Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1838 (textes numérisés)
Willies, noms anciens : Wilheis, 640, Diplôme de Dagobert, roi de
France, Miroeus I, 489. - Wilhies, 697, Tit. de l'abb. de Lobbes,
Miroeus III, 283. - Villis, 1151, Cart. de l'abb. de Maroilles. - Willies, 1643, Acte féodal de la pairie d'Avesnes.
Faits historiques : Localité citée dans les actes de fondation de l'abbaye de Wallers, en 640 et 697.
Les seigneurs d'Avesnes y avaient la seigneurie directe.
Ce village avait un ancien château construit dans les temps de la féodalité. Par suite d'opérations faites, il y a 25 à 30 ans, pour la délimitation du territoire, ce château, qui existe encore, dépend maintenant de la commune d'Eppe-Sauvage. Willies faisait anciennement partie du marquisat de Trélon créé en 1626. .
En 1787, le duc d'Orléans y possédait encore un bois fort étendu et quelques autres biens.
Avant la révolution, il ressortissait à la prévôté de Maubeuge et suivait la coutume de Mons.
Pour le spirituel, il était autrefois partagé entre les paroisses de Liessies et d'Eppe-Sauvage, aujourd'hui il est entièrement rattaché à celle de Liessies.
La population de cette commune est de 495 habitans, y compris 40 indigens et 12 mendians.
L'étendue territoriale de Willies est de 412 hectares, dont 54 en terres à labour, 275 en prés, 3 en vergers, 49 en bois, 13 en terrains incultes, 1 en propriétés bâties, 13 en routes et chemins, et 4 en rivières.
Sa culture ordinaire est l'épeautre, l'avoine et les pommes de terre pour la nourriture des animaux. Sa culture principale est l'épeautre.
L'industrie des habitans consiste dans l'agriculture, l'exploitation des bois et l'élève des bestiaux au moyen des pâtures qui composent les deux tiers du territoire.
Il n'existe à Willies aucun établissement industriel.
Hameaux et lieux dits : Champiaux. Beumont. Heripré. Le Petit Wuiris. La Fache du Pont-Rouge.
Le barrage de Willies
Le barrage du Val Joly a été construit à partir de1966 / 67 par E.D.F. Les travaux de construction ont nécessité 80 000 m3 de terrassement, 13 000 m3 de béton et 320 tonnes d'acier. Le barrage a une longueur de 315 m, la crête déversante 198 m, les deux déversoirs 5 m. Il est d'une hauteur de 18 m y compris les puissantes fondations de 7 m de profondeur qui assoient l'ouvrage dans le schiste. 48 contreforts espacés de 6 m stabilisent l'ouvrage.
Achevé le 30 avril 1968, la mise en eau a été autorisée le 27 mai de la même année. Le remplissage s'est achevé en juillet 1969.
Le réservoir a une capacité totale de 4,5 millions de m3. Le lac artificiel ainsi créé a une surface de 180 ha. Le dernier mètre d'élévation du niveau représente à lui seul 1,5 millions de m3
Les 3 buses à jet conique : 2 de 1,3 m et 1 de 0,5 m permettent le contrôle des débits sortants qui peuvent aller de 150 l/s à 25 m3/s.
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