L'Avesnois

ses villes, ses villages
Blason de Boussois
Boussois
Habitants : Beuxéidiens, Beuxéidiennes
Code postal : 59168
Nb d'habitants en 2017 : 3231
Superficie : 6,29 km2

Mairie de Boussois : 1 place du 8 Mai 1945

Horaires d'ouverture :
Du Lundi au Vendredi:
de 08h30 à 12h00 et de 13h30 à 18h00
Samedi: de 09h00 à 11h00

Tél : 03 27 68 93 48
Fax : 03 27 68 53 80

Mail : mairie@boussois.fr

Site de la mairie de Boussois : www.ville-boussois.fr

Musée de la Mémoire Verrière de Boussois

Localisation sur carte du patrimoine de Boussois : Ici

Boussois, la commune, Histoire et patrimoine.

Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1836 (textes numérisés)
Boussois, noms anciens : Xe siècle, Buxeide. - Boussoit, 1133, Tit. de Saint-Aubert. Le Carp. Pr. II, 82. - Bussoi, 1184, id , id. II, 21. - Boussoi, 1186, J. de G., ann. du Hainaut, XII, 339. - Bussetum, 1201, 1er Cart. du Hainaut. - Buxeria , 1211, cart. de l'abb. d'Alne. - Boussoy, 1292, Tit. de Saint-Aub. Le Carp. Pr. II, 37. - Boussois, 1299, id., id. II, 39. - Boussoit, 1740. document typographique.
Monuments : Voie romaine de Bavai à Trèves, nommée la Havette; à diverses époques, on y a trouvé des constructions, des médailles et des monnaies romaines.
Au moyen-âge, deux maisons fortes : celle de la Motte et celle du Fagnet ; on en retrouve à peine des traces.
Faits historiques : En 974, Othon ler avait donné le comté de Hainaut à Garnier et à Rainaud, au préjudice des deux frères Lambert et Renier qui en jouissaient. Ceux-ci se réfugièrent auprès de Lothaire et profitèrent de la mort d'Othon pour faire la guerre à Garnier et à Rainaud; ils les défirent et les tuèrent dans un combat sanglant, près de Péronne, après quoi ils s'emparèrent du château de Boussois, d'où ils ravageaient la Basse-Lorraine et le Hainaut. Après la bataille de Péronne, Othon II, qui venait de succéder à son frère, donna le comté de Hainaut à Godefroy et à Arnould, fils du sieur de Rumigny, et les aida à chasser Lambert et Renier du château de Boussois, qui fut rasé. (Lelong, Histoire du Diocèse de Laon).
Possession de l'église confirmée au chapitre de Maubeuge, en 1171, par le pape Alexandre III. Paroisse desservie par le curé de Recquignies.
La seigneurie appartenait, au XIIIe siècle, à Gérard de Jauche, seigneur de Gommegnies .
La terre de Boussois appartenait, en 1295, à Jean Sausses, chevalier; c'est ce que nous apprennent plusieurs actes de l'époque. Le 2 août 1305, ce même Jean Sausses, sire de Boussois, fut témoin à un accord par lequel Jean, duc de Lothier, de Brabant et de Limbourg; Robert, comte de Flandre, et Guillaume, comte de Hainaut, convinrent, pour terminer leurs différends, que l'évêque d'Utrecht et les prisonniers de part et d'autre seraient délivrés et les otages estimés par quatre chevaliers.
En 1327, Jean, sieur de Boussois, reçut du comte de Hainaut la terre de Feignies, sous la condition que le comte et ses successeurs pourraient la lui retirer quand ils le jugeraient à propos.
Les fief, ville et château de Boussois passèrent, en 1333, à Watier du Bois de Haynne, fils de Huon, à qui ils étaient échus par la mort de Jean, dit Sausses, seigneur de Boussois.
Elle passa au XVIe siècle aux seigneurs de Sivry, puis aux marquis de Wargnies, dont l'un la vendit, en 1688, au chapitre de Maubeuge.
Plusieurs fiefs importants , entre autres celui de la Motte, relevant de la terre d'Aymeries, ainsi que la seigneurie du Fagnet, possédée longtemps par la famille d'Esclatière, existaient dans ce village.
Saccagé, en 1677, par les Impériaux.
Occupé, en 1793 et 1794, par les Autrichiens. Le 24 mai 1794, les Français cantonnés à Recquignies jetèrent, d'après l'ordre du représentant du peuple Laurent, quelques bombes sur le village de Boussois et l'incendièrent. A la même époque les Autrichiens, qui y étaient cantonnés, se retirèrent après avoir ravagé les récoltes et se dirigèrent sur Gliswelles, où ils livrèrent combat au général Gouvion, qu'ils défirent et qui fut tué dans l'action.
Boussois, qui n'avait pas 100 habitans au commencement du 18e siècle, en compte aujourd'hui 355, dont 20 indigens et 10 mendians.
La superficie de son territoire est de 636 hectares, savoir : 493 en terres à labour, 109 en prés, 5 en terrains plantés, 1 en bois, 5 en landes, 2 en fonds d'habitations, 16 en routes et chemins, et 5 en rivière.
On y récolte le froment, le méteil, le seigle, l'orge, le colza, le lin, l'avoine, les féveroles et les vesces.
Ses produits principaux sont le blé, le lin et le colza. Il existe deux carrières de pierres bleues et trois ateliers de tisserand.
Hameaux et lieux dits : Le Fagnet. Le Bois d'Hourdain. La Jonquière. La Couture Maille. La Motte. Derrière la Motte. Bernibus. Les Warimetz. Les Grands Prés.

Eglise de Boussois
Le chevet de l'église de Boussois.

Fresque murale de l'église de Boussois
Une des fresques murales réalisées par Henri Lafitte.

Eglise de Boussois: les fonts baptismaux
Les fonts baptismaux

Niche située à l'arrière de l'église de Boussois.
Niche située à l'arrière de l'église.


Boussois sur les albums de Croÿ.
Boussois sur les albums de Croÿ.
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Eglise Saint-Martin de Boussois
Eglise Saint-Martin dite Notre-Dame des Glaces.

Dans les années 1920, la ville de Boussois est le centre d'une des plus importantes manufactures de verre d'Europe. Après la destruction de l'église, suite au siège de Maubeuge pendant la première guerre mondiale, les ouvriers offrent de construire un nouvel édifice religieux. Les architectes maubeugeois Henri et Jacques Lafitte vont mettre en oeuvre les techniques maîtrisées par cette main-doeuvre hautement spécialisée : maçonnerie, parement, décor intérieur, mobilier, objets de culte, seront tous réalisés en verre. Si l'église, dans son aspect extérieur, n'offre pas de caractère remarquable, l'intérieur mérite une attention particulière malgré des transformations dont, notamment, la verrière de la nef, remplacée par un plafond. C'est l'unique édifice religieux construit par les architectes Henri et Jacques Lafitte dont l'activité a pourtant été féconde dans le Val de Sambre. Ils ont également conçu le maître-autel (détruit), la chaire de vérité (disparue), les confessionnaux et les fonts baptismaux. Henri Lafitte réalisa les fresques murales de la nef et du choeur en 1928-29.
C'est la Verrerie des Glaces qui en était propriétaire quand, en 1970, elle se résout à s’en séparer et la vend pour le franc symbolique au Diocèse ... qui la revend à la municipalité pour l'Euro symbolique... Épargnée de justesse, comme toute l’église, par l’association de sauvegarde de Boussois, créée il y a quelques années, lorsque l’édifice religieux a dû fermer pour des raisons de sécurité...on ne peut que les saluer et les remercier du sauvetage de ce monument Art-Déco.
Les vitraux ont été remplacés en 1987. Précisions : construite en 1928 l'église en totalité (cad. AK 150) est inscrite aux Monuments historiques par arrêté du 6 janvier 2005.

Eglise de Boussois
L'église vue des berges de la Sambre.

Boussois cloche Claire Alfreda
La cloche Claire Alfreda.

Installées en 1928, année de la construction de l’église, Claire-Alfreda, 280 kg et sa grande sœur, Jacqueline, qui en pèse près du double, ont repris du service en 2013 après neuf années de silence dû à la fermeture de l'église et à sa restauration.

Ste Aldegonde dans l'église de Boussois.
Ste Aldegonde.

Eglise de Boussois
Le plafond a remplacé la verrière.

Croix lumineuse de l'église de Boussois.
Croix lumineuse de l'église de Boussois.
La croix lumineuse de l'église de Boussois fut réalisée par le maître verrier Gaétan Jeannin et Mlle S. Charlemagne.
Cette dernière réalisa également le chemin de croix.
Croix lumineuse de l'église de Boussois.


Croix lumineuse de l'église de Boussois.


Ancienne église de Boussois
L'ancienne église de Boussois détruite durant la première guerre mondiale lors du siège de Maubeuge .

Chemin de halage à Boussois
La Sambre et le chemin de halage à Boussois.

La place de Boussois, l'église et le foyer des travailleurs.
La place de Boussois, l'église et le foyer des travailleurs.

Monument aux morts de Boussois
Monument aux Morts de Boussois
dédié aux combattants tombés en 14/18.
Mémorial à Boussois
Monument élevé à la mémoire des 16 civils fusillés sans jugement devant leurs femmes, enfants et amis
le 6 septembre 1914.
Fleurissement à Boussois
Fleurissement devant l'école Casanova.

Kiosque de Boussois

Sur la place Gambetta, point central de la cité, se dresse un joli kiosque à musique de forme octogonale (1949). Il est bâti en acier sur un socle en béton et est recouvert d’ardoises. La finesse de ses éléments accentue l’effet de légèreté de l'ensemble.

Kiosque de Boussois
Kiosque à musique construit vers 1930.
Cité du Maroc, Place Raymond Poincaré.
Chapelle à Boussois.
Chapelle située rue Moronval.
N50.291536 E4.039477

La mairie de Boussois
La Mairie de Boussois

Monument aux Morts à Boussois.
Monument aux morts de Boussois dédié aux combattants tombés
lors des guerres de 39/45 et d'Algérie 54/62.
Maison citoyenne de Boussois
Maison de la citoyenneté.

Le foyer à Boussois

Le Foyer des Travailleurs de Boussois date de 1928. Là encore, M. Despret fut à l’origine du projet. L'architecte, M. Six, sut traduire avec élégance les plans dessinés par le directeur de l’usine. On y trouvait une salle des fêtes, une salle de lecture, une bibliothèque ainsi qu’une salle où étaient dispensés des cours professionnels. A l'étage, plusieurs chambres étaient réservées aux jeunes ingénieurs de passage. Le Syndicat ouvrier, qui y disposait d'une salle de réunion, s'est vu confier la gestion de cet équipement. On y organisait des bals et diverses cérémonies. On y a également projeté gratuitement des films muets. Après la seconde guerre, le cinéma est devenu commercial. Cédé à la commune en 1993 pour le franc symbolique, le foyer retrouve aujourd'hui une vocation sociale et culturelle : bibliothèque, espace enfance, etc. Une exposition permanente sur la Mémoire verrière devrait également y être accueillie.

Halte fluviale à Boussois
La halte fluviale sur la Sambre

Sculpture en mosaïque à Boussois
Poisson recouvert de mosaïque situé en bord de Sambre.

Chapelle à Boussois.
Chapelle en pierre bleue qui demande à être restaurée.
Rue Anatole France. N50.288817 E4.051175
Chapelle à Boussois.
N.D des Affligés. N50.288801 E4.052852
Rue A. France / Chemin des Marpigneaux.
Cylindres de laminage à Boussois.
Cylindres utilisés pour le laminage du verre. (Derrière l'église)

Glaceries de Boussois

Avant 1910, les " Glaces de Boussois " édifient les logements de la Cité du Maroc sur le modèle de la cité-jardin. Les premières maisons seront occupées vers 1911. Leur architecture en briques et le confort qu’elles offrent sont vraiment remarquables pour l'époque. Les plus imposantes d'entre elles abritent quatre logements.

Un ensemble de 15 maisons, divisé en 3 ou 4 groupes est conçu en 1900 et construit en 1901. Dès 1902, un propriétaire propose de construire 20 à 25 maisons, dont 17 sont réalisées en 1906. Le nombre est insuffisant pour les dirigeants de l'usine qui souhaitent construire une cité de 20 logements, dont ils confient le projet à M. Thibault, dessinateur au bureau d'études de l'usine. Il est probable que l'architecte des communes Armand Lemay, installé à Lille, ait été consulté ; les archives conservent en effet des plan-type de maisons d'ingénieur - conformes à ceux de la cité - signées par lui et datées de 1912 . Les premières maisons sont occupées dès 1911, leur construction se prolongeant jusqu'en 1914. Après la Première Guerre mondiale, les habitations sont remises en état et le programme de construction est poursuivi, permettant de loger 1235 habitants dans 330 maisons en 1934. Un kiosque est construit sur la place de la cité. Les documents d'archives concernant les maisons d'ingénieurs (série de 4) laissent à penser que c'est l'architecte Six, qui en est le maître d'oeuvre en 1948-1949.

Les premières maisons de la cité ont été construites sur un terrain de forme triangulaire, découpé en îlots de formes et de tailles différentes. Le plus grand est composé d'environ 60 maisons disposées en alignement, par série de 6, le long de l'avenue Gambetta. Les autres îlots sont composés de maisons implantées de manière aléatoire ; les maisons isolées ou regroupées par 2 sont situées aux angles, les séries de 2 ou 4 forment les alignements. Toutes les maisons sont construites en brique, couvertes d'un toit à deux pans ou à demi-croupe (maisons d'angle) en tuile. La série de 15 maisons en alignement donnant sur la rue Eugène-Chimot, construites en 1923, sont en brique et couvertes d'un toit à longs pans en tuile. Les 4 maisons d'ingénieurs, construites en 1948, sont isolées sur des parcelles individuelles, à l'est de la cité. Elles sont en brique et enduit, couvertes d'une croupe en ardoise.

La Glacerie de Boussois

Coulée aux glaces de Boussois

Musée de la Mémoire Verrière de Boussois

Il est intallé dans la Maison de la Citoyenneté et retrace l'Histoire du verre à Boussois (Toutes les infos en suivant le lien situé en haut de page)

Musée de la Mémoire Verrière de Boussois.
Blocs de fonds de pot de la halle. Coulée de dalle rouge

Musée de la Mémoire Verrière de Boussois.
Outillage destiné à la manipulation des plaques de verre.

Musée de la Mémoire Verrière de Boussois.
Pots de coulée miniature réalisés à Boussois à l'occasion de journées portes ouvertes au début des années 1960.

Le Fort de Boussois

L'ouvrage de Boussois est un ouvrage fortifié de la ligne Maginot. Il s'agit d'un petit ouvrage d'infanterie (de quatrième classe, fort à cavalier et à batterie haute. Casernement pour 2 compagnies.) comptant trois blocs. Construit à partir de 1934, l'ouvrage a été abimé par les combat de mai 1940.

Fort de Boussois


Maison de la cité du Maroc à Boussois

Cité du Maroc à Boussois

La Glacerie de Boussois, filiale de la Glacerie de Charleroi, est construite par Jules Hénin en 1899. En 1908, l'usine de Boussois fusionne avec celle de Jeumont, fondée en 1858 par Hector Despret, devenant la Réunion des glaces et verres spéciaux du Nord de la France. L'usine a été construite d'après des plans de M. Devreux, entrepreneur général des bâtiments. Le directeur, Georges Despret, souhaite être à la pointe de la technologie et installe un outillage perfectionné permettant de produire des glaces polies ; des fours Siemens, chauffés au gaz, pouvant contenir 16 pots, 48 carcaisses (fours de recuisson) et une plate-forme à polir. En 1912 est installé un stracou, nouveau procédé de recuisson continue, produisant des verres de 30 m², suivi d'une galerie de 120 m de long. Pendant la Première Guerre mondiale, l'usine est vidée de son matériel. En 1919, la remise en état et la reprise de l'activité se font rapidement, au dépens de celles de Jeumont et de Recquignies. En 1921 est installé un appareil de douci poli continu, dont Georges Despret fut l'inventeur en 1897. Un hall d'expédition de 30 m de long, à charpente en bois, est construit en 1935. Une seconde halle lui a été adjointe, à charpente métallique, après la Seconde Guerre mondiale, au moment de la reconstruction de l'usine, qui regroupe la production de verre poli et des verres spéciaux des usines de Jeumont et de La Longueville non reconstruites. En 1955, la société devient Glaces de Boussois, installe le tween (adoucissant des deux faces du verre), puis devient Boussois-Souchon-Neuvesel en 1966. A ce moment, l'entreprise remplace le tween par un float-glass, qui est adjoint d'un second en 1979, ce qui met fin à la fabrication du verre en pots. En 1982, Boussois devient une filiale de Pittsburgh Plate Glass, puis l'usine fusionne avec le groupe Glaverbel en 1998, appartient aujourd'hui au groupe japonais AGC.

Musée de la Mémoire Verrière de Boussois.
Moule en bois destiné à la fabrication des pots de coulée

Musée de la Mémoire Verrière de Boussois.
Presse pour glace latérale avant (Opel Calibra)

Fort de Boussois

Le bloc 1 sert de casemate d'infanterie flanquant vers l'ouest. Il est armé avec un créneau mixte pour JM/AC 47 (jumelage de mitrailleuses et canon antichar de 47 mm), un autre créneau pour jumelage de mitrailleuses, une cloche d'arme mixte et une cloche GFM B (guetteur et fusil mitrailleur).
Le bloc 2 sert de bloc-tourelle d'infanterie, avec une tourelle pour deux armes mixtes et une cloche GFM B.
Le bloc 3 sert de casemate d'infanterie flanquant vers l'est. Il est armé avec un créneau mixte JM/AC 47, un autre créneau JM, une tourelle pour une arme mixte, un mortier et deux cloches GFM B (dont l'une sert d'observatoire avec un périscope).




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Sources : Wikipédia, Ville de Boussois
"Albums de Croÿ, Tome IX, Comté de Hainaut VI, Editions du Crédit Communal de Belgique"

Claudie Péan, Daniel Gilloteau, Jean Claude Richard et Sylvie Meunier ont contribué à la réalisation de cette page.

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