L'Avesnois

ses villes, ses villages
Blason
Taisnières en Thiérache
Habitants : Taisniérois.
Code postal : 59550
Nb d'habitants en 2017 : 466
Superficie : 8,5 km2

Mairie de Taisnières en Thiérache : La Place

Horaires d'ouverture :
Lundi au Mardi : de 08h30 à 11h30
Mercredi : de 09h30 à 11h30
et de 14h00 à 16h00
Jeudi au Vendredi : de 08h30 à 11h30

Tél : 03 27 59 40 60
Fax : 03 27 65 43 32

Site de Taisnières : taisnieres-en-thierache.fr

Mail : mairie-taisnieres-en-thierache@wanadoo.fr

Localisation du patrimoine de Taisnières en Thiérache : Ici

Taisnières en Thiérache, le village, Histoire et patrimoine.

Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1838. (textes numérisés)
Taisnières en Thiérache, noms anciens : Taisneras, 921, Miroeus, I, 36. - Tasnerias, 1131, charte de l'évêque Lietard. - Taynières, 1186, J. de Guise, XII , 339. - Tesneriis, 1237, bulle du pape Grégoire IX. - Taisnières, 1245, cart. de l'église de Cambrai. - Tesnières, 1258, cart. de l'abb. de Maroilles. - Taisnières, 1349, pouillé de Cambrai. - Tainières. - Taisnières en Thiérache. - Taisnières-sur-Helpe, documents divers.
Monuments : On voit encore à Taisnières des ruines d'un vieux fort qui, du 14e au 17e siècle, servait à mettre à l'abri d'un coup de main, en cas d'attaque de l'ennemi, les vieillards, les femmes et les enfans, ainsi que les bestiaux et tout ce que les habitans avaient de plus précieux, tandis que la partie active de la population se défendait au dehors et tâchait de repousser les agresseurs. Ce fort était situé au nord, à 7 mètres de la rivière d'Helpe majeure, présentait un carré régulier ayant 50 mètres de face et dont les murs extérieurs, construits en grosse maçonnerie, étaient encore entiers sur plusieurs points à la fin du 18e siècle, époque à laquelle le propriétaire du terrain les fit démolir jusqu'au sol. On entrait dans le fort par un pont-levis établi à l'angle sud-ouest. Il était entouré de fossés larges et profonds qui ont encore 1 mètre 50 centimètres d'enfoncement et qui accusent une largeur de 8 mètres environ. Entre ce fort et le grand pont, qui ne sont éloignés l'un de l'autre que de 65 mètres, on voit aussi un petit tertre où existait encore, il y a moins d'un siècle, un petit bâtiment servant de corps-de-garde, où anciennement, dans des temps de guerre, on plaçait un poste avancé pour la défense du fort principal.
L'église de Taisnières en Thiérache, telle qu'on la voit aujourd'hui, a été bâtie à plusieurs reprises. La tour a été construite en 1724; le clocher qui la surmonte a été élevé quatre ans après (1728). Ce n'est que trente ans plus tard que le corps principal et le chœur qui le complète ont été érigés. La tour est de forme quadrangulaire et est bâtie en pierres et en briques. Elle a 6 mètres 40 centimètres de face et 19 mètres de hauteur, non compris la flèche, qui a 22 mètres de haut, ce qui établit une élévation totale de 41 mètres. Cette église est vaste; elle est d'une belle architecture; les piliers et pilastres, en pierres bleues bien taillées, sont d'ordre toscan. Elle se compose, comme la plupart des églises modernes, d'une nef principale et de deux nefs latérales. Par suite de la construction de l'église du lieu, l'ancien chœur s'étant trouvé en partie compris dans l'enceinte du nouveau bâtiment, et n'étant plus en harmonie, du reste, avec les dernières constructions, l'abbaye de Maroilles, en qualité de décimateur de Taisnières, remplit, non sans des difficultés, que par mauvais vouloir elle faisait naître constamment, l'engagement d'honneur qu'elle avait pris avec les habitans, pour les exciter à bâtir l'église paroissiale, de construire un chœur dans un beau genre et en harmonie avec l'édifice principal dont il devait former le complément. La promesse des moines a été néanmoins largement remplie, car ce chœur, qui a été terminé en 1760, est d'un beau style, quoique simple, et a été richement décoré intérieurement. Le maître-autel, qui n'a toutefois été fait qu'en 1783, a quarante mètres carrés de développement, est d'ordre corinthien et se fait surtout remarquer par la beauté, le fini et la régularité du travail. Ce chœur est entièrement bâti en belles pierres soigneusement taillées et en briques. L'écusson de l'abbaye existait sur une pierre placée extérieurement au bout du chœur à cinq mètres d'élévation, mais il a été effacé comme toutes les autres marques de la féodalité, lors de la première révolution. Il n'en est pas de même des trois majuscules V. D. P, que les moines ont fait former sur le toit méridional du chœur, en ardoises de couleur rougeâtre, et qui subsistent toujours. Ces caractères sont les initiales des trois mots : village de plaideurs, et ils sont là pour attester à la postérité l'acrimonie et l'humeur rancunière des moines, qui ne purent jamais oublier les efforts continuels et soutenus de la communauté de Taisnières en Thiérache, pour revendiquer et conserver les droits que l'abbaye avait usurpés ou voulait empiéter, et qui usèrent de toutes sortes de moyens de vengeance contre les habitans.

Eglise de Taisnières en Thiérache
La nef et sa voûte en bois

Eglise de Taisnières en Thiérache

 La cloche de l'église de Taisnières en Thiérache possède un pré dit "el pré del cloque", dont le produit est affecté au service de la cloche de complies, que l'on sonne encore tous les soirs. Voici quelle est l'origine de cette fondation : Vers le 13e siècle, un riche personnage, voyageant avec son varlet, s'égara dans les bois entre Sambre et Meuse. Fatigués des marches qu'ils faisaient pour sortir du labyrinthe dans lequel ils erraient, les deux voyageurs virent avec effroi leurs provisions épuisées et le soleil quitter l'horizon. Ils grimpèrent sur les arbres les plus élevés afin de découvrir une lumière qui aidât à les diriger. Ils n'aperçurent autour d'eux qu'un vaste réseau d'arbres touffus, que la nuit enveloppait déjà de ses ombres. Ils poussèrent des cris de détresse, mais les échos seuls y répondirent. Le maître fit un vœu et se remit à cheminer au hasard avec son varlet. Le jour ayant totalement disparu, ils furent contraints de s'arrêter et de rester la nuit sur un chêne, afin de n'être pas dévorés par les bêtes féroces, dont ils entendaient les hurlemens multipliés. Dès que l'aube fut venue, ils recommencèrent à marcher dans cette menaçante solitude. La faim les torturait; ils furent réduits à manger des herbes et des racines. La journée entière se passa dans une anxiété qui ne faisait que s'accroître, et sans qu'ils pussent découvrir un seul sentier battu; mais leur désespoir fut à son comble lorsque le crépuscule vint leur annoncer que de nouveau ils devaient emprunter un gîte aux hôtes des forêts. Enfin, ayant épuisé tous les moyens de sortir de leur affreuse position, accablés de lassitude, de faim et de soif, et ayant perdu tout espoir de franchir jamais ces épaisses fourrées, refuge habituel des loups et des sangliers, les deux voyageurs s'étaient abandonnés à leur sort, lorsque tout-à-coup le son d'une cloche vient vibrer à leurs oreilles: ils reprennent courage; se dirigent du côté des sons qu'ils perçoivent, et après des efforts inouis parviennent à sortir de la forêt. Sans le savoir, ils s'étaient trouvés à une petite lieue de Taisnières en Thiérache, dans le bois connu aujourd'hui sous le nom de Garde de Sassogne, et la cloche qu'ils avaient entendue était celle de ce village appelant les paroissiens à complies, et qui, par un hasard qu'on attribua à des causes surnaturelles, avait sonné ce jour là plus fort et plus longtemps qu'à l'ordinaire. Le maître et le varlet se trouvèrent donc enfin au milieu des manoirs de Taisnières. Ils s'empressèrent de se rendre chez le curé du lieu, qui leur offrit des cordiaux et des alimens. Dès son retour dans ses domaines, cet homme, dont la tradition a laissé échapper le nom, acheta et donna au clocher de Taisnières un pré dont le revenu est affecté au paiement des gages de celui qui est chargé de sonner la cloche d'abord à complies, puis à jou fali, c'est-à-dire, à la nuit noire. L'administration de ce bien est confiée au clerc de la paroisse, et les intentions du fondateur continuent à être fidèlement remplies.
Nous parlerons maintenant de la population de ce village. Déjà, en 921, ce village, comme nous l'avons dit, contenait 30 manses ou habitations, ce qui peut faire admettre une population de 100 habitans au moins. Le premier titre postérieur faisant mention de la population de ce lieu, et portant la date du 10 août 1580, prouve que le contingent de la commune dans les contributions publiques était basé sur 55 feux, ce qui suppose un peu moins que 200 âmes.
La taxe du vingtième, en 1590, ne reposait non plus que sur 54 ménages; mais il ne serait pas raisonnable d'admettre que le village ne comprenait effectivement alors que 54 ou 55 feux. Une liste ou assiette d'une taille locale, faite en 1585, reproduit 127 ménages. Or il faut bien conclure que l'autorité communale dans son recensement officiel aura dissimulé la vérité pour atténuer la part de la commune dans les charges publiques, et qu'en 1580, comme en 1590, il existait, en effet, 120 à 130 ménages, non compris encore les familles indigentes, et conséquemment non cotisables.....

Eglise de Taisnières en Thiérache
Saint Roch

Eglise de Taisnières en Thiérache


Monument aux morts de Taisnières en Thiérache
Monument aux Morts de Taisnières en Thiérache

L’inauguration du monument se déroule le 23 Juillet 1922, le même jour que celle des monuments de Larouillies et de Bersillies. Le maire M. Wittrant et l’Abbé Delerue accueillent les personnalités : le sous préfet F. Leroy, le député L. Pasqual et le conseiller général E. Antoine. Ils sont installés dans une tribune en face du monument. Des jeunes gens à cheval ouvrent le cortège, suivis des enfants des écoles qui interprètent un chant patriotique. La musique de Maroilles exécute la Marseillaise et de nombreuses associations accompagnent le cortège : clique, sapeurs-pompiers, gymnastes des villages proches . Après les discours des personnalités et du président des Anciens Combattants M Deresme-Scottez, un orphelin de guerre du village remercie la municipalité et le comité d’érection pour avoir élevé ce beau monument. La cérémonie se termine par une réception « intime » chez le maire. La population est invitée à des concerts sur la place puis à un feu d’artifice.


Taisnière en Thiérache sur les albums de Croÿ
Taisnières en Thiérache sur les albums de Croÿ.
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Eglise de Taisnières en Thiérache
Eglise St Martin à Taisnières en Thiérache

L'église du village avec ses dépendances, telles que le chœur, la sacristie et la tour, a été vendue à Douai, le 12 ventôse an 7, comme domaine national, sous réserve de la cloche et du terrain en faveur de la commune. Le sieur Ledru, de Douai, qui s'en rendit adjudicataire, moyennant 21,000 livres (assignats), la revendit à la commune pour 21,500 livres qui furent payées en numéraire, sur le pied de 12 et 1/2 pour cent. Parmi les ornemens de l'église se trouve une chasuble faite en 1566, représentant d'anciens costumes et une image de la Vierge, le tout broché en soie et fil d'or sur damas rouge. Cette pièce est encore très-fraîche et bien conservée.
L'ancien pont existant à Taisnières, sur l'Helpe majeure, avait été bâti en 1604 et avait coûté 100 livres. Ce pont s'écroula vers le milieu du 18e siècle. De vives discussions s'élevèrent entre les habitans et les religieux de Maroilles, lorsqu'il fut question de le reconstruire; mais la commune, qui avait été antérieurement chargée de l'entretien de cet édifice, dut encore supporter cette dépense importante qu'elle paya après avoir acquitté des frais de procédure pour plus de 1,500 livres. Le nouveau pont construit en 1757, sur les ruines de l'ancien, est d'un beau style et d'une grande solidité. Il est entièrement bâti en pierres bleues bien taillées , et n'a qu'une seule arche de huit mètres de largeur. Ce pont à une longueur de seize mètres.
Faits historiques : Le village de Taisnières a toujours appartenu à l'abbaye de Maroilles; c'était une des quatre villes composant la terre de St.-Humbert. Un diplôme du roi Charles-le-Simple, daté de 921, affecta spécialement cette localité, avec toutes ses dépendances, à la table des frères « Tradimus eidem monasterio... Maricolas... et Taisneras , etc. » En 1186, il formait une paroisse du décanat d'Avesnes. Une charte, appelée loi des villages de St.-Humbert, établie en 1245, avec l'assentiment des religieux de Maroilles et de leurs vassaux, constate que cette localité jouissait alors des franchises communales; et, bien qu'une sentence arbitrale de l'évêque Guy, de la même année, dite « escrit des pasturaiges », fixât pour l'avenir les droits de l'abbaye, la communauté de Taisnières fut obligée, pour conserver intacts ceux dont elle était en jouissance, de soutenir opiniâtrement, depuis cette époque reculée jusqu'en 1789, un grand nombre de procès contre les moines; ce qui surexcita tellement l'humeur rancunière de ces derniers que l'abbé fit, en 1766, figurer, en ardoises de couleur rougeâtre, sur le toit du choeur de l'église que l'abbaye venait de faire reconstruire, comme décimateur, ces trois lettres encore lisibles : V. D. P, initiales des mots : Village de Plaideurs, que les habitants interprétèrent d'une toute autre manière en les traduisant par ceux de Vilain Dom Paul. (D. Paul Bondu était alors receveur de l'abbaye).
Homme marquant Flament (Adrien-Louis), peintre, sculpteur et mathématicien, reçut le jour, le 24 août 1734, à Taisnières en Thiéraçhe, où son père exerçait la charge de clerc-instituteur. Il se fit remarquer de bonne heure par une grande application et par des dispositions toutes particulières pour la peinture. Ses parens, d'une fortune médiocre n'étaient pas à même de donner à ses talens naissans tout le développement dont ils étaient susceptibles. Quoique très- jeune, il comprit cette position difficile, et à l'âge de 11 ans, il quitta le toit paternel pour s'attacher à un peintre sculpteur, plus remarquable par sa brutalité que par son mérite, et qu'il suivit néanmoins pendant plusieurs années. I1 travailla ensuite dans des ateliers d'artistes distingués, notamment à Anvers, où il se fit remarquer par une grande aptitude. Plus tard il alla à Paris, et fut admis à l'académie de peinture et de sculpture, qu'il dut quitter quelques années après à cause de sa mauvaise santé. Il rentra alors dans sa famille, à Taisnières, s'y rétablit, s'y maria, et continua à habiter son lieu natal, dont il fut lieutenant-mayeur jusqu'à sa mort, qui eut lieu le 6 septembre 1777. Flament, pendant son séjour à Paris, s'était appliqué aux sciences mathématiques. Il commença en 1759 un ouvrage important qui, sous le titre d'Elémens généraux des arts et des sciences, devait contenir l'arithmétique, la géométrie pratique, l'arpentage, la mesure des solides et du toisé, l'architecture, la perspective, la peinture et la gravure. Il ne put en finir que le 1er volume, qui comprend, en 905 pages in-folio, l'arithmétique universelle expliquée et appliquée, et un traité d'algèbre dont M. Michaux aîné a gratifié la bibliothèque de la Société archéologique de l'arrondissement d'Avesnes.

Eglise de Taisnières en Thiérache, pied de la chaire
Le pied de la chaire

Eglise de Taisnières en Thiérache, les fonts baptismaux
Les fonts baptismaux

.... En 1618, le chassereau du vingtième reproduit les noms de 183 ménages.
C'est là, il faut le reconnaître, un très-grand accroissement pour une période d'environ 20 ans, même en admettant que dans ce nombre figurent quelques propriétaires exploitans forains, et que la plupart des habitans, émigrés en grand nombre de la province durant les guerres que la paix de Verviers a terminées, y fussent rentrés de 1598 à 1610.
Or, cette augmentation si grande dans la population de Taisnières n'était pas réelle, ou bien des circonstances désastreuses ont agi puissamment après, car, les rôles de 1645 et 1646 ne comprennent plus que 117 cultivateurs cotisés, nombre encore trop élevé comparativement à ceux qu'accusent les listes ou assiettes des taxes locales établies les années suivantes, car,
En 1651 , il n'y avait que 79 ménages imposés.
En 1653, 80
En 1655, 82
En 1659, 70 ou 74
Il est vrai que de nombreuses expatriations ont eu lieu durant cette période sanglante, où les habitans du Plat-Pays ont souffert tous les maux qui accompagnent la guerre. Cela explique suffisamment cette décroissance de la population, qui n'a cessé qu'à partir de la paix des Pyrénées, en novembre 1659. Alors, les émigrés, confians dans le gouvernement de la France, et comptant sur un avenir moins orageux, se décidèrent à rentrer dans leurs pénates, et à reprendre les travaux d'agriculture qu'ils avaient abandonnés très-longtemps. Aussi en 1665 on comptait déjà 102 ménages cotisés pour les charges publiques, et en 1671, il y en avait 103, non compris les familles indigentes, dont la quotité s'élevait à 50, nombre excessif produit par les temps malheureux qui avaient précédé.
Taisnières en Thiérache avait, en 1709, 414 habitans et 6 à 700 vers 1779, ainsi que le rapporte un mémoire imprimé cette même année pour le compte de l'abbaye de Maroilles. Il en comptait 715 en 1789, et 968 en 1800. La population, constatée par le recensement de 1836, n'est plus que de 951 individus, répartis en 286 ménages , et dans ce nombre sont comptés 121 indigens et 9 mendians.
La superficie territoriale de Taisnières en Thiérache consiste en 837 hectares, dont 290 en terres à labour, 495 en prés, 8 en vergers, 6 en fonds de batimens, 31 en routes et chemins, et 7 en rivière. On y cultive le blé, l'avoine, le scourgeon, les pommes de terre, etc. Comme on vient de le voir, cette localité possède des pâturages fort étendus. On y nourrit de nombreux troupeaux, et le lait qu'ils procurent sert à la fabrication des fromages si avantageusement connus sous le nom de fromages de Maroilles. C'est la seule industrie des habitans.
Il existe à Taisnières un moulin à farine mû par l'eau.
Hameaux et lieux dits : Les Catiaux, où l'on a découvert, en 1821, d'anciens pavés sous des buttes de terre. Les Prés des Bourgeois. La Maresse. Pâture de ville. La rue des Viviers. Le Bruille. Le Champ du Bois.

Eglise de Taisnières en Thiérache
Statue de Saint Martin

Mairie de Taisnières en Thiérache
La mairie de Taisnières en Thiérache

Salle des fêtes de Taisnières en Thiérache
La salle des Fêtes.
 Moulin de Taisnières en Thiérache
Moulin de Taisnières en Thiérache.

D'après l'ouvrage "Le patrimoine du Nord" (Flohic Éditions), l'existence d'un moulin à Taisnières-en-Thiérache est attestée dès 1131 dans un acte de l'évêque de Cambrai, Liétard, qui confirme à l'abbaye de Maroilles la possession du village, avec l'église, la brasserie, le moulin, les prés et les serfs des deux sexes. On peut inférer de la mise en place de nouvelles meules, en 1768, la date d'édification du bâtiment actuel. Avant la Révolution, le moulin appartient à la riche abbaye de Maroilles.
En bois à l’origine, la ventellerie a été refaite en pierre de taille en 1772, date gravée sur une pierre. C’est une des plus belles de l’Avesnois, très typique de cette région. Il avait deux roues actionnant chacune une meule, puis une troisième en 1885, toutes trois remplacées en 1894 par une turbine de 25 CV démontée en 1972. L’arrêt définitif de l’activité eut lieu en 1979, mais on n’y faisait plus que de la mouture pour les animaux, avec broyeur mû par l’électricité.
Il est complètement vidé de son matériel lorsqu’il est acquis par Jean-Louis Hubert, qui en tombe amoureux. En quelques années, il va lui redonner son magnifique aspect d’origine. Il obtiendra d’ailleurs le premier prix du concours de restauration du patrimoine rural institué par le Conseil Général du Nord. Une belle opportunité va permettre en 1995, de redonner au moulin ses deux roues à palettes, telles qu’elles figuraient sur un plan datant de 1839. Deux ardennais (cf. Maroilles) vont fabriquer les deux roues avec l’aide de Jean Bruggeman, dans l’atelier de l’ARAM. Eric Vanleene réalisera les deux arbres-moteurs, et les axes en acier seront fabriqués par Joseph Markey de Terdeghem. Les premiers contacts sont pris en avril, les plans exécutés en juillet, les bois débités en septembre. La fabrication débute les mois qui suivent et les roues sont posées en décembre. Le 15, elles tournent toutes les deux.

Moulin de Taisnières en Thiérache.


Moulin de Taisnières en Thiérache carte postale.
Le moulin de Taisnières au temps des cartes postales.
La roue était sous abri.
Moulin de Taisnières en Thiérache carte postale.


Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire de 1900 dédié à St Ghislain
et ND de Bon Secours.
Rue de Noyelle. N50.154085 E3.821989
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire dédié à ND de Bon Secours
Voie communale la Place. N50.147360 E3.815901
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire situé au bout de la rue des Culots.
N50.147309 E3.810591
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire situé rue de Monceau. N50.157224 E3.829895

Oratoire à Taisnières en Thiérache.
La croix de cet oratoire était dans le grenier de M. Alberic Hennebert propriétaire du terrain. Il a été remis en état par M. Jean Claude Taisne en 1996. Rte de Leval. N50.153201 E3.822882
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire situé rue des Viviers.
 N50.152039 E3.828769
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire de 1805 dédié à ND de Walcourt, St Jean Baptiste et St Etton. Rue des Pâtures / rue de Maroilles.
N50.145779 E3.810441
Niche à Taisnières en Thiérache
Niche située rue du Moulin.
N50.145144 E3.818245
Niche à Taisnières en Thiérache
Niche située route de Leval.
N50.149719 E3.821318

Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire situé rue de Marbaix.
N50.141046 E3.819303
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire de 1849 dédié à Jésus,
Ste Marie et les Sts Martyrs
Rue de Marbaix. N50.142745 E3.818143
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire de 1749 dédié à St Eton et ND Auxiliatrice
Rue du Pont / Route de Dompierre.
 N50.149233 E3.821426
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire situé rue des Pâtures.
N50.146175 E3.807254
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire de 1841, de type "Potale" dédié à la Ste Trinité, St Etton et Ste Philomène.
Rue de Maroilles. N50.141957 E3.805466
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire de 1862 situé rue des Pâtures.
 N50.145725 E3.805044
Oratoire à Taisnières en Thiérache
Oratoire situé rue des Ecoles.
N50.145525 E3.816854
Niche à Taisnières en Thiérache
Niche située rue de Dompierre.
N50.148962 E3.822415
Chapelle à Taisnières en Thiérache
Chapelle située rue des Charmes.
 N50.136935 E3.816935
Vue aérienne de Taisnières en Thiérache.
Survol du moulin de Taisnières en Thiérache en paramoteur. La photo en grand format.

Faire connaître la page consacrée au village de Taisnières en Thiérache via Facebook.


Source : ARAM Nord, Monuments morts univ-lille3.fr
"Albums de Croÿ, Tome IX, Comté de Hainaut VI, Editions du Crédit Communal de Belgique"

Jean Claude Taisne, Pascal Méresse, Claudie Péan et Sylvie Meunier ont contribué à la réalisation de cette page.


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