Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1838 (textes numérisés)
Vieux Mesnil, noms anciens : Vies-Mainsnil, 1186, J. de G., Ann. du Hainaut, XII, 339. - Maisnil, 1189, Cart.de l'abb. d'Hautmont. - Mainsnil, XIVe siècle. - Maisnil-le-Viel, 1740. - Vieux Mesnil. - Mesnil-le-Vieux. - Vieux-Mesnil, doc. divers.
Monuments : Château déjà tout en ruines au XVIIe siècle.
Faits historiques : En 1186, paroisse du décanat de Bavai, à la collation de l'abbaye d'Hautmont.
Plusieurs seigneurs de ce village assistèrent aux croisades.
La terre de Vieux Mesnil formait un fief-lige relevant de la pairie de Barbençon.
Par lettres du mercredi après la Toussaint 1336, Jean de Hainaut, sire de Beaumont, se déshérite de la terre de Vieux Mesnil, en faveur de Jeanne, sa fille, pour former la dot de 2000 livres de rente qu'il lui avait promise.
Au XVIIe siècle, elle était possédée par les comtes de Corswarem, dans la famille desquels elle était entrée, par alliance, avec une dame de la Barre.
Les registres de l'état civil du village de Vieux Mesnil remontent à l'année 1661.
Cette commune, avant 1789, faisait partie de la prévôté de Maubeuge.
Le village de Vieux Mesnil est traversé par 2 ruisseaux, le Manissart et la Pâture-Payen.
Vieux Mesnil a une population de 330 individus, dont 54 sont indigens, et 10 se livrent à la mendicité.
Son territoire a une étendue de 594 hectares, ainsi divisés : 310 en terres à labour, 131 en prés, 6 en vergers, 130 en bois, 2 en fonds de bâtimens , 14 en routes et chemins, et 1 en ruisseaux.
On y récolte le froment, le seigle, l'orge d'hiver, l'avoine et l'épeautre. Son produit principal est le froment. La seule industrie des habitans est l'agriculture.
On trouve à Vieux Mesnil, un moulin à farine mû par l'eau.
Hameaux et lieux dits : Manissart. (Mainzersart, 1189, Cart. de l'abb. d'Hautmont.). Le bois du Mesnil. Le bois Hoyaux.
L’église actuelle a été construite de 1852 à 1855 (décision prise le 6 Mai 1852 et réception des travaux le 3 Décembre 1855 par M. Fievet, Architecte à Avesnes et par l’Abbé Boitiaux). Les travaux ont été exécutés par M. Delhaye de Feignies et M. Marchipont de La Longueville, entrepreneurs pour un montant de 20000 francs. Cette nouvelle église n’a pas été reconstruite à la place de l’ancienne, tombée en ruines, qui avait été érigée à l’emplacement de l’actuel cimetière, le choeur était tourné au Nord alors que l’église d’aujourd’hui a le choeur à l’Est et l’entrée à l’Ouest. Les matériaux de l’ancienne église ont servi à la construction de la nouvelle. Une grille en fer forgé (aujourd’hui disparue) a été placée devant l’église, pour délimiter la place de l’église, en 1858 par J.Hubert Paradis, maréchal ferrant. Quant aux boiseries, retable, gradins, consoles, lutrin: les travaux de rénovation ont été confiés, en 1881, à M. Van ErkelL, sculpteur à Bergeshout les Anvers. La cloche avait dû être refondue en 1826 car elle était fêlée. C’est J.Baptiste Drouot, fondeur à Hacourt (Haute Marne) qui effectua les travaux approuvés le 26 Janvier 1829 par le roi Charles.
Le dimanche de Pâques du 10 avril 1944, à 23H41, le Lancaster ND586 avec à son bord un équipage composé de cinq Australiens et deux Anglais, avait quitté sa base de Binbrook, en Angleterre, pour une mission de bombardement de la gare d'Aulnoye située à 8 km de Vieux Mesnil dans l'objectif de préparer le débarquement du 6 juin 1944.
Cet appareil appartenait à l'escadron 460, il fut abattu par un chasseur de nuit. Tout l'équipage repose au cimetière de Maubeuge.
Les recherches ont commencé en 2001 sur le site du crash. En 2011, un groupe composé de Belges, de Britanniques, d'Allemands, d'Australiens et de Français s'est formé par le biais d'internet et l'avion a été identifié. Des documents et des familles ont été retrouvés.
Ce lieu de mémoire inauguré le 28 avril 2013 a été réalisé par des bénévoles, par les dons d'entreprises locales et d'une société Belge.
http://lancaster-nd586.weebly.com
Il reste, dans le mur d’une maison rue de l’église, deux pierres particulières, sculptées d’un visage humain. Il s’agirait, d’après un expert de la DRAC, de corbeaux en pierre bleue qu’on trouvait dans les églises romanes. Ceux-ci faisaient saillie à l’intérieur de la nef et recevaient une poutre. (Propriété privée)
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