L'Avesnois

ses villes, ses villages
Blason ce Cousolre
Cousolre
Habitants : Cousolreziens, Cousolreziennes
Code postal : 59149
Nb d'habitants en 2017 : 2270
Superficie : 20,98 km2

Mairie de Cousolre : Place Charles de Gaulle

Horaires d'ouverture :
Lundi à Vendredi : 08h30 / 12h00 et 13h00 / 14h00
( Accueil ouvert également de 16h à 17h30 )
Le Samedi : de 09h00 à 11h00

Tél : 03 27 63 20 40
Fax : 03 27 68 52 57

Mail : mairie.cousolre@wanadoo.fr

Office de tourisme : ot.cousolre.free.fr

Musée de la machine parlante à Cousolre

Localisation sur carte du patrimoine de Cousolre : Ici

Cousolre, la commune, Histoire et patrimoine.

Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1836 (textes numérisés)
Cousolre, noms anciens : Curtisolra, 1177, Cart. de l'abb. d'Alne. - Cousorre, 1186, J. de G., ann. du Hain. XII, 339. - Cousores, 1221, Cart. de l'abb. d'Alne. - Cousore, 1349, Pouillé de Cambrai. - Curtis-Solra. - Curtis-Sorra. - Vicus-Sorricus. - Curia-Solduriorum, dans les légendes et chroniques. - Cousors. - Coursorre. - Cousolre, documents divers.
Monuments : Vieux bâtiment appelé Ferme de la Court ou Court Ste Aldegonde, regardé comme les restes du palais de Walbert IV, environné des ruines d'un mur d'enceinte et renfermant un caveau qui, dit-on, a servi d'oratoire à Ste-Aldegonde.
Fonds baptismaux très-anciens. Chapelle du Dieu de Pitié assise sur le mur Nord du cimetière. Eglise construite avant 1600.
Les archives communales de Cousolre renferment des registres de baptêmes qui remontent à l'an 1670.
Faits historiques : Walbert IV, descendant et successeur des comtes, ou plutôt gouverneur du pays qui depuis reçut le nom de Hainaut, habitait au commencement du septième siècle un château bâti à Cousolre par ses ancêtres. Ce prince, d'une naissance illustre, comptait au nombre de ses aïeux Clodion, roi des Francs. Il épousa, vers l'an 610, Berthille, fille de Bercaire, roi de Thuringe, dame pieuse et douée d'une grande perfection, et de cette union naquirent deux filles, sainte Waudru et sainte Aldegonde. La première épousa Madelgaire, puissant seigneur de la cour du roi Dagobert, qui, au retour d'une expédition qui lui avait été confiée par ce monarque contre les Gascons révoltés, fit construire l'abbaye d'Hautmont, et s'y retira du consentement de sa femme. Celle-ci ne tarda pas à suivre son exemple, et fonda le chapitre de Mons, dont elle fut la première abbesse. Sa sœur, sainte Aldegonde, avait aussi consacré sa vie à la piété; recherchée en mariage par un seigneur Anglais, elle s'enfuit de chez ses parens, passa la Sambre et s'établit dans un lieu couvert de bois, nommé Malbode, aujourd'hui Maubeuge, où elle dressa un petit oratoire. Ses père et mère moururent peu de temps après ; se trouvant plus libre, elle se rendit au monastère d'Hautmont, où elle reçut le voile des mains de saint Amand et saint Aubert, évêques, après quoi elle retourna dans son oratoire, et convertit ce simple ermitage en une abbaye de filles nobles, qu'elle dota de tous ses biens. 
Sainte Aldegonde avait établi un couvent de douze religieuses bénédictines à Cousolre, près des tombeaux du comte Walbert et de la comtesse Berthille. Étant allée le visiter en 664, elle y mourut d'un cancer qu'elle portail au sein, et fut inhumée dans cette maison auprès des restes de ses auteurs. Cependant son corps fut transféré à Maubeuge en 690, par les soins de sainte Adeltrude, sa nièce, fille aînée de sainte Waudru, qui lui avait succédé dans la dignité d'abbesse.
Le monastère de Cousolre et l'église qui en dépendait n'existent plus. Ces édifices ont été détruits vers l'an 1550 ; le terrain sur lequel ils se trouvaient conserve encore le nom de Vieux-Moutier.
Ce village dépendait autrefois de la prévôté de Maubeuge. La cure et un bénéfice fondé dans l'église paroissiale étaient à la nomination de l'abbesse du chapitre de cette ville.
Visité, à cause des reliques qu'il possédait, par différents princes, entre autres par Charlemagne et par les archiducs Albert et Isabelle.
En 1186, paroisse du décanat de Maubeuge à la collation de l'abbesse du chapitre qui a conservé de belles propriétés et des droits seigneuriaux sur son territoire jusqu'à la révolution.
De la prévôté de Maubeuge avant 1789.
En septembre 1793, un corps de 10000 Autrichiens et émigrés se présenta pendant la nuit pour cerner Cousolre, où se trouvaient un escadron de cavalerie et un bataillon d'infanterie français ; mais la colonne ennemie destinée à couper les communications au midi étant arrivée trop tard, nos soldats eurent le temps de se retirer sur Solre-le-Château, sans autre perte que celle de quelques hommes.
Personnages marquants : Ste-Waudru, fondatrice du monastère et patronne de Mons, née en 612, et Ste-Aldegonde, sa soeur, fondatrice du chapitre et patronne de Maubeuge, née en 630.
Cousolre a une population de 1226 habitans, dont 30 indigens et 6 mendians.
Cousolre a une superficie de 2069 hectares, ainsi divisés : 1033 en terres à labour, 196 en prés, 555 en bois, 177 en forêt royale, 7 en fonds d'habitations, 50 en routes et chemins, 7 en rivières et ruisseaux, et 44 en terrains incultes.
On y cultive le froment, le méteil, le seigle, l'orge d'hiver, l'avoine, les féveroles, le trèfle et les pois. Ses productions principales sont le méteil et l'avoine. Le village de Cousolre est important par son industrie ; on y trouve six carrières importantes de marbre, 5 scieries de marbre, 2 forges, 1 platinerie, 1 fonderie, 1 moulin à farine, tous mus par l'eau, 6 chantiers à travailler et polir le marbre, une brasserie et 3 ateliers de tisserand.
Hameaux et lieux dits : La Ferme de la Court. Vieux-Moustier. Brunulphe-Champ. Le Terne. Reugnies. Marcigny. Les Haies. La Forge. Les Rosibus. Rouvroy. Les Bois de Forest, de Warennes, des Saules.

Église Saint-Martin de Cousolre
Église Saint-Martin

Eglise de Cousolre, panneau de la chaire.
Un des panneaux de la chaire.

La nef de l'Église Saint-Martin
Le choeur.

En 1784 le chœur est décoré d'un magnifique autel surmonté d'un tableau représentant Ste Aldegonde, d'un tabernacle sculpté tournant, et des orgues.
Son embellissement de terminera en 1791.
En 1860, ajout des tableaux du chemin de croix, les fenêtres du chœur sont ornées de vitraux et le chœur est pavé de marbre. En 1912, l'électricité est installée.
Durant la première guerre mondiale, les allemands percèrent la voûte du porche et les différents étages du clocher pour dépendre les cloches. En 1919, achat d'une grosse cloche puis de deux autres plus petites en 1931.
La réfection totale des peintures intérieures a eu lieu en 2001.

Le maître autel, église de Cousolre
Le maître autel, le tabernacle et le retable.

Le chœur, réédifié en 1617, a été pavé de marbre au XIXème siècle. Ses boiseries sont de 1781. Le maître autel, en marbre rouge, est orné d'un tableau de 1784, consacré à Sainte Aldegonde. Il est encadré des statues de ses parents, Walbert et Bertille, seigneurs de Cousolre au VIIème siècle. Le tabernacle présente la particularité de tourner, ses trois faces étant alors utilisées selon l'année liturgique. L'autel de marbre blanc dédié à la Vierge et celui en marbre rouge voué à Saint Martin ont été placés dans la deuxième moitié du XIXème siècle, alors que la marbrerie se développe considérablement à Cousolre. On peut observer des dalles funéraires du XVIIème et du XVIIIème siècle, d'anciens curés, mayeurs, maîtres de forges. Adossée au mur central Nord, présence d'une épitaphe remarquable d'un « laboureur » de 1627.
Exécutés par les Carmélites du Mans, les vitraux de 1867 représentent différentes scènes de la vie des saints qui ont illustré la paroisse. Le lundi de Pentecôte de l'année 1503, les reliques de Walbert et Bertille furent transférées dans la nouvelle église, et réunies dans une châsse.

Eglise de Cousolre, la voûte.
La voûte et ses poutres sculptées.

Eglise de Cousolre, les arcades.
Les arcades ogivales en pierre bleue.

La nef centrale comprend trois travées dont les arcades ogivales reposent sur des colonnes de type Hennuyer. La charpente s'appuie sur des sablières entaillées d'accolades. Les nervures reposent sur des têtes de poutre à personnages (monstres et personnages agenouillés) et sur des entraits engoulés sculptés de losanges, chevrons, torsades, avec un médaillon central. Le chemin de croix, peint sur toile, date de 1860. Les orgues de 1784, ont été installés par un facteur d'Erquelinnes. Elles ont été rénovées en 1879, 1929 et 1976.

Eglise de Cousolre, angelot.
Détail du retable.

Église Saint-Martin de Cousolre
L'église Saint-Martin à Cousolre.

Statue de St Walbert à Cousolre
Saint Walbert.

Dans l'église Saint Martin vous pourrez y voir de chaque côté du maître-autel les statues en bois de Walbert et Bertille les parents des deux saintes ainsi que le portrait de Sainte Aldegonde en abbesse, peint en 1784.

Église Saint-Martin de Cousolre, Sainte Aldegonde
Sainte Aldegonde

Les fonts baptismaux, église de Cousolre
Les fonts baptismaux.

Taillés en pierre bleue, ils ont été donnés en 1525 par les femmes de la paroisse ainsi que le témoigne l'inscription gothique gravée à la base: L'AN 1 VC XXV DONE P LES FEM
Ils remplacent les fonts romans du XIIIème siècle qui sont aujourd'hui exposés au musée des Beaux-arts de Lille.

La châsse de Ste Bertille et St Walbert
Châsse contenant les reliques de Walbert et Bertille.

La châsse est en forme de coffret reposant sur quatre pieds rapportés. La base, l'entablement et le couvercle sont moulurés. Chaque angle est flanqué de deux colonnettes torses à chapiteau corinthien, dorées. Les arêtes du couvercle ont un décor rapporté d'angelots engainés. La ligne faîtière du couvercle est ornée d'un décor rapporté de C adossés reliant deux toupies, avec une croix tréflée au centre. Des armoiries surmontées d'une couronne en bois peint rapporté ornent le centre de la face antérieure.

Statue de Ste Bertille à Cousolre
Sainte Bertille

Eglise de Cousolre, socle de la chaire.
Statue soutenant la chaire.

Eglise de Cousolre, Vierge.
La vierge et l'enfant.

Eglise de Cousolre, autel de la Vierge.
L'autel de la Vierge en marbre blanc.

Eglise de Cousolre, autel st Martin.
L'autel en marbre rouge voué à Saint Martin.

Eglise de Cousolre, haut du retable.
Partie haute du retable.

Cousolre, village fleuri de l'Avesnois
Cousolre, village fleuri de l'Avesnois

Monument Alfred Jennepin
Monument dédié à Alfred Jennepin.

Alfred Jennepin est né en 1836 à Girondelles dans les Ardennes, et mort à Paris en 1914. Il est inhumé au cimetière communal de Cousolre. Instituteur, puis directeur du pensionnat qu'il a créé, il est l'auteur de " l'histoire de Cousolre" en 1877, de "Notices sur la révolution de 1789 dans le Nord", de "l'Histoire de Maubeuge" en 1909…, mais aussi de traités de grammaire, de mathématiques, d'agriculture et d'horticulture. Membre d'associations scientifiques, historiques, archéologiques… il est officier d'académie en 1881, officier de l'instruction publique en 1888, membre du conseil départemental de l'enseignement primaire en 1893, fondateur et animateur du cours de dessin et de modelage pour adultes, du cercle horticole, des secours mutuels et de la bibliothèque municipale de Cousolre. Son monument a été inauguré le 23 septembre 1923. Il est l'œuvre de l'un de ses amis, Edmond Michel. Le buste en plâtre qui servit de modèle est conservé au musée des vieux métiers et de la vie rurale. Son socle représente la croix de la légion d'honneur, que Jennepin ne reçut jamais mais distinction que le sculpteur avait décidé de lui attribuer. Son inauguration fut le prétexte d'une ample cérémonie, au fil de laquelle des discours fleuves célébrèrent les mille et un mérites du disparu très légitimement d'ailleurs.

La Thure au Marais
La Thure au Marais.

Cousolre, ancienne pompe au Marais.
Ancienne pompe au Marais.

Maison des Conventionnels
Maison des Conventionnels.

En 1794 le quartier général Français était basé à Cousolre, on y trouve encore la "Maison des Conventionnels" . C'est dans cette maison que Saint-Just et Lebas tinrent un conseil de guerre le 27 floréal en l'an II (16 mai 1794) contre les armées autrichiennes, ces dernières tentaient un retour après la défaite de Wattignies en 1793. Les conventionnels adressèrent une proclamation, devenue célèbre, à l'usage des soldats. En gros, ils exhortaient les soldats au courage et à la discipline et promettaient la mort aux déserteurs. Le fait est qu'un mois plus tard c'était la victoire de Fleurus.

Chapelle Saint Walbert
Chapelle Saint Walbert. N50.245452 E4.156427

A proximité de l'ancien Corps de Garde se dresse un bâtiment en pierres et briques de 5m20 sur 5m et d'une hauteur de 3m40 surmonté d'un clocheton couronné d'une croix et d'un coq.
Son aspect actuel date de 1709. Un devant d'autel est posé en 1732. Une chapelle est déjà mentionnée au XIVème siècle. Dépendante de la "Cense de la Cour", elle est propriété des chanoinesses de Maubeuge.  On peut supposer une existence bien antérieure : lieu de culte pour les habitants du château de Walbert et Bertille au VIIème siècle. Les historiens rapportent également que Sainte Aldegonde éleva des monuments à la mémoire de ses parents. Mais Cousolre fut brûlé et ravagé en 1185, 1543, 1690, ce qui laisse peu d'espoir d'en apporter une certitude. Selon une tradition populaire, il faut faire le tour de la chapelle pour aider les enfants à marcher. Il existe également une légende relative à la guérison des maux de tête en invoquant Saint Walbert : " Le maître des chants de Thuin avait pris en cachette quelques particules des reliques de St Walbert, il lui vint de violents maux de tête qu'il en parut enragé. Il rendit son larcin et fut allégé de son mal." Appartenant à la haute aristocratie Franque, le comte Walbert IV vécu au VIIème siècle. Seigneur de Cousolre, sa demeure se situait probablement à l'emplacement de l'actuelle Cense de la Cour. Il épousa Bertille, dont il eut deux filles : Aldegonde et Waudru. Après une existence mouvementée, il se repentit. Il suivit la catéchèse, fit construire un hôpital et une église dédiée à Notre-Dame, et fit distribuer des rations alimentaires et des vêtements pour soulager la misère des paysans.

Le monument aux Morts 14/18
Le monument aux Morts de Cousolre.

En souvenir des 104 victimes militaires et civiles de Cousolre mortes pour la France durant la guerre 14-18, la Commune souhaita élever un monument commémoratif. En mai 1921, un concours est ouvert. En juillet, une exposition publique des projets a lieu en mairie. La maquette d'Emile Pouillon, représentant un soldat surmonté d'une colonne portant un coq remporte les suffrages. 30 tonnes de marbre Lunel ont été nécessaires à l'architecture. La statue est en marbre blanc "Altisimo" (la carrière de Michel-Ange). Tous les ouvriers de la marbrerie participèrent au travail, Jules Pouillon dégrossit les blocs. Arille Fromont, ouvrier des établissements Pouillon, authentique "Poilu" de la classe 16, au 344e Régiment de Bordeaux, servit de modèle. Le monument fut inauguré le 29 Juillet 1923 en présence des autorités militaires et civiles Belges et Françaises, des Anciens Combattants et d'un char d'assaut. Les noms des victimes de 39/45 et d'Outre-mer furent gravés par la suite.

Monument aux morts 1870-1871
Monument aux morts 1870-1871

Chapelle à Cousolre.
Chapelle située rue de Landelies hameau de Marsignies
N50.235255 E4.166287
Niche à Cousolre.
Niche de 1781 dédiée à St Joseph.
Rue St Joseph. N50.244609 E4.144419
La chapelle du Bon Dieu de pitié à Cousolre.
La chapelle du Bon Dieu de pitié restaurée en 2006
Près de l'église. N50.245267 E4.151691.

La chapelle du Bon Dieu de pitié se situe sur le côté de l'église. Elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1953.
Ainsi que le témoigne l'inscription en caractères gothiques gravée sur la dalle à l'entrée, elle a été érigée en 1558, pour servir de tombeau à Jehenne Ramée veuve du mayeur Collart Pollyart et à leur fille Gilliette Pollyart. Elle fut réédifiée en 1785. Elle renfermait un Christ aux liens sculpté en chêne. Il en a été retiré au XIXème siècle, en raison des dégâts causés par les intempéries. Jusqu'au milieu du XXème siècle, on déposait encore des pièces de monnaies dans les mains du Christ, alors relégué dans le porche du clocher. Lors du transfert qui devait le remettre à l'honneur dans l'église, les parties détériorées, dont les mains, devaient être coupées. Les menuisiers du village se refusèrent à "souyi el Bon Dieu". C'est un artisan des alentours qui entreprit le travail, et quelque temps plus tard, il perdit l'usage de ses doigts lors d'un accident. Restauré par les soins des Beaux-arts, le buste « ecce homo » est classé à titre d'objet aux Monuments Historiques en 1971. La statue en pierre peinte qui orne actuellement la chapelle est l'œuvre d'un sculpteur local, Laurent Gobled. Inaugurée le jeudi de l'Ascension 1892, elle est répertoriée à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

Oratoire st Roch à Cousolre.
Oratoire St Roch - 1823
Rue St Roch. N50.249491 E4.155560
Cousolre, oratoire dédié à Ste Aldegonde.
Cousolre, oratoire dédié à Ste Aldegonde.
Situé rue d'Hestrud dans une propriété privée.
Linteau en pierre bleue à Cousolre.
Niche de 1550 avec linteau décoré d'un arc en accolade.
Rue Joffroy. N50.246525 E4.151585
Le musée de la machine parlante

Le musée de la machine parlante a été inauguré le 4 mai 2013 à Cousolre. Il est l'oeuvre de Jean-Paul Maïeu et de sa compagne Magali Barbier. Collectionneur depuis son enfance d'appareils diffuseurs et enregistreurs de la parole et de la musique, Jean-Paul ne voulait plus garder toutes ces merveilles pour lui seul. L'idée et l'envie de faire partager cette passion en créant un musée, lui a pris quand le bâtiment des anciens transports Lacoste mais également ancienne marbrerie Maza fut mis en vente. L'endroit était idéal pour redonner vie à toutes ces machines parlantes.

Musée de la machine parlante


Pendule fabriquée à Cousolre
Pendule fabriquée à Cousolre,
par l'atelier Balduc Frères.

Cousolre fut également connu pour son activité marbrière qui connut son apogée entre 1870 et 1914 avec un maximum de 74 ateliers. Les marbres de Cousolre furent utilisés pour la construction du château de Versailles et de nombreuses œuvres (telles que des cheminées, escalier, salle de bain...) furent exportées dans le monde entier.


Mairie de Cousolre
La Mairie de Cousolre.

La maison commune de Cousolre a été inaugurée le 19 août 1866. A cette occasion, 25 sociétés de musique et de tir à la cible ont participé aux festivités qui ont duré trois semaines. Dotée d'une façade de style Louis XIII, la mairie est construite en pierres d'Ecaussinnes et en briques cuites au bois et au charbon. Les boiseries sont en chêne et en sapin. La cheminée du salon, en marbre rouge royal, nous rappelle qu'en cette fin de XIXème siècle, le village devint prospère grâce à l'industrie marbrière. Sa bibliothèque, dessinée par Jennepin, a été fondée en 1878. En 1895, les réfections et peintures du grand salon ont été entreprises. Pour répondre aux besoins de la population, le conseil municipal a décidé en septembre 1895 la construction d'une salle des fêtes. L'usure des matériaux, l'humidité, les nécessités modernes de fonctionnement justifient d'importants travaux de sauvegarde et de restauration commencés en 1991. En 2002, une fresque peinte dans la salle des fêtes symbolise la vie communale.
La Halle échevinale existait bien avant 1500. Y siégeait "la loi" composée d'un mayeur héréditaire nommé par l'abbesse de Maubeuge, de cinq échevins parmi les riches héritiers et d'un "massard" (trésorier). Le bâtiment couvert d'escalles de bois fut reconstruit en 1699 et brûlé à nouveau en 1776. Il servait également d'école. Complètement disparu au milieu du XIXème siècle, son emplacement figure sur les premiers plans cadastraux. Le premier acte communal, un échange de terrain sur la Grand'place, est daté de 1280.

Le kiosque de Cousolre
Le kiosque

Lieu des réjouissances villageoises, le kiosque actuel, inauguré le 24 mai 1908, remplace un kiosque en bois détruit par une tempête de neige dans les années 1903-1904. Il est dédié aux prestations musicales de notre Philharmonie, de la chorale et des invités lors des ducasses et commémorations. Cet édifice, à la fois solide et gracieux, de 26,10 mètres de circonférence, est témoin du savoir-faire des artisans du village. Le soubassement de forme octogonale, ainsi que l'escalier majestueux, en pierre de Soignies, sont l'œuvre des tailleurs de pierre de l'atelier Vienne (devenu aujourd'hui le restaurant le Viennois). Nous devons les huit colonnes en fonte aux fondeurs des établissements Décamps, et les balustrades en fer forgé aux forgerons de chez Dandoy.

La maison du Patrimoine
La maison du Patrimoine

Cette imposante bâtisse, millésimée 1621, témoigne de la vie spirituelle et temporelle de Cousolre. En 1523, le Curé Brunebarbe lègue la maison qu'il habite et le jardin à la paroisse. L'état des rentes de 1670 atteste son emplacement actuel. Au sud le jardin est traversé par le rie de Millon, un pont donne accès à une houblonnière (actuellement le collège et l'école). Un incendie en 1776 ravage 40 maisons environnantes, dont le presbytère. Probablement restauré, l'immeuble présente au sud une façade en pierres ajustées, semblable aux demeures villageoises de la fin du XVIIIème siècle, de même que la disposition intérieure. Les caves incluaient une vaste citerne et un four à pain, sans oublier un réduit pour élever les cochons. En 1793, les biens dits nationaux qui servaient de rentes sont vendus. Le curé Valenduc est arrêté en 1795 (Il est emprisonné 6 mois à Avesnes). La maison curiale est achetée par un agent municipal en 1798. Après le Concordat, un curé est nommé en 1805. La commune achète le bâtiment en 1817. Quelques 25 prêtres se succéderont jusqu'en 1994, date à laquelle l'archevêché résilie la location symbolique. Toutes les municipalités apportent une amélioration matérielle à cette antique demeure. En 1895, la façade est crépie en échange de la destruction du bûcher (pour agrandir la place). En 1952, le carrelage en marbre rouge de Phillipeville remplace les carreaux de terre cuite rouge. Sans omettre les bénévoles pour les peintures, l'électricité, l'eau, le chauffage. A la fin des années 90, le conseil municipal décide d'utiliser le bâtiment comme vitrine touristique frontalière sous la dénomination "Maison du Patrimoine". Les travaux de restauration valorisent la pierre bleue du pays. L'inauguration officielle a eu lieu le 9 septembre 2005. L'ancien presbytère abrite désormais l'Office de Tourisme du Nord-Est Avesnois, une galerie d'art, un cyber centre et une salle de séminaires.

L'écluse de l'étang fédéral
L'écluse de l'étang fédéral

Etang fédéral
L'Etang Fédéral.

Créé en 1972, l'étang fédéral est alimenté par la Thure. C'est un vrai havre de paix pour les promeneurs et un paradis pour les pêcheurs.

Cousolre,village fleuri
Fleurissement au centre ville.

chapelle Notre-Dame de guérison
Chapelle Notre-Dame de guérison après restauration.
N50.246898 E4.145934

Sur la partie la plus élevée du tertre, dominant le village, se dresse depuis plus de 300 ans la chapelle Notre-Dame de guérison. Entretenu par le voisinage, cet édifice sans prétention, dans son état actuel date de 1784. Il nous rappelle probablement un cas de lèpre apparu à Cousolre quelques 200 ans auparavant. Selon Jennepin, en 1548, une " maladrerie" fut édifiée après 5 jours de travail d'un manouvrier : enduite de chaux, comportant deux portes ou une porte à double battants, couverte de paille de seigle reliée par des tiges d'osier, reposant sur une charpente en bois. Ce bâtiment pouvait ressembler à la chapelle actuelle. Le chauffage était assuré par une cheminée alimentée par du bois. Un mobilier sommaire assurait le confort de la lépreuse qui y fut confinée. Cette portion du territoire qui prit le nom de "Terne de la maladrerie" fut relativement bien peuplée et active. En 1689, une dizaine de propriétaires sont cités, cultivant de petites portions de terre exploitant des parcelles le long du chemin d'Aibes. Les voies d'accès ne devaient être que des piedsentes. Ce n'est qu'en 1722 qu'un chemin reliant le Terne au Mont fut ouvert. Au siècle dernier, il est encore signalé comme très encaissé et ne convenait pas au trafic de plus en plus intense.

Chapelle à Cousolre.
Chapelle située au hameau de Reugnies.
N50.241520 E4.183028
Chapelle Ste Aldegonde à Cousolre.
Chapelle Ste Aldegonde, rue du même nom.
N50.243595 E4.155190
Chapelle Saint Roch
Chapelle Saint Roch

Le culte de ce Saint, très populaire dans les Pays-Bas Espagnols auxquels le Hainaut appartenait, se manifeste à Cousolre. En 1732, une statue se trouvait dans l'église paroissiale. La petite chapelle, datée de 1823, rappelle la protection demandée par le milieu rural pour les bouviers et leur bétail. En 1861, sur l'initiative de la Société des Archers dite de St Roch, une souscription fut ouverte dans la commune pour l'érection d'une chapelle plus vaste, témoignage des dernières épidémies de choléra au XIXème siècle.
Lors des travaux de restauration en 1989, on découvrit dans les fondations de l'escalier attenant une autre chapelle, plus petite, datant de 1823. Sa sauvegarde s'imposa. L'oratoire fut réinstallé à côté de la chapelle qui l'avait remplacé en 1861.

Oratoire à Cousolre.
Chapelle-oratoire Notre Dame de Walcourt.
N50.246691 E4.150904
Niche à Cousolre.
Niche située derrière l'église dédiée
à ND de Miséricorde.
N50.245174 E4.151966
Cousolre, niche située hameau des Haies.jpg
Niche située Hameau des Haies

Pont de reugnies et la hante
Le Pont Couroux à Reugnies

Vue du village
Vue du village

Fleurissement à Cousolre.
Fleurissement dans le village.

Ancien moulin de Cousolre
L'ancien moulin à vent

Moulin du Siroue
Ruines du moulin.

Vue aérienne de Cousolre
Photographie aérienne du centre ville de Cousolre.

Paysage au hameau de Reugnies à Cousolre
Paysage au hameau de Reugnies à Cousolre.

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Elisabeth Legenne, Mélanie Bertrand, Gérard Lemaire, Mickaël Tilmant, Sylvie Meunier, Bienvenue à Cousolre
et Alain Pannier ont contribué à la réalisation de cette page.

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