Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1838 (textes numérisés)
Solrines, noms anciens : Sorrines, 1186, J. de G., ann. du Hainaut, XII, 339. - Soirinnes, 1349, Pouillé du dioc. de Cambrai. - Solrinnes, 1722, Pierre tombale de l'église. - Solrines, 1740 , doc. typ. - Solreines, Pierre tombale du lieu. - Sorrennes, doc. divers.
Monuments : L'église, démolie en 1863, datait du XIIIe siècle. On lisait dans les dessins polychromes qui décoraient le lambris en bois d'une chapelle, le millésime de 1298 en chiffres arabes. Le mur Nord. présentait, des deux côtés d'une porte en plein-cintre légèrement surbaissé, une maçonnerie avec appareil en feuilles de fougère. Pierres tombales du XVIe siècle. Portions de murailles de l'ancienne forteresse, enclavées dans les constructions de la ferme de Reumont.
Faits historiques : Paroisse du décanat de Maubeuge, en 1186, à la collation du chapitre de Cambrai. L'abbaye d'Alne y avait des biens et des rentes qui lui avaient été légués par Nicolas de La Flamengrie au XIIe siècle. L'abbaye de Liessies y possédait le moulin de Reumont, où habitèrent parfois quelques religieux. Ne renfermait que 13 feux au XVe siècle. Avant la révolution, il ressortissait à la prévôté de Maubeuge. Le village d'Eccles a toujours été compris dans la circonscription de la paroisse de Solrinnes.
La population du village de Solrinnes est de 219 habitans, dont 40 indigens et 2 mendians.
Sa superficie comprend 534 hectares, savoir: 231 en terres à labour, 86 en prés, 174 en bois, 26 en terrains incultes, 1 en fonds de bâtimens, 13 en routes et chemins, et 3 en rivières et ruisseaux.
On y cultive le froment, le méteil, le seigle et l'épeautre. Ses productions principales sont le méteil et l'épeautre. Un moulin à farine est le seul établissement industriel qui existe à Solrinnes.
Hameaux et lieux dits : Le Moulin de Reumont ou Ruymont. La Folisette. Les Douaires. La Prée. Les Plaines du Sart, de Berelles et de Fumont.
Construite en pierre et en brique en 1864 à la place d'un édifice datant du XIIIème siècle. Celui-ci abritait des lambris ornés de peintures polychromes, dédiées aux scènes de l'Ancien Testament et portant la date de 1298. Plusieurs pierres tombales gardent le souvenir des curés du XVIIIème siècle. La porte, remontée sur le portail, date du XVIème siècle.
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