Il devait y avoir autour de 80 moulins à vent dans l'Avesnois vers la fin du XIXème siècle. Il ne subsiste aujourd'hui que deux moulins-tour restaurés, un transformé en habitation, six autres
sont en ruine. Les moulins à pivot, ont tous disparu. Des recherches sur le cadastre m'ont permis d'en retrouver une soixantaine qui sont maintenant localisés en vue satellite. Pour cela, il m'a fallu consulter au bas mot 2000 cartes, mais il est probable, malgré tout, qu'il en manque quelques uns, certaines cartes étant peu lisibles.
Sur cette page, je me suis particulièrement intéressé à l'Histoire et au fonctionnement des moulins à pivot de l'Avesnois dont on peut voir, pour certains d'entre eux, la représentation sur les albums de Croy.
Les textes résumés ci-dessous sont tirés de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert éditée de 1751 à 1772
Comme son nom l'indique, le moulin à pivot était composé d'une assise ancrée au sol, comprenant l'axe central. C'est l'ensemble du corps du moulin qui devait être orienté, ce qui n'était pas une mince affaire pour le meunier qui n'avait que sa force physique pour effectuer cette opération lorsqu'il n'avait pas d'âne à sa disposition. Il utilisait pour cela le gouvernail du moulin aussi appelé queue ou guivre. Elle porte un escalier muni d'une rampe et s'appuie, au repos, sur une chèvre formée de deux pièces de bois assemblées en croisillon. Pour tourner le moulin face au vent, le meunier faisait tomber la chèvre à l'aide du bâton de chèvre, barre de fer ronde utilisée comme levier. Arc bouté au sol, il devait alors utiliser toute son énergie pour faire tourner le moulin jusqu'à la position souhaitée. Afin de ne pas glisser, des pierres étaient enfoncées dans le sol, de façon à ce qu'elles servent de cales lors de la manoeuvre.
Le cabestan, fut une avancée considérable pour les meuniers. Comme on peut le voir sur la vue ci-contre, des pieux étaient ancrés en terre tout autour du moulin, le cabestan étant arrimé à l'un d'entre eux et la queue du moulin recevant l'attache de la corde. Il restait alors au meunier à enrouler la corde autour de l'axe du cabestan, pour orienter son moulin. Le cabestan pouvait aussi faire partie intégrante de la queue, le crochet étant alors arrimé aux pieux.
Le corps du moulin appelé cage repose sur l'ensemble des pièces formant l'embase et sur le sommier, grosse poutre de bois traversant le moulin et s'appuyant sur le pivot ou bourdon, qui est une très imposante pièce de bois carrée d'environ soixante centimètres de côté, dans sa partie inférieure, puis cylindrique jusqu'à la poutre maîtresse, où son extrémité est cerclée par une frette. Il est maintenu par des faux pieds ancrés dans les soles. La chaise rend solidaires bourdon et faux pieds, permettant ainsi une répartition du poids du moulin sur l'ensemble de l'assise. Le palier inférieur, ou couillard, pièce abondamment graissée au suif est fixé au centre du plancher du moulin. Une frette métallique fixée sur la chaise, limite le frottement lors de la rotation. Les soles reposent sur des dés maçonnés plus ou moins hauts, parfois entourés d'un mur pouvant servir d'entrepôt.
Avant l'invention du blutoir, c'est le paysan qui triait chez lui sa mouture dans un cylindre incliné inclus dans un meuble nommé "moulin". Ce meuble figurait à côté du pétrin et du four domestique dans les fermes.
La lanterne permet de passer d'un mouvement de rotation horizontal transmis par l'arbre moteur et le rouet à un mouvement de rotation vertical qui entraîne les meules. Elle reçoit le gros fer dont l'extrémité forme une fourchette qui vient s'emboîter sur l'anille, pièce de fer en forme d' X fixée dans un logement de même forme sous la meule tournante et percée d'un trou carré dans lequel s'encastre le petit fer. Les chevilles de la tourte fixée au petit fer permettent de transmettre au bâton KL les secousses qui agitent le blutoir séparant ainsi le son de la farine. La trempure reliée au petit fer permet via un système de leviers de régler l'écartement des meules.
Le boîtillon est une pièce de bois qui remplit le trou de la meule inférieure et au travers duquel passe le petit fer.
La trémie, dont les dimensions sont variables, (1,2 m au carré sur 1 m de profondeur en moyenne) est de forme pyramidale. Une petite trappe située à sa base, juste au dessus de l'auget permet de libérer le grain après le remplissage.
L’auget a lui aussi des dimensions variables, environ 1 m de long, 40 cm sous la sortie de la trémie et 20 cm au bas de la goulotte où son prolongement formant un bras touche le gros fer qui est carré, mais qui peut aussi à cet endroit être renforcé par des morceaux de métal de façon à obtenir l'effet d'une came. Cette partie du gros fer est appelée babillard ou frayon. Ce contact provoque des secousses qui font descendre le grain vers l'oeil de la meule (oeillard) et donnent le tic-tac du moulin par lequel le meunier s'assure à l'oreille du bon rythme de rotation de la meule, indispensable pour la conduite de la machine.
Un dispositif actionné par une corde (BC-CE) permet d'éloigner ou de rapprocher le bras de l'auget, du babillard, ce qui en augmentant ou en diminuant les secousses régule le débit du grain vers l'oeillard.
Un autre dispositif appelé Baille-blé est utilisé pour contrôler le débit de grain. Il est composé d'une cordelette reliée à une petite roue de bois crantée que l'on peut bloquer dans la position choisie : la tension de la cordelette détermine l'inclinaison de l'auget et donc le débit du grain dans l'oeillard.
La clochette permet d'alerter le meunier lorsque la trémie est presque vide. Elle est reliée par une corde (6) à une petite pièce de bois (2) placée entre le gros fer et la trémie. Une seconde corde (1) fixée à la pièce de bois entre par un trou dans la trémie. A son extrémité est fixé un flotteur (guenillon) le plus souvent un morceau de linge. Lorsque l'on met le blé dans la trémie le flotteur est entraîné par le grain ce qui a pour effet de faire remonter la pièce de bois le long de son axe l'empêchant ainsi d'être au contact de l'ergot (4) fixé sur le gros fer. A l'inverse, lorsque le blé arrive au niveau du guenillon, la pièce de bois redescend au niveau de l'ergot qui tape la pièce de bois à chaque tour ce qui provoque un mouvement qui tire sur la corde et actionne la sonnette. Selon l'agencement du moulin, la sonnette pouvait être reliée directement au flotteur et descendre au contact de l'ergot lorsque le guenillon remontait.
Les meules, vont toujours par deux et peuvent avoir 1, 8 m de diamètre.
- en dessous, la meule "dormante" ou "gisante" est fixe.
- au dessus, la meule "vivante" ou "volante" tourne.
Les surfaces opposées des deux meules entre lesquelles le blé est moulu, ne sont pas planes et l'espace entre les meules se réduit de plus en plus en allant vers l'extérieur. Cet espace plus important qui se trouve au centre, permet au blé qui tombe de la trémie de s’insinuer jusqu'aux deux tiers du rayon des meules, où il commence à se rompre, l’intervalle des meules n’étant à cet endroit que des deux tiers ou des trois quarts de l’épaisseur d’un grain de blé. On augmente ou on diminue cet intervalle selon que l’on
souhaite que la farine soit plus ou moins grosse en abaissant ou en élevant la trempure.
La trempure, est un système de leviers qui permet l'écartement des meules à la demande. Le réglage de cet écartement conditionne la finesse de la mouture.
L'archure est un coffre en bois qui entoure les meules afin d'éviter que la farine ne se répande dans tout le moulin.
La anche est un conduit incliné qui permet l'écoulement de la mouture vers la huche ou le blutoir.
La huche est une caisse en bois destinée à recevoir la mouture.
Le blutoir est un tamis mécanique inventé en 1552 en Allemagne selon Cardan (1501-1576) en forme de long cylindre (ou de prisme polygonal) incliné, couvert de tamis de soie de finesses progressives.
Pour utiliser le blutoir, la anche est dirigée vers l'entonnoir (C) de façon à ce que la farine qui sort des meules entre dans la chausse du blutoir. Les chevilles de la tourte qui tourne avec la meule supérieure, éloignent à chaque contact l’extrémité K du bâton KL, ce qui entraîne un mécanisme qui transmet des oscillations horizontales répétées quatre fois par tour de meule. Ces secousses, font que la farine mêlée au son, qui est entrée par l’entonnoir de la chausse, passe au-travers du tamis, et tombe dans la huche, le son beaucoup plus gros, sort par l’ouverture annulaire
et est récupéré dans des sacs.
L'arbre moteur (56), fait une soixantaine de centimètres de diamètre. Il est incliné afin d'éviter la rotation du corps du moulin lorsque les ailes tournent.(anti-couple). Le collet de l’arbre tournant pose à l'avant sur un palier en marbre (50) constamment graissé. De façon à ce que le bois ne soit pas en contact avec le marbre, des lamelles de métal (bien visibles sur le dessin) sont encastrées dans le collet. A l'arrière, il tourne dans un ensemble de pièces appelé prison.(51 52 54) composé d'un palier en marbre qui reçoit le petit collet de l'arbre tournant, le palier de heurtoir et le heurtoir. Deux cavités, disposées perpendiculairement, sont creusées en bout d'arbre, elles reçoivent les mats des ailes qui sont calés à l'aide de coins en bois. L'extrémité de l'arbre moteur est protégé par une frette métallique afin d'éviter qu'il se fende sous l'effort de la torsion engendrée par la rotation des ailes, les angles peuvent également recevoir des cornières en acier. Plus tard, la tête de l'arbre sera remplacée par une pièce en fonte.
Le rouet est la grande roue en bois, dentée, destinée à transmettre le mouvement. Elle fait entre 1,5 et 2,5 mètres de diamètre. Les dents (alluchons) sont en bois dur (cormier ou frêne), et sont au nombre de 90 environ pour les plus grandes roues. La jante du rouet est légèrement évidée de façon à recevoir le frein (65) composé d'une lame en acier souple, sur sa partie supérieure. Ce frein est commandé par une perche de chêne de
plusieurs mètres de long. Il sert à empêcher les ailes de tourner lorsque le moulin est à l'arrêt Le rouet entraîne la lanterne (K) et le système de montée des sacs de blés (h k g q). Ce mécanisme peut également être utilisé lorsqu'il n'y a pas d'activité de broyage. Il suffit pour cela de "débrayer" le hérisson (h) pour que la manoeuvre puisse s'effectuer à la main. En fonction de l'époque de construction, la lanterne aussi appelée pelote peut être en fonte ou en bois. Elle possède entre sept et quinze dents. L'axe du pignon au sommet est maintenu par une pièce de bois appelé poêlier. L'axe, appelé gros fer (b), commande directement les meules.
Le moulin de la Parapette à Marpent est l’un des rares moulins à vent de l’Avesnois encore debout. Il date de 1789 et sa mise en service de 1790. Juché sur la colline de la Parapette, sa silhouette domine le village et se trouve dans la perspective de la route expresse Maubeuge-Jeumont. Outre ce potentiel de valorisation paysagère, le moulin présente la particularité, unique dans le Nord Pas-de-Calais, d’avoir été équipé du système Berton dont les ailes, à l’image des moulins vendéens, ne sont plus recouvertes de voilures mais fonctionnent comme des persiennes, actionnées de l’intérieur. Pour cette raison, et comme tous les moulins qui ont adopté le système de l’ingénieur Berton au milieu du XIXème, le moulin de la Parapette a été légèrement rehaussé. Bâti en moellons de pierres bleues, ce moulin de forme cylindrique dresse ses 14 mètres de hauteur sur la rive gauche de la Sambre au lieu-dit de La Folie-d’en-haut. Les ailes du moulin se seraient définitivement arrêtées avant 1877. La décision de restaurer le moulin a été prise par la municipalité en 2003.
Tour de forme tronconique en brique, dont la curiosité réside dans son ossature octogonale en bois englobée dans la maçonnerie. Seul exemple connu à ce jour. La charpente est apparente intérieurement. Les dimensions de la tour sont assez restreintes : hauteur : 8,54 m, diamètre extérieur à la base : 6,15 m et au sommet : 4,04 m. Toiture refaite à l’identique grâce aux nombreuses cartes postales le représentant. Seule la queue a dû être modifiée à cause du bâtiment voisin. Ailes en fer de 19,20 m d’envergure. Une paire de meules.
Englobé dans la ville, on a peine à imaginer le moulin autrefois isolé dans la plaine hors des remparts. Par miracle, la tour a subsisté jusqu’à nos jours, et pourtant il y a bien longtemps que la farine ne s’y fait plus. C'est le second et dernier survivant des moulins-tour de l'Avesnois.
Erigé vers 1799, le moulin a connu plusieurs propriétaires dont les derniers, les Vital Legay père et fils l’occuperont de 1840 environ à 1882 approximativement. ....
..... Le dernier Vital Legay père, car le fils décédera avant lui, le cèdera à la commune tout en en conservant l’usufruit. C’est donc le premier moulin à vent devenu propriété communale. Mais celle-ci ne s’en souciera guère, même si à une certaine époque deux nouvelles ailes postiches ont remplacé les anciennes. En 1928, l’édifice étant placé dans la servitude militaire, la commune sollicite l’autorisation de le restaurer… en supprimant la toiture en poivrière, les ailes et le gouvernail, pour couvrir la tour d’une dalle de béton ou de zinc. Autorisation accordée, mais les travaux ne furent jamais réalisés à part l’enlèvement des ailes, dont le crissement sous l’action du vent empêchait un voisin de dormir !… En 1968, lorsque j’ai dessiné le moulin pour illustrer l’ouvrage « Nos moulins, Flandres-Hainaut-Cambrésis », le gouvernail subsistait seul, appuyé contre la tour envahie par le lierre. La parution du livre en 1971-72 a suscité des articles dans la presse en faveur des moulins, mais rien n’a bougé à Maubeuge. En 1976, le directeur du Centre culturel a bien essayé d’entreprendre une action pour le sauver restée sans lendemain. 1993 sera l’année décisive qui verra le sauvetage du moulin. Un projet important de construction d’un immeuble qui sera occupé en partie par le Conseil Général pour les services de la DASS et d’appartements se concrétise de plus en plus, et la ville sollicite auprès du Préfet l’autorisation de démonter le moulin. Aussitôt, un groupe de personnes se mobilise autour de Didier Vasseur et crée l’Association de sauvegarde du moulin Tablette. L’ARAM est sollicitée pour faire part de son expérience. L’Association est créée en juillet. En août le permis de démolition est refusé par le Préfet, une demande de l’Association appuyée par l’architecte des Bâtiments de France. Un premier contact de l’Association a lieu en septembre avec la mairie, puis en novembre et les mois suivants toute une série de démarches font progresser les choses. Les plans de reconstruction sont exécutés par l’ARAM en 1994, les premiers travaux sont entrepris la même année, en collaboration avec l’Association Accueil et Promotion et la ville de Maubeuge, puis en 1995 avec la Fédération Compagnonique des Métiers du Bâtiment. La tour est démontée jusqu’à hauteur du premier étage, l’ossature en bois est refaite et installée le 10 juin 1995. Dans le même temps la construction de l’immeuble, qui a été reculé de quelques mètres, mais pas suffisamment, se poursuit. En 1996, la tour est reconstruite. La toiture est réalisée par les Compagnons, à Jeumont, en 1998-99 ainsi que l’arbre-moteur en azobé avec tête à l’ancienne. Le 13 avril 1999 la calotte tournante et la queue sont installées. Les meules, provenant du stock de l’ARAM, sont également placées dans le moulin. Les ailes fabriquées à Cerfontaine, à quelques kilomètres de Maubeuge, métallisées à Seclin, lattées par les charpentiers Peel sont installées le 16 juin. La finition et mise en route des ailes et de la meule se fera en 2000, qui verra donc l’achèvement d’une longue épopée. L’inauguration a lieu le 15 septembre 2000.
Aujourd’hui, il est en ruine. Rien n’est fait pour le préserver. D’ailleurs, plus aucun chemin n’y mène. Il demeure cependant au milieu de son champ, regardant le temps passer. On ignore l’année de sa construction. Mais il a toutes les caractéristiques des tours datant du XVIIe siècle. Sa vraie particularité tient cependant à la légende qui s’y rattache. Il y a très longtemps, l’occupant des lieux, prénommé Giblot, était très connu dans les environs. Il était le genre de personnage que l’on n’aime pas croiser… Sa réputation le précédait. Et quelle réputation ! Voleur de lapins, de poules, incendiaire de récoltes, empoisonneur de bestiaux… Pourtant, Joséphine, une honnête jeune femme, du hameau de Ruinse, à Houdain, osa s’approcher de Giblot. L’amour et ses mystères... Malheureusement pour elle, ce n’est pas l’amour qui l’attendait au coin du feu, mais un mari qui la battait pour un oui ou pour un non… Un soir, pour un énième prétexte futile, Joséphine se retrouve face au fusil à pierre de son époux. Le coup de feu part. Joséphine tombe raide morte. Giblot entreprend alors de l’enterrer discrètement, dans un trou creusé à la hâte derrière la maison. Très vite, le voisinage s’interroge sur la soudaine disparition de la malheureuse épouse, dont Giblot raconte qu’elle est partie soigner une tante malade, à Vieux-Condé… Le temps s’écoule. Arrive la Toussaint, un jour glacial enveloppé de brouillard. Ce soir-là, un joueur de vielle inconnu s’approche de Giblot et se met à jouer devant sa porte. Il interprète un air de valse, vif et joyeux, sur lequel il pose des paroles tristes. Giblot écoute et rapidement s’énerve, gagné par une peur épouvantable. La chanson raconte l’histoire de sa femme disparue… Giblot grommelle des jurons et pourchasse le musicien fort dérangeant. Ce dernier l’emmène à l’endroit où sa pauvre femme repose, tout sauf en paix. Selon la légende, Joséphine serait alors sortie de sa tombe, couverte de sang, échevelée, les yeux vitreux, entraînant Giblot dans une danse macabre rythmée, par la musique de l’inconnu. Seul le son des cloches d’Houdain, annonçant la messe, mit un terme au ballet. À genoux, Giblot demande pardon au musicien. Celui-ci lui rétorque qu’il dansera ainsi toutes les nuits, jusqu’à la fin de ses jours. Giblot tenta bien de réparer son forfait en édifiant une croix en chêne, à l’endroit maudit. En faisant dire des messes, aussi, pour le repos de l’âme de sa défunte épouse. Rien n’y fit. Après quelque mois Giblot se pend, à la croix érigée pour Josephine. Les habitants du village la brûlèrent et dispersèrent les cendres. Quant au musicien, on ne le revit plus jamais, mais on croit savoir aujourd’hui qu’il s’appelait le remords.
VDN du 27 08 2013
Le Moulin du Cheval Blanc (moulin Gros Jean) avec sa dernière paire d’ailes flamandes...moulin à pivot fixe : Ce moulin tout en bois était le type le plus ancien et le plus répandu dans le nord de la France. Le mécanisme se trouvait à l’intérieur d’une cage habillée de planches, accessible par un escalier-queue servant à équilibrer le poids des ailes et surtout orienter le moulin face au vent ; il se manœuvrait à la main. Les ailes sont généralement du type "flamandes dissymétriques" avec d’un côté le lattis d’entoilage et de l’autre une planche à vent.
Moulin du hameau d'Happegarbes à Landrecies