L'Écomusée de Fourmies a vu le jour lors de la première assemblée générale constitutive du 13 juin 1980.
Sa surface est de 2 500 m². Les éléments les plus représentatifs de l'industrie du textile y sont exposés.
L'espace le plus important est consacré à la fabrication du textile, de la laine brute de mouton au produit fini.
La vie sociale en Avesnois à la fin du XIXe siècle y est également évoquée au travers d'une rue pavée et de boutiques reconstituées..
Les sites de Sains-du-Nord (Maison du Bocage) et Trélon (Musée du verre) ont ouvert leurs portes en 1983.
L'Écomusée reçoit le Prix européen du musée de l'année en 1990.
L'Écomusée de l'Avesnois devient un établissement public de coopération culturelle en 2019 inscrivant ainsi ses missions dans la durée.
Accueil |
Musée archéologique Avesnes sur Helpe |
Forum Antique Bavay |
Musée du Marbre Bellignies |
Musée des Évolutions Bousies |
Musée de la Mémoire Verrière Boussois |
Musée de la Machine Parlante Cousolre |
Musée du Fort Leveau Feignies |
Musée des Bois Jolis Felleries |
Musée de la Poterie Ferrière la Petite |
Écomusée de l'Avesnois Fourmies |
Le Petit Musée Grand-Fayt |
Musée de la Douane Hestrud |
Musée Amas Landrecies |
Musée Dupleix Landrecies |
Fossiles et minéraux Landrecies |
Musée néo-zélandais Le Quesnoy |
Museam l’âme des objets Louvroil |
Musée de la bataille de Malplaquet |
Musée des Sapeurs Pompiers Maroilles |
Musée du Corps de Garde Maubeuge |
Musée Henri Boez Maubeuge |
Le musée allemand Maubeuge |
Maison de Pays Pont sur Sambre |
Maison du Bocage Sains du Nord |
Musée du Sanatorium Liessies |
MusVerre Sars-Poteries |
S'Art & Poteries Sars-Poteries |
Musée du Verre Trélon |
Fort de la Salmagne Vieux Reng |
Musée de la Bataille de Wattignies la Victoire |
Si vous passez dans notre belle région qu'est l'Avesnois, ne la quittez pas sans avoir visité l'Écomusée de l'Avesnois situé à Fourmies. Ce musée a une âme, et en se laissant aller, on peut parfaitement s'imaginer quelques décennies en arrière au milieu de ces hommes et de ces femmes qui ont tant donné dans ces ateliers. Il est notre histoire et c'est leurs rendre hommage que de le visiter.
Le parc machines est toujours en fonctionnement. Lors de moment dédiés à la fabrication, le fonctionnement d'une partie d'entre elles permet aux visiteurs de comprendre les différentes étapes d'élaboration des fils et des tissus. Certaines fonctionnent en continu durant les heures d’ouverture. L'Écomusée de l'Avesnois possède la collection de machines textiles 1850-1970 la plus importante en France.
Installé dans une ancienne filature ( Prouvost-Masurel ) qui a fonctionné de 1874 à 1978, le musée du Textile et de la Vie Sociale de Fourmies présente la chaîne complète de fabrication, de la laine brute du mouton au produit fini. Témoin de l’époque où Fourmies était centre Mondial de la Laine Peignée, il traite également de la réalité sociale du XIXème siècle. Les salles d'exposition regroupent un important parc de machines de filature et de tissage représentatives de l'évolution des techniques de la seconde moitié du XIXè siècle jusqu'aux années 1970.
Dernière préparation de la laine cardée. Cette machine affine le cardage des mèches de laine avant le passage au renvidage (filage par torsion).
Fonctionnement: Deux rateliers de bois, les "cantres", de 10 bobines chacune alimentent la carde. Les mèches de laine sont entraînées par un cylindre de cuir sur le tambour central. Elles passent par trois "cylindres travailleurs", un "cylindre volant" et un "cylindre peigneur". Après un passage entre les manchons frotteurs en cuir et un guide-fil, elles s'enroulent sur le dernier cylindre de bois.
Don de la filature de laine Ets Chenu. (Balanod, Jura)
Le vacarme d'une seule de ces machines en marche (qui sont par ailleurs de véritables merveilles de technologie) peut laisser supposer ce qu'étaient les conditions de travail de l'époque. Il faut aussi savoir que hommes, femmes mais aussi enfants, y travaillaient dans la chaleur et l'humidité 12 heures par jour et ce, six jours par semaine.
L'Ecomusée de l'Avesnois propose également les reconstitutions d’un estaminet, d’un intérieur ouvrier, d’une salle de classe et d’une rue pavée avec ses magasins. Elles dévoilent les difficiles conditions de la vie quotidienne à la fin du XIX ème siècle. Pour nos anciens, c'est à coup sûr la séquence émotion de la visite.
La rue pavée avec ses échoppes et la présentation des métiers gravitant autour de la filature (bonneterie, mécanique, repasseuse…) donne maintenant accès à un espace dédié aux expositions temporaires.
C'est également l'évocation de la fusillade de Fourmies (1er Mai 1891) lorsque la troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire sur la foule. Les affrontements se soldent par neuf morts, dont quatre jeunes femmes et un enfant.