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Historique : source Patrimoine-de-France
En 1821, Michel Friand, négociant à Ronlies (Belgique), sollicite l'autorisation d'édifier une scierie de marbre à Bellignies. En cours de construction, elle est revendue en 1822 à Joseph Thiétard. L' usine achevée, est autorisée en mai 1826.
Située sur la rive gauche de l' Hogneau, elle possède deux roues à godets, alimentées par le haut, faisant 122 cm de large pour un diamètre de 240 cm.
En 1922, l' ensemble de la propriété est racheté par la Société Vital Evrad, laquelle en abandonne l' exploitation en 1924. C' est peut-être à cette époque que le bâtiment principal est détruit. La Coopérative de Gommegnies installe, dans une annexe, une boulangerie qui fera place à une fabrique de baleines pour corsets. En 1955 Adolphe Botteau installe dans les locaux, un atelier d' objets en marbres jusqu' en 1972.
Parallèlement, des circuits "découverte" intitulés La Pierre, or bleu de la Vallée du Marbre, permettent à travers les villages de Gussignies, Bellignies et Bettrechies de découvrir les carrières et la géologie locale, les lieux de travail et le patrimoine bâti.
Marbre noir des carrières de Mazy (Belgique) Très employé dans la pendule au XIXe siècle.
En 1888, la reine Victoria perd son mari et décide de faire son deuil dans toute la cour en imposant le noir. C'est ainsi qu'une commande importante de pendules identiques à celle-ci seront fabriquées pour sa Majesté la reine Victoria
Le musée du marbre de Bellignies est situé dans une ancienne marbrerie bâtie au bord de l'Hogneau.
Il a été créé en 1979 sous l' impulsion du maire, Avit Duronsoy et retrace l'aventure géologique et humaine de l'industrie marbrière et l'exploitation des carrières avesnoises du XIXème siècle à nos jours.
Une importante collection de cheminées, pendules (plus de 100), sculptures, collection d'outils d'avant le machinisme et oeuvres d'artistes, vous est présentée sur les trois niveaux du musée.
Les archives évoquent la vie des marbreries et le rude travail des ouvriers. Des documents anciens, (fiches de paye, livres de comptes, diplômes etc ...) sont également exposés. Bellignies a eu durant tout le XIXe siècle une réputation internationale et une économie prospère grâce au marbre.
En 1831 le site est racheté par François Carion qui, vers 1850, y fait construire un logement. L'usine est léguée à Aimé Carion en 1862, puis vendue à Anatole Crapez en 1867, ainsi que deux carrières, une pompe d' épuisement, une machine à vapeur et un cabestan, situés au lieu-dit la Flaminette, à Hon-Hergies (étudié). L'usine possédait alors une force motrice hydraulique de 18 à 20 ch. et une machine à vapeur de 6 ch. (système Lachapelle). Il semble qu' en 1881 la marbrerie appartienne à M Sirjacq qui se spécialise alors dans la confection de pendules en marbre.