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Le musée de Machine parlante à Cousolre a été
inauguré le 4 mai 2013. Il est l'oeuvre de Jean-Paul Maïeu et de sa compagne Magali Barbier. Collectionneur depuis son enfance d'appareils diffuseurs et enregistreurs de la parole et de la musique, Jean-Paul ne voulait plus garder toutes ces merveilles pour lui seul.
L'idée et l'envie de faire partager cette passion en créant un musée à Cousolre, lui a pris il y a environ cinq ans, quand le bâtiment des anciens transports Lacoste mais également ancienne marbrerie Maza fut mis en vente. L'endroit était idéal pour redonner vie à toutes ces machines parlantes.
Au travers de sa collection, le musée de Cousolre retrace la vie de ces inventeurs, de Charles Cros à Thomas Edison (Le brevet du phonographe a été publié le 19 Février 1878) en passant par Berliner, Charles Pathé ou Henri Lioret, à qui l'on doit le premier vrai enregistrement sur cylindre de celluloïd en 1893. Du poste à galène au transistor, du rouleau de cire à l'ancêtre du juke-box, du gramophone à l'écophone, des centaines d'inventions que Jean-Paul a acquises en multipliant les déplacements, pour en rapporter l'objet rare. Jean-Paul Maïeu n'est pas seulement un collectionneur, mais aussi un historien qui vous fera revivre ces instruments l'espace d'un instant lors d'une visite du musée commentée par ses soins.
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Désormais à la tête de l’association du musée de Cousolre,
Jean-Paul Maïeu n’est pas pour autant entouré d’une armada de spécialistes: le parcours muséal, c’est lui qui l’a imaginé. En toute simplicité, forcément: le guide des lieux, c’est lui. Le plus sûr moyen pour que les visiteurs du musée profitent de son savoir accumulé au gré de ses lectures spécialisées et de son expérience: trente ans de collection de phonographes (qui lisent des cylindres), de gramophones (qui lisent des disques), de radios et autres objets parlants, ça pose un homme.
Pas forcément habitué aux grands discours ni automate savant, Jean-Paul Maïeu déroule l’histoire de ces machines, capable d’en détailler les moindres détails techniques. De la première machine parlante de 1877 à la radio fonctionnant à l’énergie solaire laissant échapper un tube des Rita Mitsuko, le maître des lieux est intarissable au fur et à mesure qu’il présente ses trésors présentés dans des vitrines ou à l’air libre. Avoue, ici et là, quelques incertitudes sur les dates mais reste ferme quant à l’authenticité de ses pièces. Le profane, lui, n’en peut mais, forcément fasciné par ces objets majestueux dont la technologie rend bien terne nos pauvres lecteurs MP3. «Il y a un moment où les évolutions vont trop loin, juge à ce propos Jean-Paul. Avec ces nouveaux objets, ça devient incollectionnable…
Mais, bon, dans les discothèques, on revient au 45 tours…» Le dictaphone? Les jouets parlants? Déjà inventés au début du XXe et, oui, m’ssieurs-dames, la plupart de ceux passés entre les mains bricoleuses de Jean-Paul Maïeu fonctionnent encore! Une bien jolie promenade sonore dans le temps. Elle devrait ravir les plus anciens comme les plus jeunes.
Reste évidemment à savoir si le public sera au rendez-vous.
Grâce à l’office du tourisme de Cousolre, qui a édité une brochure spécifique, des contacts ont déjà été établis avec des associations, Jean-Paul Maïeu espérant bien séduire aussi les établissements scolaires. « C’est un projet fou », répète-t-il encore. Et cette folie-là n’est près de s’assagir: «Il y a encore quelques belles pièces qui me feraient plaisir: je continue à chercher de belles choses», confesse le Cousolrézien.
Au risque de devoir un jour pousser les murs de ce nouveau musée? Figurez-vous que Jean-Paul Maïeu y pense déjà. Pas fou.
Une partie du musée est aujourd'hui consacrée à l’histoire de Cousolre, et notamment a son passé marbrier. Des sculptures de marbre entre autres, y sont exposées.