La Sambre,













une rivière qui se la Cool douce.

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Ecluse N°3 - Halte nautique
Landrecies
Les Etoquies - Ecluse N° 1
Maroilles
Hachette - Ecluse N° 2
Sassegnies
Ecluse N° 3
Leval
Halte nautique
Berlaimont
Ecluse N° 4 - Halte nautique
Pont sur Sambre
Ecluse N° 5 - Halte nautique
Pont sur Sambre
Quartes Ecluse N° 6
Boussières sur Sambre
Halte nautique
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Ecluse N° 7 - Port de plaisance
Maubeuge
Ecluse N° 8 - Halte nautique
Boussois
Halte nautique
Marpent
Ecluse N° 9 - Club nautique
Jeumont
Halte nautique
Hachette, la Machine à Robert

La Sambre prend sa source dans le bois de La Haie-Equiverlesse,
situé sur la commune de Fontenelle, dans l'Aisne à 233 mètres d'altitude (Google Earth).
Elle traverse l'Avesnois, de Landrecies à la frontière belge sur une distance de 54,200 km.
Autres mesures : A vol d’oiseau : 36 km, Route : 42 km
La longueur des écluses est de 38,50 m, leur largeur de 5,20 m
La hauteur de chute varie de 0,92 m à l,65 m. (Voies navigables de France)
Le dénivelé entre Landrecies et la frontière belge est de 13 mètres (Google Earth).
Source de la Sambre
GPS de la source (Ruisseau de France) 50.030149, 3.841416

Communes traversées par la Sambre canalisée dans l'Avesnois.
Landrecies, Locquignol, Maroilles, Noyelles-Sur-Sambre, Sassegnies, Leval, Berlaimont, Aulnoye-Aymeries, Pont-Sur-Sambre, Bachant, Boussières-sur-Sambre, Saint-Remy-du-Nord, Hautmont, Neuf-Mesnil (sur 335 m avec Louvroil), Maubeuge, Rousies, Assevent, Recquignies, Boussois, Marpent, Jeumont.

Principaux affluents.
La Rivièrette, Ruisseau Dégobille, Ruisseau de l'Abîme, L'Helpe Mineure, L'Helpe Majeure, la Tarsy, Le Rieux des Arbreux, Le Ruisseau des Mortiers, La Sambrette, Le ruisseau du Bois saint Georges, Le ruisseau de la Fosse, Le Cligneux, La Flamenne,La Solre, Le ruisseau de l'Escrière. Ruisseau des Foyaux, Ruisseau de la Chapelle.

Les bras morts résultent de la canalisation de la Sambre. Ces méandres aux courbes resserrées étaient devenus incompatibles avec l'augmentation du gabarit des bateaux. Il y en a une quinzaine sur le parcours.
La Sambre est canalisée dans sa partie française depuis 1836 de Landrecies à la frontière. Avant cette date, elle n'était navigable qu'à partir de Landrecies, pour des petits bateaux de quarante tonneaux au plus.

Les bras morts de la Sambre
Cette vue aérienne de 1957 prise au dessus de l'écluse d'Hachette,
nous permet de comprendre pourquoi la Sambre a été canalisée.

Jusqu'en 1830, la navigation était très difficile sur la Sambre. En fonction des saisons, les crues, le gel ou la sècheresse rendaient son débit très irrégulier ce qui limitait la période de navigation à cinq ou six mois par an.
De nombreux méandres auxquels il fallait ajouter les moulins, les détritus ménagers ou industriels compliquaient également la tâche des bateliers. Le passage des endroits délicats ou en manque d'eau se faisait en libérant une masse d'eau retenue par un barrage, ce qui avait pour effet d'entraîner l'embarcation au delà de la zone posant problème. Cette manoeuvre délicate et à risques demandaient aux bateliers, une maîtrise absolue de leurs bateaux.
Ces aiwées, nom donné à cette technique de passage, étant payantes, les bateliers se regroupaient pour profiter de la vague. Indispensable aux bateliers, elle perturbait l'alimentation en eau des moulins ce qui n'était pas du goût des meuniers, forgerons et autres usiniers. Pour remonter le courant, les bateaux étaient tirés par des chevaux.

Un canal à bief de partage permet de relier deux vallées, ici la vallée de la Sambre et celle de l'Oise.
Le bief de partage du canal Sambre - Oise se trouve entre l'écluse N° 1 Le Gard vers l'Oise
GPS 50.001504 , 3.680985 à Étreux 02510 (Aisne) et l'écluse N° 1 de Bois l'Abbaye vers la Sambre. GPS 50.047290, 3.643233 Rejet-de-Beaulieu 59360 (Nord), soit une longueur de 6,924 km.
Ce bief se situe à une altitude de 138,07 m. De part et d'autre de ce bief la navigation s'effectue par paliers établis en fonction du terrain et délimités par des écluses. Pour rejoindre la Sambre à Landrecies (écluse N° 3) il y a trois écluses et deux biefs. L'origine de la Sambre canalisée se situe au point kilométrique 0 (pK0) à environ 350 m en aval de l'écluse de Landrecies d'où le fait que l'écluse de Landrecies se situe sur le canal Sambre - Oise.
Pour la Sambre, la numérotation part donc de ce point pK0 vers l' aval 1, 2, 3, etc comme on peut le voir sur le tracé. C'est donc pour cette raison que deux écluses portent le N°3.
Pour palier au manque de débit et à la baisse du niveau de l'eau en période de sècherese, des machines élévatoires
ont été installées vers 1830. La première, en ce qui concerne l'Avesnois est installée au niveau de l'écluse des Etoquies. Le principe étant de prélever de l'eau dans le bief situé en aval afin d'alimenter le bief situé en amont et ce, jusqu'au bief de partage. Six écluses seront concernées par ces installations dont 4 dans l'Avesnois.

Relevé des altitudes des biefs, carte Vuillaume
Relevé des altitudes des biefs, des distances entre les écluses et du cumul de ces distances.
Les machines élévatoires sont indiquées en jaune (Extrait de la carte de R. Vuillaume)
Le plan en grand format PDF

Assemblage de la carte de R. Vuillaume (1887)
Assemblage de la carte de R. Vuillaume (1887) du bief de partage à la frontière belge. Source Gallica
Fichier PDF (longueur 1,850 m)

Historique de la canalisation de la Sambre.
ANNALES DES PONTS ET CHAUSSÉES. TOME VI. 1843
NOTICE SUR L'EMPLOI D'UNE VIS D'ARCHIMÈDE MUE PAR UNE MACHINE A VAPEUR,
Pour l'alimentation du canal de jonction de la Sambre à l'Oise ,
Par M. DE GAYFFIER, INGÉNIEUR CIVIL CHARGÉ DE LA NAVIGATION DE LA SAMBRE CANALISÉE.

Avant-propos. Le succès obtenu par l'emploi de machines hydrauliques pour élever des eaux dans le bief de partage du canal de la Sambre à l'Oise, nous fait espérer qu'on lira avec intérêt quelques détails sur ce mode d'alimentation. Mais avant de faire la description de l'une de ces machines, que nous avons fait construire l'été dernier, nous croyons nécessaire de donner un historique sommaire de la canalisation de la Sambre, ainsi que du canal de jonction, qui est un ouvrage remarquable d'utilité publique.
C'est en 1824 que le gouvernement belge se décida à canaliser la Sambre sur son territoire à la suite de plusieurs mémoires dressés l'année précédente par M. de Behr, ingénieur en chef des ponts et chaussées.
Des conférences furent ouvertes à cette époque entre ce gouvernement et les autorités françaises pour déterminer le système de navigation à créer dans l'intérêt commun des deux pays. Le projet de joindre la Sambre à l'Oise fut arrêté en principe. En conséquence des dispositions prises à cet égard par notre gouvernement, la concession de la Sambre belge fut adjugée à Bruxelles en juillet 1825, et au mois de septembre suivant, celle de la Sambre française fut également passée à Lille en faveur de M. Michel Foqueur.
Les travaux de la partie de la ligne située sur le territoire belge furent commencés peu de temps après l'adjudication et terminés vers la fin de 1830. Sur la partie française au contraire, les ingénieurs de places de guerre ayant fait des objections sur la disposition des projets, dans l'intérêt militaire, les travaux ne purent être entrepris qu'en 1833 et achevés dans le courant de 1836, et la Sambre ne fut bien navigable pour les grands bateaux, jusqu'à Landrecies , que vers la fin de 1837.
La canalisation de la Sambre française est due aux mémoires et projets (1) présentés par M. J. Cordier, ingénieur en chef directeur des ponts et chaussées à Lille, aujourd'hui inspecteur divisionnaire en retraite, membre de la chambre des députés.
(1) Projets qui ont été modifiés, et dont l'exécution a été dirigée par M. Delaserre, ingénieur des ponts et chaussées.
La Sambre prend sa source dans la forêt du Nouvion, à la limite des départements de l'Aisne et du Nord ; elle passe à Landrecies, Maubeuge, Charleroi et Namur, où cette rivière se jette dans la Meuse après avoir parcouru une étendue de 167 kilomètres, dont 72 en France et 95 en Belgique. Avant sa canalisation, la Sambre, n'était navigable qu'à partir de Landrecies, pour des petits bateaux du port de quarante tonneaux au plus.
La vallée que parcourt cette rivière est une des contrées les plus riches du continent par la production de son sol et de ses mines : elle est couverte de vastes forêts ; des carrières de pierres à bâtir, de marbres, de grès, de castines, bordent son cours. Le minerai de fer y abonde, et le bassin houiller de Charleroi est en partie traversé par la rivière canalisée.
Toutes ces richesses attendaient depuis longtemps un débouché vers la France et un moyen facile de transport sur Paris. La jonction de la Sambre à l'Oise était donc à créer dans l'intérêt commun des deux pays ; cette jonction fut arrêtée en principe lorsque la canalisation de la Sambre belge fut décidée, et une loi du 30 avril 1833 en a autorisé l'exécution.
Les travaux furent commencés dans l'été de 1835 et terminés à peu près à la fin de 1839 ; mais il restait encore à résoudre la question d'alimentation du bief de partage, question difficile et que l'opinion générale a toujours considérée comme étant très-problématique.
L'alimentation du bief de partage du canal de jonction de la Sambre à l'Oise présentait en effet de graves difficultés par suite du relèvement obligé de ce bief, que des considérations militaires concernant la place de Landrecies ont fait fixer à 6.65 au-dessus du niveau des eaux de l'Helpe mineure.
Tous les ruisseaux réunis qui affluent dans le canal, depuis le faîte qui sépare les deux vallées, à Oisy, jusqu'à l'embouchure de l'Helpe, ne donnent en été que le quart environ du volume d'eau nécessaire pour une navigation un peu active, et ceux qui se jettent dans le bief supérieur suffisent à peine pour les imbibitions et l'évaporation. Ainsi, d'après ces circonstances d'ailleurs prévues, il a fallu songer à la création d'une alimentation artificielle qui pût amener dans le bief culminant, 20 000 mètres cubes d'eau par jour, et ce, pendant cinq mois de l'année environ, à partir du 15 mai, époque à laquelle le canal cesse d'être alimenté naturellement par les ruisseaux qui y affluent entre l'écluse nº 1 du versant de l'Oise et la rivière d'Helpe à l'aval de Landrecies.
Cette alimentation artificielle pouvait être établie de deux manières différentes : 1º en faisant remonter de bief en bief le volume de l'Helpe au moyen de machines ; 2º en construisant des réservoirs dans la vallée de Boué. Les deux systèmes ont été employés. Les réservoirs, contenant environ 750 000 mètres cubes d'eau, y compris la réserve du bief de partage, ont été construits depuis 1839 (*) ; mais dès la première année d'épreuve, l'on a reconnu l'insuffisance de ce moyen d'alimentation, et l'on est revenu à l'idée primitive de faire remonter les eaux de l'Helpe mineure jusqu'au bief supérieur, en leur faisant franchir une hauteur de 6m .65, divisée en quatre échelons, savoir : le premier formé par la quatrième écluse du versant de la Sambre en aval de Landrecies, le second par la troisième écluse située dans la traversée de Landrecies, enfin les deux autres par les seconde et première écluses du versant de la Sambre.
L'élévation de l'eau à chaque sas s'opère au moyen d'une machine hydraulique mue par la vapeur. La première de ces machines a été établie à l'écluse du bief de partage, par nous (2), en 1838 ; les deux autres, près des seconde et troisième écluses, par d'autres ingénieurs d'après le même système, et la quatrième a été exécutée l'été dernier d'après nos projets et sous notre direction à la quatrième écluse, la première de la Sambre canalisée. L'extrait que nous donnons de notre mémoire général, a rapport à cette dernière machine, dont le système présente quelques particularités et son application à l'alimentation d'un canal, un véritable intérêt pour les hommes qui ont à s'occuper des voies navigables , ou de travaux hydrauliques, de desséchement de marais, ou enfin d'irrigations sur une grande échelle.
(*) Voir annales des ponts et chaussées, 1er semestre, page 129.
(2) Il est bon de dire ici que nous avons été attaché, comme ingénieur, à l'exécution du canal de jonction , depuis 1834 jusqu'à la fin de 1839, époque à laquelle nous avons été chargé de la navigation de la Sambre française canalisée , où nous avons continué à nous occuper des moyens d'alimentation des biefs supérieurs des deux canaux , dont les intérêts sont communs.
La retenue des biefs de la Sambre canalisée a lieu au moyen de déversoirs ou barrages à poutrelles mobiles, qui sont manœuvrés à l'aide de treuils à engrenages. Ces barrages sont au nombre de 31 c'est-à-dire autant que d'écluses. Cette pente est rachetée par 38 écluses de différentes chutes.
Des bateaux de 200 tonneaux peuvent circuler sur toute la ligne des canaux de la Sambre à l'Oise.

Sambre, plan machine élévatoire
Le site de l'écluse vu de dessus. Fig 1.

Description de la machine d'alimentation établie en 1842, à l'écluse N°1 de la Sambre française canalisée.
La quatrième écluse du versant de la Sambre, portant le nº 1 de la Sambre française canalisée, est située à 3 000 mètres en aval de Landrecies, à la hauteur du village des Étoquies. La machine d'alimentation dont nous allons donner la description est placée au droit de cette écluse du canal de jonction de la Sambre à l'Oise.
Cette machine prend les eaux de l'Helpe dans le bief inférieur, où elles affluent, et les verse dans celui supérieur en leur faisant franchir une hauteur de 1.75 m, afin d'avoir toujours une réserve de 0.30 m de hauteur en cas d'accident.
La même opération a lieu au sas Nº 3 de Landrecies, Nº 2 d'Ors, et Nº 1 du Bois-de-l'Abbaye, où commence le bief de partage.
La dite machine est établie sur la plate-forme de droite de l'écluse. Le bâtiment qui la renferme est divisé en trois compartiments : à droite est le local de la chaudière avec un espace réservé pour en placer une deuxième au besoin ; à gauche est la machine hydraulique, et au milieu la machine à vapeur, avec un étage pour servir de logement à un employé.
Pour mettre les eaux du bief inférieur en communication avec le puisard de la vis hydraulique, un aqueduc de 2 mètres d'ouverture a été établi sous la digue à l'aval de l'écluse, fig. 1 ; le canal qui fait suite à cet aqueduc a 2 mètres de largeur au plafond ; il est endigué pour empêcher que les grandes inondations d'hiver ne se jettent dans le bief et n'occasionnent des dommages. Le volume d'eau élevé par la machine arrive dans le bief supérieur au moyen d'un deuxième aqueduc *bb'* construit sous la plate-forme du sas.

Sambre, plan machine élévatoire


Sambre, plan machine élévatoire

Les eaux du contre-fossé de droite étant à un niveau inférieur à celui de l'étiage du canal, et la hauteur des prairies ne permettant pas de les relever pour les amener à la machine et les verser dans le bief d'amont, ces eaux continuent à couler derrière la digue et vont se verser dans la Sambre à l'aval de l'écluse N° 2. Le volume des eaux de ce contre- fossé a été de 1 200 mètres cubes par 24 heures pendant les grandes sècheresses de 1842.
Comme la force de la machine à vapeur ne sera consacrée à l'alimentation du canal que pendant quatre mois de l'année au plus, et que pendant ce temps même elle n'aura que douze heures par jour environ à fonctionner, des dispositions ont été prises afin de pouvoir utiliser cette machine à faire mouvoir une usine, lorsque les besoins de la navigation le permettront. Le bâtiment *c* fig. 1, indiqué par un ponctué à côté de la cage des machines, pourra être établi ultérieurement et renfermer un établissement industriel, tel que moulin au blé, scierie au marbre ou au bois, forge ou enfin toute autre usine au fer. Le terrain contenant 28 ares qui se trouve clos par le fossé de droite a été acheté dans cette vue, et l'arbre qui communique le mouvement à la machine hydraulique est disposé de manière à recevoir une allonge pour que plus tard il puisse mettre en jeu l'usine projetée.
Description de la machine hydraulique.
La machine hydraulique ou vis ouverte a 1.59 m de diamètre ; sa longueur est de 6.10 m depuis le pivot de la crapaudine jusqu'au collet de la roue d'engrenage qui lui imprime son mouvement de rotation . Le diamètre de l'arbre qui porte la spirale est de 0.35 m ; cet arbre est en bois de chêne ainsi que les planchettes des spires qui ont 25 mm d'épaisseur.
Deux rubans en fer, fixés par des rivets de chaque côté des hélices, maintiennent tout le système de la machine et sont disposés de manière à empêcher la flexion, chose très-importante dans l'établissement de l'appareil. Les extrémités de ces hélices sont consolidées par un cercle en fer et des contre-fiches qui empêchent que les espaces hydrophores ne cèdent à l'action de l'eau dans le sens longitudinal de la vis lorsqu'elle fonctionne. Le tourillon qui porte la machine et la roue d'engrenage de son axe, fig. 7, sont en fer de fonte ; ils sont encastrés en forme de croix dans l'arbre et solidement fixés par des cercles en fer.

Sambre, plan machine élévatoire

La machine telle que nous venons d'en donner la description agit dans une voûte renversée ou berceau établi en pierres de taille, fig. 6. Ce berceau a 33 degrés d'inclinaison par rapport à l'horizon ; il est important qu'il soit exécuté avec une grande précision, et lorsque l'appareil ne doit pas être à demeure, on peut, sans inconvénient, l'établir en bois, ce qui est plus facile et plus économique.
Le jeu de la vis dans le berceau n'est que de 5 mm, mais on pourrait l'augmenter d'autant sans nuire sensiblement à l'effet utile de l'appareil.
La vitesse de son mouvement circulaire est de 40 à 43 révolutions par minute, il serait nuisible d'augmenter ou de diminuer de beaucoup cette vitesse.
Pour que la machine puisse fonctionner avec toute sa puissance, il faut que la hauteur de l'eau dans le puisard soit d'un mètre ; mais afin de régler le volume qu'elle peut enlever et la charge qui correspond au maximum de l'effet utile, une vanne mobile *d* est placée à l'entrée de ce puisard, fig. 1 et 4.
Le dégorgement de l'eau qui se trouve engagée dans les spires, s'opère de la manière indiquée à cette coupe ; il convient que le niveau du réservoir d'amont ne soit guère plus élevé que la crête du berceau, et autant que possible, il faut qu'il soit à la même hauteur ou au-dessous du berceau, et autant que possible, il faut qu'il soit à la même hauteur ou au-dessous.

Sambre, plan machine élévatoire

Sambre, plan machine élévatoire

La crapaudine inférieure, dont les dispositions sont indiquées fig. 9, est la pièce de la machine qui a le plus de fatigue et qu'il est important de bien établir. Cette crapaudine est en fonte de fer ; le pivot est en acier trempé, ainsi que la capsule avec laquelle il est en contact. La pierre qui porte tout le système dans le puisard de la vis, pèse 3 000 kilogrammes environ ; elle est solidement posée sur un massif de maçonnerie, afin d'obtenir une grande stabilité.
Quant à la génération de cette machine hydraulique, d'où dépend son effet utile vraiment remarquable, elle se trouve détaillée dans l'épure que nous en donnons, fig. 8 et 11. L'inclinaison de la petite hélice par rapport à l'axe de l'arbre est de 35 degrés, et celle de la grande hélice de 72 degrés.

Sambre, plan machine élévatoire


Sambre, plan machine élévatoire


Sambre, plan machine élévatoire

Observations. Toutes les dispositions dont nous venons de donner le développement ont été arrêtées à la suite de l'expérience que nous avons acquise en 1838, époque à laquelle nous avons fait établir la machine de l'écluse de l'Abbaye, à l'origine du bief de partage. Cette machine, la première de son genre qui ait été établie en France pour l'alimentation d'un canal, nous a permis d'étudier tous les perfectionnements dont elle était encore susceptible dans son ensemble. C'est ainsi que nous avons apporté quelques changements à la génération de celle que nous venons de décrire. En diminuant la vitesse de son mouvement de rotation, ainsi que son diamètre, nous avons obtenu un plus grand résultat, ce qui paraît être en contradiction avec la théorie, mais n'est pas moins un fait bien constaté par des épreuves. La machine de l'écluse de l'Abbaye fait 55 à 58 révolutions par minute, au lieu de 40 à 43 que fait celle du sas des Etoquies. Puisque chaque tour de spire déverse une certaine quantité d'eau, il devrait s'ensuivre, d'après le calcul, que plus la vitesse du mouvement circulaire est grande, plus la quantité d'eau élevée par la vis doit être considérable. Il n'en est pas ainsi cependant dans la pratique : la force centrifuge, dont l'action est proportionnelle à la vitesse de la machine, vient contrarier l'entrée du fluide dans les espaces hydrophores, et nuit par là à l'effet utile de l'appareil. Nous ferons observer, d'ailleurs, que la théorie est d'un faible secours pour déterminer les meilleures dispositions à donner à la vis ouverte dont nous nous occupons. La pratique seule a été notre guide en dernier lieu, et c'est d'après elle que nous avons arrêté la génération de la machine construite l'été dernier à la première écluse de la Sambre française canalisée.

Sambre, plan machine élévatoire

Résultat obtenu. - Épreuves. Cette machine donne 0.347 m cubes d'eau par chaque tour de spire lorsqu'elle travaille à pleine charge, soit par seconde 730 litres, et par jour 63 mille mètres cubes, à une hauteur de 1.75 m, comprise entre les deux réservoirs.
La force de la machine à vapeur, qui sert de moteur, est proportionnelle au volume d'eau que la vis peut élever ; nous avons calculé sur 26 chevaux, lors des épreuves que nous avons faites en juin et octobre dernier, et il est résulté de ces épreuves, que le travail utile de la machine hydraulique est d'environ 0.95 m de celui développé par le moteur. Ce résultat est vraiment remarquable. En effet, de toutes les machines connues jusqu'à ce jour pour élever des masses d'eau à de faibles hauteurs, il n'y a rien de comparable à la vis ouverte établie dans les conditions que nous venons d'indiquer.
Cette machine est aussi simple qu'utile ; son entretien n'est pas coûteux, et, lorsqu'elle est bien montée, elle n'est pas sujette à se déranger, comme le font à chaque instant la plupart des autres machines à épuisement. Le résultat obtenu dépend : 1º de la génération de la vis, qui a été combinée de manière à ce que les espaces hydrophores fussent les plus grands possibles ; 2° de l'inclinaison de la machine par rapport à l'horizon ; 3º de sa vitesse dans le mouvement circulaire ; 4° de son diamètre plus ou moins grand ; 5º de son immersion dans le réservoir inférieur, et enfin de la manière dont l'eau s'introduit dans les spires.
Toutes ces conditions ou dispositions, que la pratique nous a fait reconnaître, sont figurées dans les dessins joints à cette notice.
Les deux machines, à vapeur et hydraulique ont été construites d'après nos projets, à l'établissement de M. Hallette, à Arras , établissement recommandable pour la bonne exécution et sous tous les rapports.
De l'usage qu'on peut faire du système de machine dont nous venons de donner la description et le travail utile. Nous avons déjà dit que le canal de jonction de la Sambre à l'Oise était alimenté artificiellement au moyen du système de machine en question. Nous avons dit également que le premier de ces appareils avait été établi par nous en 1838. Il est bon d'ajouter qu'à partir de cette époque d'autres ingénieurs ont été chargés des ouvrages d'alimentation à la suite d'un procès entre les concessionnaires titulaires et la société anonyme. Ces ingénieurs ont dressé de nouveaux projets ; ils ont eu la pensée d'établir les trois réservoirs ; mais il a été reconnu que ce moyen d'alimentation devenait trop coûteux pour le compléter de manière à pouvoir emménager 3 ooo ooo de mètres cubes d'eau, et l'on est revenu à notre idée d'élever le produit de l'Helpe mineure par les machines qui font l'objet de cette notice.
Au printemps prochain tous les travaux seront terminés ; la machine en construction au sas d'Ors, qui forme le troisième échelon, sera achevée, et dès qu'elle pourra fonctionner, nous avons la certitude que la question d'alimentation du canal de jonction sera enfin résolue, quel que soit le développement probable de la navigation, question que des ingénieurs éminents avaient toujours considérée comme étant très-problématique.
Tous les systèmes pour l'alimentation d'un canal à bief de partage, offrent des inconvénients dès que celui-ci ne peut recevoir, directement des cours d'eau capables d'entretenir son niveau. Celui par des machines semble d'abord présenter les plus graves on peut se dire en effet, que si ces machines ne sont pas doubles, il suffit du bris d'un appareil pour que la navigation soit interrompue en attendant l'exécution des réparations qui pourraient survenir ; mais nous ferons observer : 1º que la vis hydraulique dont nous nous sommes occupé ne peut pour ainsi dire pas se déranger ; 2º que pour ce qui regarde le moteur, on sait qu'une machine à vapeur bien établie peut fonctionner très-longtemps sans qu'on ait besoin d'y toucher ; 3° que même ce moteur vint-il à manquer, douze jours au plus suffisent sur le canal de jonction pour remplacer la pièce la plus importante du mécanisme qui pourrait se briser.
Cependant, comme il est essentiel de garantir la navigation contre toute espèce d'éventualité, nous venons de nous occuper des projets d'une machine mobile qu'on pourra conduire d'un bief à l'autre, et faire fonctionner en moins de dix heures de temps dans le cas où il arriverait un accident à un des appareils fixes. Cette machine pourra élever à 2.30 , environ 20 mille mètres cubes d'eau par jour, c'est à dire beaucoup plus qu'il n'en faut pour les besoins du canal ; et dans le cas où le volume de l'Helpe mineure ne serait pas suffisant pendant les grandes sècheresses, notre machine mobile permettra de faire remonter celui de l'Helpe majeure qui se jette dans la Sambre à l'aval de la troisième écluse. La dépense pour l'exécution de notre projet ne dépassera pas 30 mille francs.
D'après ce que nous venons de dire et d'après notre conviction basée d'ailleurs sur l'expérience, le système d'alimentation mis en pratique sur le canal de jonction de la Sambre à l'Oise présente toute la sécurité possible et une économie notable sur l'alimentation au moyen de réservoirs supérieurs, comme il en existe à plusieurs de nos grandes lignes navigables. Nous pensons donc qu'il peut être appliqué avec un grand succès aux canaux qui manquent d'eau pendant une partie de l'année, bien entendu à ceux de ces canaux qui permettraient de relever, de bief en bief, jusqu'à 15 mètres de hauteur au besoin, le volume d'une rivière qui coulerait sur un des versants du bief de partage. Au delà de cette hauteur, nous ne sommes pas sûr que l'alimentation par des machines serait plus avantageuse que par des réservoirs supérieurs, lorsqu'il y a possibilité d'en établir. L'avantage dépend d'ailleurs des dispositions des contrées où l'application devrait en être faite, et du prix des combustibles pour la marche des moteurs.
La machine hydraulique, telle que nous l'avons décrite, peut élever l'eau d'un seul jet jusqu'à 4 mètres de hauteur au moins entre les deux réservoirs. Il ne serait pas prudent de dépasser cette limite à cause de la flexion de la vis, flexion qui serait à craindre et qui rendrait le mouvement de l'appareil impossible, si l'arbre qui porte les hélices avait trop de portée entre ses extrémités.
Non seulement cet appareil peut être d'une grande utilité pour l'alimentation d'un canal ainsi que nous venons de l'expliquer, mais encore pour les épuisements d'eau lorsqu'on a des ouvrages hydrauliques à établir. Si les épuisements doivent durer longtemps, et qu'il y ait des sources considérables à maîtriser, il convient de l'établir avec un moteur à vapeur, et, dans le cas contraire, on peut le mettre en jeu au moyen d'un manège. Son établissement coûtera environ 23 000 fr. , avec une machine à vapeur, et 7 000 fr. à peu près avec un manège. Le résultat que donnera un seul appareil qui coûtera 23 000 fr. sera à peu près égal à celui qu'on peut obtenir avec 85 vis d'Archimède, mues par 255 hommes, et le prix de chaque mille mètres cubes d'eau élevés à un mètre ne reviendra guère qu'à 1.10 , tandis qu'il revient à 18 fr. environ par les moyens ordinaires.
La machine en question peut encore être employée avec un grand avantage au desséchement des marais et comme moyen d'irrigation dans les régions où le sol n'est productif qu'autant qu'il est arrosé, soit naturellement, soit artificiellement, par les cours d'eau qui le traversent. Cette machine peut également servir avec succès à étendre l'inondation autour d'une place forte, coupée par une rivière dont le niveau ne serait qu'à quelques mètres au dessous de celui des fossés de cette place ou de l'inondation à opérer.

Machine élévatoire
Ce sont probablement ces mêmes plans qui ont servi à couler les roues dentées de l'écluse d'Hachette.

Ecluse et halte nautique de Landrecies

Ecluse et halte nautique de Landrecies
Quai du pont Rouge.
GPS zone - parking 50.126157, 3.687781
Aire camping-cars 50.127733, 3.690845
Ecluse et halte nautique de Landrecies. Cadastre
L'écluse sur le cadastre de 1881.

Ecluse et halte nautique de Landrecies
Carte postale datée 1904, photo prise en amont de l'écluse.

Ecluse et halte nautique de Landrecies
Carte postale datée 1922, photo prise en aval de l'écluse.

Ecluse et halte nautique de Landrecies
Même vue un siècle plus tard.

Ecluse et halte nautique de Landrecies


Ecluse et halte nautique de Landrecies
L'écluse et le ponton en amont.

Ecluse et halte nautique de Landrecies
L'ancien moulin sur le plan relief, un extrait du cadastre de 1831 et sa projection sur une vue satellite.

Ecluse et halte nautique de Landrecies
Le moteur électrique a remplacé la machine à vapeur qui actionnait la vis d'Archimède.
L'écluse de Landrecies est une des quatre stations situées dans l'Avesnois qui était équipée d'une machine élévatoire.
Ecluse et halte nautique de Landrecies

Après la réouverture de la Sambre à la navigation, le 1er juillet 2022, la fréquentation des plaisanciers s'est amplifiée. Située à la porte de l'Avesnois, la nouvelle halte nautique inaugurée en juin 2023, est donc la bienvenue et c'est un véritable atout pour le tourisme local. Ouverte à tous, c'est avant tout un lieu destiné à la détente. Ses équipements en font un endroit familial, pour flâner, pique-niquer ou faire profiter les enfants de l'aire de jeux aménagée à quelques mètres du bord de Sambre. Des nouvelles activités comme les bateaux électriques ou le kayak devraient prochainement être proposées. L'aménagement dispose d'une aire de quatre places gratuites pour les camping-cars .

Pages dédiées à la commune : Landrecies, la ville, Histoire et patrimoine.
Musée Ernest Amas, artiste peintre.
Musée Joseph François Dupleix.
Musée des Minéraux et des Fossiles.

Ecluse et halte nautique de Landrecies


Ecluse et halte nautique de Landrecies


Le héron cendré
Le héron cendré, à l'affût ou en vol, vous ne pourrez pas le manquer lors de vos promenades sur le chemin de halage. L'association d'un environnement très boisé et d'un réseau hydrographique naturel très dense a favorisé la formation d'un habitat propice au développement d'une faune remarquable de par sa diversité.

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Ecluse des Etoquies

Ecluse des Etoquies
GPS écluse 50.140294, 3.718915
L'écluse est à mi-chemin entre l'écluse de Landrecies (2,900 km)
et le pont de la route de Maroilles via le chemin de halage. GPS 50.156178, 3.743610
Ecluse des Etoquies. Cadastre
L'écluse sur le cadastre de 1928. L'ensemble des bâtiments est encore en place.

Ecluse des Etoquies
La première machine élévatoire située dans l'Avesnois sera installée sur la rive droite de cette écluse.

Ecluse des Etoquies
Le dernier bâtiment enfermant la machine élévatoire daté 1842 à été détruit vers 2020.

Ecluse des Etoquies
Le sas vers l'amont.

Ecluse des Etoquies
Le déversoir.

Ecluse des Etoquies
Photo prise en aval de la rivière.

Ecluse des Etoquies
Le pont levant.

Ecluse des Etoquies
Photo prise en amont de l'écluse.

La Sambre à Locquignol.
La Sambre à Locquignol.

Page dédiée au village : Locquignol, le village, Histoire et patrimoine.

Agrion larges pattes.
Agrion larges pattes.
Grèbe huppé.
Grèbe huppé.
Voguer au fil de l'eau ou se promener sur les berges c'est aussi savoir observer
pour profiter de tout ce que la Sambre et ses abords nous offrent.

La Rouge Mer, la légende.

Le ruisseau de la Rouge Mer
La bataille du Sabis (57 avant notre ère)
Sambre ou pas Sambre, là est la question.
"Les Commentaires" de César constituent un ensemble de huit livres dont les sept premiers auraient été rédigés par Jules César lui-même au fur et à mesure de l'avancée du conflit (entre 58 et 52 av. J.-C.). Ils devaient permettre au Sénat romain de contrôler la bonne tenue des opérations militaires menées par son proconsul en Gaule.
Le huitième livre aurait été rédigé par Aulus Hirtius, un ancien officier de César
après le décès de celui-ci (44 av. J-C.) et avant le sien (43 av. J.-C.).

Trois copies manuscrites de l’œuvre, datées du IXe siècle, sont conservées en France.
Les premières initiatives de traduction en français des "Commentaires" sont entreprises au XIIIe siècle.

En ce qui concerne la bataille du Sabis aucun écrit ni aucune recherche sur des lieux présumés être ceux des combats n'ont permis de situer l'endroit ou elle s'est vraiment déroulée, pas plus que des preuves concrètes
résultant d'affrontements entre les deux armées, ossements, armes ou tout objet usuel
accompagnant une armée qui se déplace.

La légende (il y en a plusieurs) dit que le nom de Rouge Mer viendrait de la couleur de la Sambre
après la bataille tant le nombre de victimes était important.

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Ecluse d'Hachette

Ecluse d'Hachette
GPS parking 50.156272, 3.761265

L'écluse d'Hachette sur le cadastre de 1932
L'écluse d'Hachette sur le cadastre de 1932

L'écluse en 1940. Amont
L'écluse en 1940. Amont

Le déversoir sur une carte postale colorisée.
Le déversoir sur une carte postale colorisée.

Le déversoir rive gauche.
Le déversoir rive gauche.

Entrée du sas aval rive droite.
Entrée du sas aval rive droite.

La passerelle.
La passerelle.

L'ancien maison de l'éclusier
L'ancienne maison de l'éclusier pour laquelle il y a un appel à projet.

La machine à Robert

Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles.


Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles.
Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles.
Le moteur électrique a remplacé les roues dentées qui entraînaient la vis d'Archimède

Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles, pompe
Moteur stationnaire Vierzon

Vers 1838 fut entreprise la construction d'un canal qui devait relier la Sambre à l'Oise, et favoriser ainsi les échanges commerciaux entre la Capitale, les régions de l'Oise, de l'Aisne, du Nord, la Belgique et la Hollande. Cette entreprise succédait à diverses phases d'aménagements le plus souvent locaux qui du 17 ème au début du 19ème siècle, de Mazarin aux moines des Abbayes de Maroilles et d'Hautmont, s'étaient développées au gré des intérêts politiques, commerciaux et militaires. La liaison des 2 vallées nécessita le creusement de 67 km de canal entre Landrecies et Lafère et la construction de 38 écluses. L'enfoncement de 1,80 m devait permettre le passage à 250 T des bateaux du type Freycinet (38,5 m x 5,5 m).
Pour alimenter en eau cette voie artificielle, 6 stations élévatoires furent implantées.
Ainsi l'opération consistait-elle à remonter par pompage l'eau de la Sambre de bief en bief, entre Sassegnies et Bois l'Abbaye, sur un parcours de 23 km, du Nord au Sud, de l'aval vers l'amont jusqu'au bief de partage, point culminant et jonction des 2 versants du canal.
La station élévatoire d'Hachette, qui constituait le deuxième maillon de la chaîne, fut donc installée vers 1859. Elle était mue par une machine à vapeur, qui fonctionna jusqu'en 1974, soit pendant 170 années. De conception simple et robuste, cette machine à double effet, conçue par James Watt (1756 - 1819 alliait la puissance et la majestuosité.
Son installation est compartimentée et se réparti à l'intérieur de 3 pièces contigües. La première contient le four et la chaudière, la seconde, la machine proprement dite, la troisième abrite la vis d'Archimède.
Le four, tapissé de briques réfractaires, contient deux bouilleurs tubulaires et une chaudière cylindrique. Au dessus, et entouré également de briques réfractaires, un dôme en fonte aciérée renfermait la vapeur sous pression à 7kg. Six heures étaient nécessaires à l'allumage et à la mise sous pression, avec des fagots, du gas oil et du charbon. Tous les quarts d'heure, il fallait enfourner les briquettes à la pelle, un stock de 10 tonnes étant conservé dans la pièce attenante. Le charbon venait des mines d'Anzin et d'Aniches.
Dernière de ce type à fonctionner en Europe, elle fut définitivement remplacée en 1974 par deux pompes électriques de 1000 m3. Dans la seconde pièce, on découvre la machine avec ses 2 cylindres à haute et basse pression, principe du double effet, avec leur tiroir qui régulait l'admission de la vapeur, elle même contrôlée en fonction de la vitesse par le régulateur à boules.

Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles.
Corps de pompe.

Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles.
La chaudière.

Elle est appelée familièrement "machine à Robert" en référence à Robert Deflond, le mécanicien chargé de son fonctionnement. Elle est la propriété de Voies navigables de France, établissement public industriel et commercial. Est classé : l'ensemble du mécanisme de la machine élévatoire composé d'une machine à vapeur, d 'un four, d'une vis d'Archimède et d'une chaudière. Le bâtiment qui abrite l'ensemble du mécanisme (cad. A 22) est inscrit par arrêté du 16 décembre 1985 et par arrêté du 9 novembre 1987.


Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles., balancier
Le régulateur à boules, dit « de Watt »

Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles.
Les roues dentées qui entraînaient la vis d'Archimède.

Les cylindres transmettaient le mouvement au grand balancier de 3,37 m de longueur soutenu par un portique triangulaire de 3 m de hauteur. Le balancier dans son mouvement frôlait la charpente du bâtiment. Il est en fonte moulée ainsi que le portique, la bielle et le volant. Un condensateur permettait de récupérer l'eau chaude qui était renvoyée à la chaudière par un injecteur.
Enfin, dans le troisième local, plus étroit, se trouve sous la voûte inclinée, la vis d'Archimède "l'Escargot" comme on l'appelle. Elle est reliée à la machine par deux roues dentées de 1,30 m de diamètre en fonte aciérée. Celles de l'Escargot, possède des dents en bois. L'Escargot, long de 5 m puisait l'eau du bras de décharge à l'aval du barrage et la remontait à l'amont. Il tournait à raison de 32 tours minute. Son diamètre est de 1,80 m. Il se compose d'un tambour en tôle sur lequel est boulonnée la spirale. Un seul homme était affecté au fonctionnement et à l'entretien de l'ensemble. Selon les périodes, en particulier pendant la sécheresse, la machine tournait 16 à 18 h par jour, voire même plusieurs jours et nuits sans interruption. Les réparations étaient effectuées l'hiver et le Service des Mines contrôlait tout les 10 ans l'état de la chaudière.
Elle a été construite en Belgique, hormis la chaudière fabriquée par la Société anonyme de construction et de galvanisation d'Anzin.

Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles.
Le balancier.

Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles.
Le corps de pompe et le moteur Vierzon ont remplacé la première machine élévatoire avant d'être eux mêmes remplacés par un moteur électrique.
Machine à lever dite machine à Robert à Maroilles.

Vidéo consacrée au fonctionnement de la machine élévatoire d'Hachette.
(Société Historique de Maroilles)


Descriptif animé du fonctionnement de la machine de James Watt.
A partir de 11 mn 34s pour la machine proprement dite.


Page dédiée au village : Maroilles, le village, Histoire et patrimoine.

marcheurs sur le chemin de halage de la Sambre
Comme disait Gérard Lenorman "Les jours heureux, à vivre à deux, à vivre à deux ....

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Ecluse de Sassegnies

Ecluse de Sassegnies.
GPS parking 50.173531, 3.786264

Ecluse de Sassegnies. Cadastre 1860.


Ecluse de Sassegnies. Carte postale.
L'écluse et le déversoir en amont.

Ecluse de Sassegnies.
Ecluse de Sassegnies.


Ecluse de Sassegnies. Vis d'Archimède.


Ecluse de Sassegnies. Vis d'Archimède.
La vis d'Archimède.

Ecluse de Sassegnies. Déversoir.
Le déversoir en amont.

Ecluse de Sassegnies. Déversoir.
Deux photos du déversoir.

Ecluse de Sassegnies. Déversoir.


Ecluse de Sassegnies.
L'entrée du sas, vue aval

Ecluse de Sassegnies.
L'entrée du sas, vue amont.

Confluent entre l'Helpe Majeure et la Sambre.
Confluent entre l'Helpe Majeure et la Sambre.

Confluent entre l'Helpe Majeure et la Sambre. Vue aérienne
Le confluent est situé à environ 0,8 km de l'écluse de Sassegnies.

Page dédiée au village : Sassegnies, le village, Histoire et patrimoine.

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La halte nautique de Leval

La halte nautique de Leval
Leval, son bras mort aménagé et sa halte nautique.
Ci-dessus, la localisation sur vue satellite.
Pour les promeneurs qui n'empruntent pas le chemin de halage,
l'accès se situe derrière l'église. GPS 550.179074, 3.824245
Le confluent de la Sambre et de la Tarsy est à quelques mètres.
La halte nautique de Leval
La halte nautique de Leval.

La halte nautique de Leval, le bras mort.
La halte nautique de Leval, le bras mort.
Pour faciliter la navigation, l'ancien méandre est devenu "bras mort" lors de la canalisation de la Sambre.
Celui de Leval a été aménagé en lieu de promenade et d'observation de la faune et de la flore.
La halte nautique de Leval
Le Pampero: des balades sur la Sambre en famille ou entre amis.

Page dédiée à la commune de Leval : Leval, la ville, Histoire et patrimoine.

Ecureuil chemin de halage
Y-aurait-il des noisetiers le long du chemin de halage?
Vache dans la Sambre.
Bah çà alors, j'attendais le train.
La Sambre, c'est le show nature permanent.

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Ecluse et halte nautique de Berlaimont

La Sambre à Berlaimont, l'écluse, la halte nautique
La halte nautique de Berlaimont dispose de 123 m de quai en bois.
Ruelle du Plateau, 59145 Berlaimont.
GPS 50.200469, 3.815333
La Sambre à Berlaimont, l'écluse, vue aérienne 1954
Vue aérienne de 1954. L'île a depuis été transformée.

La Sambre à Berlaimont, image de Croÿ
Le château, et les moulins sur les albums de Croÿ.
Avec cette image, on imagine bien le lieu avec le château et l'île qui sera coupée en deux pour construire l'écluse.
Berlaimont cadastre-1812
Sur le cadastre de 1812, on retrouve la configuration des albums de Croÿ.
Le moulin de Berlaimont n'est pas représenté alors qu'il figure à nouveau sur le cadastre de 1861 (ci-dessous).
Berlaimont cadastre-1861
L'écluse a été aménagée.

Berlaimont ancien moulin
Les anciens moulins en 1909.

Berlaimont ancien moulin
L'ancien moulin, dont on voit encore la sortie du canal d'amenée où était installée la roue.

Berlaimont ancien moulin,vannes


Berlaimont La halte nautique
La halte nautique et l'écluse en fond d'image par une belle journée de printemps.
A quai, Le Pampero, petite vedette hollandaise qui vous fera découvrir la rivière et ses passages d'écluses.
Berlaimont les oies de Guinée
Les oies de Guinée font partie du décor depuis de très nombreuses années.

Berlaimont les oies de Guinée

Berlaimont les oies de Guinée


Ecluse à Berlaimont
Ecluse en approche.

Berlaimont passage d'écluse
Berlaimont passage d'écluse
Passage de l'écluse de Berlaimont à bord du Pampero.

Page dédiée à la commune : Berlaimont, la ville, Histoire et patrimoine.

Plaisanciers australiens sur la Sambre
Plaisanciers australiens de passage dans l'Avesnois.

Le bras mort d'Aymeries

Bras mort d'Aymeries, albums de Croÿ
L'ancien château et le prieuré d'Aymeries sur les albums de Croÿ.
Château-fort des seigneurs d'Aymeries construit au moyen-âge, transformé en 1695 en une maison de campagne qui fut démolie pendant la révolution de 1789. Le prieuré fondé en 1088, est aujourd'hui converti en exploitation rurale.
Bras mort d'Aymeries
Carte du camp d'Aymeries commandé par
Mr le Prince de Soubize le 1er septembre 1753
Bras mort d'Aymeries
Ici aussi on comprend le pourquoi
de la canalisation de la Sambre
Bras mort d'Aymeries, en 1957
En 1957 on naviguait encore sur le bras mort d'Aymeries. On voit une péniche sur la vue aérienne.
En 1961 le méandre était fermé.
Bras mort d'Aymeries, en 1961


Bras mort d'Aymeries, le fossés
Comme on peut le voir sur la vue satellite, du château féodal, il ne reste que le fossé.

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Ecluse de Pont sur Sambre

Ecluse de Pont sur Sambre
GPS parking 50.218110, 3.849113
* A voir à Pont sur Sambre: le musée de la Maison de Pays et la Tour de Guet. Page dédiée
Promenade en bateau électrique. Halte nautique.
Ecluse de Pont sur Sambre, cadastre de 1812
L'écluse sur le cadastre de 1812

Ecluse de Pont sur Sambre
Le vantail amont.

Ecluse de Pont sur Sambre, cadastre de 1860
Cadastre de 1860

Ecluse de Pont sur Sambre
Le vantail aval.

Ecluse de Pont sur Sambre. vannes de l'ancien moulin.
Les vannes de l'ancien moulin.

Ecluse de Pont sur Sambre. vannes de l'ancien moulin.
Autre vue sur la marbrerie. CPA des années 1920

Ecluse de Pont sur Sambre
Même endroit en 2024. L'ancienne usine à bombe a cessé son activité en 2019 et sera rasée.
Un projet pour mettre en valeur l'ancien moulin est à l'étude. A suivre.
Ecluse de Pont sur Sambre
L'écluse et la chute d'eau par une belle journée de printemps.

Ecluse de Pont sur Sambre. carte postale
Même endroit sur une ancienne carte postale.

Ecluse de Pont sur Sambre. carte postale 1914
Le pont avant la première guerre.

Ecluse de Pont sur Sambre. carte postale 1950
Le pont dans les années 1950. Sur la gauche, on peut voir que l'appentis de la maison a été agrandi.
Pour mieux le situer, l'actuelle station service est un peu plus loin sur la droite.

La halte nautique de Pont-sur-Sambre

La halte nautique de Pont-sur-Sambre
Ruelle Maitte, La halte dispose d'un quai de 26 m.
GPS parking 50.221280, 3.844806
Pont sur Sambre. Halte nautique
La halte nautique de Pont sur Sambre, location de bateaux électriques, balades sur la rivière à bord du Pampero.

Pont sur Sambre. Nouveau pont
Le nouveau pont qui enjambe la Sambre est situé entre les deux écluses de la commune.
Inauguré le 21 septembre 2017, il relie Pont sur Sambre à Bachant.
Pont sur Sambre. cygne tuberculé
Le cygne tuberculé lui aussi est bien établi sur la Sambre.

Pont sur Sambre. cygne tuberculé

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Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre

Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre.
Rue de Pantegnies. GPS parking 50.227514, 3.852290

Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre. cadastre 1812.
Cadastre de 1812.

Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre. Cadastre 1860
Cadastre de 1860 qui permet de couvrir
la zone complète et de situer l'usine.
Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre. Vue aérienne de 1962.
Ce chenal situé rive gauche n'existe plus. Il devait subvenir aux besoins en eau de l'entreprise qui figure sur le cadastre en actionnant une ou plusieurs roues. L'usine a disparu, et par manque d'entretien, le chenal s'est envasé
et a fini par être totalement rebouché. Hypothèse plus que probable de Monsieur Matthias Dormigny
Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre.  carte postale
Carte postale colorisée non datée.

Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre.
Vue générale, il reste à imaginer l'usine et l'entrée du chenal qui se situait face au ponton.

Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre. carte postale 1905
Carte postale colorisée datée 1905.
Photo prise en aval de l'écluse.
Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre.
Même endroit de nos jours.

Ecluse de Quartes à Pont sur Sambre.
L'écluse de Quartes en amont.

Page dédiée à la commune : Pont-sur-Sambre, la ville, Histoire et patrimoine.

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Pause historique : l'aqueduc romain Floursies-Bavay.

L'écluse d'Hautmont en 1954,
C'est à cet endroit que l'aqueduc traversait la Sambre via un pont siphon
GPS du point de passage 50.230479, 3.888433
Aqueduc romain, Sambre.
Le rectangle rouge indique l'emplacement d'un des rares vestiges (bassin de charge et de décantation)
de l'aqueduc romain Floursies-Bavay. Aujourd'hui, malheureusement la végétation a recouvert le site.
Aqueduc romain, fouilles
Photo N&B colorisée prise lors des fouilles du début des années 1960 par Jean Louis Boucly.

Aqueduc romain, pont siphon.
Page dédiée  à l'Histoire de cet aqueduc.

La Sambre.
Elle se la *Cool* vraiment douce notre rivière Sambre.

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La halte nautique de Boussières-sur-Sambre

La halte nautique de Boussières-sur-Sambre
GPS parking 50.237453, 3.884890
Sur cette vue satellite, les aménagements ne sont pas terminés.
Le point rouge indique l'accès au chemin de halage.
La halte nautique de Boussières-sur-Sambre
La halte de Boussières et ses deux pontons.

La halte nautique de Boussières-sur-Sambre
L'aire de pique-nique est en arrière plan.

La halte nautique de Boussières-sur-Sambre
Un plateau sportif et une aire de pique-nique sont également mis à la disposition des habitants et des touristes.

Page dédiée au village : Boussières sur Sambre, le village, Histoire et patrimoine.

Boussières-sur-Sambre, chemin de halage, cyclistes
C'est comme dans la chanson: ....... à bicyclette ....

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L'écluse d'Hautmont.

L'écluse d'Hautmont.
Av. Marcel Aimé. GPS parking 50.251560, 3.916667

L'écluse d'Hautmont, album de Croÿ.
La Sambre, le moulin et l'abbaye d'Hautmont sur les albums de Croÿ vers 1600.

L'écluse d'Hautmont, cadastre 1810.
L'écluse en 1810.

L'écluse d'Hautmont, cadastre 1843.
L'écluse, le moulin et la scierie de marbre sur le cadastre de 1843.

L'écluse d'Hautmont, déversoir.
Vue amont de l'écluse et du déversoir sur une ancienne carte postale.

La Sambre en Avesnois, L'écluse d'Hautmont en 1954.
L'écluse d'Hautmont en 1954. Les bâtiments de l'ancien moulin et de la scierie de marbre sont toujours en place.

L'écluse d'Hautmont.
L'entrée en ville, à gauche, la rive droite et en toute logique, à droite, la rive gauche.
L'ancienne abbaye est sur la gauche.
L'écluse d'Hautmont.
Pour cette photo et la suivante, le sas de l'écluse vers l'amont.

L'écluse d'Hautmont


L'écluse d'Hautmont
Le sas vers l'aval.

L'écluse d'Hautmont, déversoir.
Le déversoir.

L'écluse d'Hautmont., déversoir.
A quelques mètres du déversoir.

Le port de plaisance d'Hautmont.

Le port de plaisance d'Hautmont
Le port de plaisance d'Hautmont et son quai au gabarit Freycinet pour 3 péniches.

Canards sur la Sambre.
Et çà caquette, et çà caquette.

port de plaisance d'Hautmont.
Une bien jolie péniche.

port de plaisance d'Hautmont. Isara.
Embarquer pour une croisière sur la Sambre à bord de l'Isara, bateau de 26 m de long.

port de plaisance d'Hautmont.
Brève rencontre le 1er mai 2024. Il est australien et sa péniche a plus de 100 ans.

port de plaisance d'Hautmont.
Quelques vues sur le port de plaisance d'Hautmont.

port de plaisance d'Hautmont.
Le chantier du port de plaisance d'Hautmont a débuté le 14 février 2013 et les premiers bateaux y sont entrés le 14 octobre. Le port comporte 60 anneaux pour 5 pontons flottants privatisés et peut accueillir des bateaux de 8 à 15 m.
port de plaisance d'Hautmont.

Page dédiée à la commune : Hautmont, la ville, Histoire et patrimoine.

Anecdote

La Sambre à Neuf Mesnil.
Neuf-Mesnil partage la Sambre avec Hautmont et Louvroil sur une longueur de .... 335 m
Pages consacrées aux deux autres communes
Louvroil, la ville, Histoire et patrimoine.
Neuf Mesnil, la commune, Histoire et patrimoine.

La quiétude des bords de Sambre.
La quiétude des bords de Sambre.

Le chardon et son abeille.
Le chardon et son abeille.

Sambre, L'hydrocotyle plante invasive.
L'hydrocotyle plante invasive.

Le rat musqué sur la Sambre
Le rat musqué. Pour lui aussi, il faut avoir l'oeil.

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Ecluse et halte nautique de Maubeuge

Ecluse et halte nautique de Maubeuge
Mail de la Sambre.
GPS Parking 50.276967, 3.971947
En 2006, une halte nautique équipée pour les plaisanciers a été aménagée le long du Mail.
Maubeuge sambre, porte d'entrée des eaux.
Maubeuge sambre, porte de sortie des eaux.
Les portes d'entrée et de sortie des eaux édifiées par Vauban
ont été détruites en 1900 afin de faciliter la circulation des bateaux.
Maubeuge sambre, porte d'entrée des eaux, plan relief
La porte d'entrée des eaux sur le plan relief réalisé par Mr Claude Decamps. Il y avait une double voûte sous la tenaille et la courtine. A droite, les vannes qui permettaient de remplir les fossés.
Maubeuge sambre, porte de sortie des eaux, plan relief
La porte de sortie des eaux.
Le pont du centre ville et ses habitations.
Ecluse de Maubeuge, cadastre 1810
L'écluse sur le cadastre de 1810. La chute d'eau faisait tourner un moulin à 3 roues.
A noter qu'il y avait des habitations sur le pont.
Ecluse de Maubeuge, cadastre 1844
En 1844, il n'y avait plus d'habitations sur le pont.

Ecluse de Maubeuge, cadastre 1887
Cadastre de 1887, les vannes ont été couvertes par une plateforme où un square et une fontaine ont été aménagés.

Ecluse de Maubeuge.
Le sas

Ecluse de Maubeuge. les vannes
Les vannes.

Ecluse de Maubeuge. les vannes


Ecluse de Maubeuge. square et fontaine
Il y avait un square et une fontaine au dessus des vannes.
Il sera détruit lors de la première guerre.
Ecluse de Maubeuge.
L'accès au quai.

La Sambre à Maubeuge sur un plan de Jacques de Deventer vers 1550.
La Sambre à Maubeuge sur un plan de Jacques de Deventer vers 1550 bien avant l'arrivée de Vauban.

La Sambre à Maubeuge sur un plan de Vauban daté 1682.
La Sambre sur un plan de Vauban de 1682.
L'ancien tracé est en filigrane de même que l'enceinte médiévale.

Page dédiée à la commune : Maubeuge, la ville, Histoire et patrimoine, Vauban, Lurçat.

La Sambre à Rousies.
La Sambre à Rousies.

Le confluent de la Solre et de la Sambre à Rousies
Le confluent de la Solre et de la Sambre à Rousies (point jaune sur la carte)
GPS 50.283925, 4.014472

Page dédiée à la commune : Rousies, la ville, Histoire et patrimoine.

Ecluse de Maubeuge.
Les communes de Rousies et d'Assevent se partagent la Sambre sur environ 1,800 km.

Page dédiée à la commune : Assevent, la commune, Histoire et patrimoine.

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La halte nautique de Boussois

La Sambre en Avesnois, halte nautique de Boussois.
Rue du Rivage,
La halte de Boussois dispose de 40 m de quai.
GPS 50.288542, 4.044412
La Sambre en Avesnois, halte nautique de Boussois.
Page dédiée à la commune : Boussois, la commune, Histoire et patrimoine.

La Sambre en Avesnois, le martin pêcheur
Le Martin-Pêcheur, est bien présent lui aussi, mais il faut ouvrir l'oeil pour l'apercevoir.

Ecluse de Marpent

Ecluse de Marpent
Bizarrement, l'écluse de Marpent se situe sur la commune de Jeumont. Une énigme à résoudre. A suivre ....
GPS écluse 50.299503, 4.084973
Parking à 800 m via la chemin de halage. GPS 50.294033, 4.077008
L'écluse de Marpent sur deux cartes postales.
L'écluse de Marpent sur deux cartes postales.
Photos prises en aval de la rivière.
Ecluse de Marpent, carte postale


Ecluse de Marpent, cadastre 1812 1845
Cadastre de 1812.

Ecluse de Marpent, cadastre 1812 1845
Cadastre de 1845.

La Sambre et le kiosque de Marpent vus du pont
La Sambre et le kiosque de Marpent vus du pont. Le parking se trouve à quelques mètres.

L'écluse de Marpent
Approche de l'écluse par l'amont.

L'écluse de Marpent
Je crois que l'on attend un plaisancier.

L'écluse de Marpent
Entrée dans le sas, la manoeuvre se fait en douceur.

L'écluse de Marpent
Voilà c'est fait, bon voyage m'sieurs-dames.

L'écluse de Marpent
Les beaux jours sont presque là, les bateaux vont se succéder.

Les vannes du déversoir.
Les vannes du déversoir.

Ecluse de Marpent, vannes
Les vannes du déversoir vues de la rocade.

L'écluse de Marpent
Promenade terminée, retour au parking.

Le Club nautique de Marpent

Club nautique de Marpent.
GPS parking : 50.293997, 4.077026

La Sambre en Avesnois, club nautique de Marpent
La halte du club nautique vue du pont.

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Sommaire

La halte nautique de Jeumont

La halte nautique de Jeumont
Place du Pont Noir.
GPS parking 50.299400, 4.101064
La halte nautique de Jeumont
La halte en 1922.

La halte nautique de Jeumont
Les deux rives de la Sambre peuvent accueillir des bateaux.

La Sambre en Avesnois, halte nautique de Jeumont
Le ponton de la rive gauche.

La halte nautique de Jeumont
Le quai rive gauche.

La halte nautique de Jeumont
Vue d'ensemble de la halte nautique.

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La Sambre en Avesnois

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Le Courrier français 4 octobre 1842
CANAL DE LA SAMBRE ET CANAL DE JONCTION DE LA SAMBRE A L'OISE. Nous avons signalé comme un fait remarquable les travaux qui viennent d'être exécutés sur la Sambre française canalisée et sur le canal de jonction de la Sambre à l'Oise, travaux qui ont pour but d'alimenter les biefs supérieurs de ce dernier canal, au moyen des eaux de l'Helpe qui se versent dans la Sambre à 4,500 mètres en aval de Landrecies, et dont le niveau se trouve à 6 mètres 80 au-dessous du bief de partage. Nous devons au commerce et i l'industrie de notre pays et du bassin houiller de Charleroi, qui ont tant souffert cette année des interruptions de la navigation, quelques détails sur ces intéressans et utiles travaux. En voici la description sommaire : Pour verser le produit de l'Helpe dans le bief de partage du canal de jonction , il faut l'élever aux écluses dites des Etoquies, de Landrecies, d Ors et de l'Abbaye , qui rachètent ensemble une hauteur de 6 mètres 80 environ. A cet effet, une machine hydraulique mue par la vapeur, dont la force varie à chaque écluse entre 12 et 20 chevaux, selon la chute, a été établie à chacune de ces écluses. Celte machine hydraulique est aussi simple que l'effet en est grand : ce sont des hélices qui agissent dans une voûte renversée, inclinée à 35 degrés à peu près par rapport à 1 horizon, et qui, par leur mouvement circulaire, font monter l'eau dans une sorte de berceau avec une extrême rapidité. La machine établie au sas des Etoquies par M. l'ingénieur de la Sambre canalisée élève d'une manière permanente , à près de 2 mètres , 610 litres d'eau par seconde, ou 52,000 mètres cubes par jour, et peut aller jusqu'à 63,000 lorsqu'elle travaille à pleine charge. Son diamètre est de 1 mètre 60 et sa longueur de 7 mètres environ ; elle a beaucoup d'analogie avec une vis d'Archimède dont on aurait ôté l'enveloppe; mais il paraît que son effet utile, vraiment extraordinaire, est dû aux particularités de sa génération, à sa vitesse plus ou moins grande dans son mouvement de rotation, et enfin à la manière dont l'eau arrive dans les premiers espaces hydrophores. Cette machine n'est pas précisément une invention nouvelle ; elle n'est qu'un perfectionnement de celles à peu près semblables employées ail dessèchement des moëres et des marais en Hollande ; mais cette invention n'est pas moins intéressanté par le résultat admirable qu'elle donne. Les frais d'entretien en sont presque nuls, et son effet utile est trois fois plus grand que celui des meilleures machines hydrauliques connues jusqu'à ce jour pour été ver l'eau à de faibles hauteurs. La machine dont nous venons de donner la description sommaire peut être employée avec un avantage immense, non seulement pour alimenter les canaux qui manquent d'eau par les grandes sécheresses, mais encore comme moyen d'irrigation dans certains pays, et surtout dans les travaux hydrauliques où l'on rencontre souvent des difficultés insurmontables à cause des eaux qu'il faut épuiser. Les mille mètres cubes d'eau élevés à un mètre par cette machine sur les canaux de la Sambre, dans les limites d'un à quatre mètres de hau- teur, ne coûtent que 90 c. au plus, y compris les frais d'entretien des machines, des autres constructions et l'intérêt du capital consacré à l'é- tablissement de tous les ouvrages. D'après les renseignemens que nous avons pris, les épuisemens opérés avec des vis d'Archiméde oruinaires, coûtent au moins 16 fr. par 1,000 mètres d'eau élevés à un mètre; c'est du moins ce qui est arrivé sur les canaux précités, où l'on a été obligé d'employer jusqu'à 1,200 ouvriers tous les jours, pendant l'établissement des fondations des éClUses et autres ouvrages importans, avant de connaître les machines qui font l'ob- jet du présent article. Nous nous empressons de publier ces renseigne- mens utiles dans l'intérèt des travaux publics qui nécessitent l'emploi de grands moyens d'épuisement d'eau pour les fonder. Il est juste de dire que le système d'alimentation des biefs supérieurs des canaux de la Sambre à l'Oise, par des machines employées pour la première fois en France à cet usage , et qui assure désormais une navigation facile en tout temps sur ces canaux, appartient à M. de Gayffier, actuellement ingénieur de la Sambre française canalisée, qui en lit les projets en 1838 sous la direction de M. Cordier, ancien inspecteur des ponts et chaussées, auteur desdits canaux. Ces projets reçurent un commencement d'exécution en 1839 à l'écluse de l'Abbaye, au bief de partage, où la première machine fut établie ; mais il paraît, malheureusement pour la navigation et la société concessionnaire, que des cir- constances indépendantes d'ailleurs de la volonté de l'administration du canal de jonction et de l'habile ingénieur chargé des travaux depuis trois ans, ont empèché, jusqu'au printemps dernier, la continuation des intéressans ouvrages qui doivent faire remonter le volume de l'Helpe- Mineure dans le bief précité. (Observateur d'Avesnes.)