « Pour nous, c’est une belle idée, car cet endroit va permettre à la jeune génération de pouvoir apprendre ce qui s’est passé ici pendant la Première Guerre mondiale », témoigne un couple de Néo-Zélandais, en train de visiter les lieux.
Les travaux de rénovation vont eux se poursuivre pour transformer les neuf anciennes maisons de fonction de gendarme en hébergement hôtelier, capable à terme d’accueillir 98 personnes, destinées à des groupes néo-zélandais. La construction annexe à la bâtisse principale, est projetée dans une seconde phase, courant 2021. Le projet architectural initial de cette extension, ayant été retoqué par l’Architecte des bâtiments de France, il faudra au trust en modifier les plans. « Notre objectif à terme est de doubler la surface par une extension annexe, pour accueillir à terme le musée. Nous avons besoin de 1000m 2 supplémentaires », souligne Pierre Leducq.
Le bâtiment principal serait alors dédié à une sorte de « point d’information » pour l’accueil des Néo-Zélandais de passage.
Article de la VDN du 04/11/2018.
Deux pages web pour en savoir plus sur Le Quesnoy, son Histoire et ses remparts Page consacrée à la ville de Le Quesnoy Page consacrée aux remparts de Vauban |
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Musée néo-zélandais Rue Achille Carlier, 59530 Le Quesnoy Contact mail : info@nzliberationmuseum.com Tél : 03 74 58 01 85 Coordonnées GPS : N50.248122 E3.635681 |
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Tarifs | Réservations de groupes |
Standard 15 € Aînés (60+) 12 € Jeunes (6-18 ans) 8 € Moins de 6 ans Gratuit |
Minimum 10 personnes 12 € par personne Groupes scolaires (6-18 ans) 5 € par personne |
Tarif réservé aux habitants de la Communauté de communes de Mormal, 5€/personne |
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Horaires | |
Été (1er avril - 31 octobre) Fermé Lundi - Mardi Du mercredi au dimanche 10h30 -18h00 |
Hiver (1er novembre - 31 mars) Lundi fermé Mardi fermé Du mercredi au dimanche 9h30 - 17h00 |
Fermé du 24 décembre au 31 janvier | |
Site officiel :
https://nzliberationmuseum.com Page Facebook : https://www.facebook.com/tearawhata |