L'Avesnois

ses villes, ses villages
Blason
Recquignies
Habitants : Rechigniens, Rechigniennes.
Code postal : 59245
Nb d'habitants en 2017 : 2413
Superficie : 6,17 km2

Mairie de Recquignies : Place de la République

Horaires d'ouverture :
Lundi, Mardi, Jeudi : de 09h00 à 11h45
et de 13h45 à 16h45 16h45
Mercredi : 09h00 à 11h45 / 13h45 à 17h30
-Accueil fermé tous les après-midi en juillet-août.

Tél : 03 27 53 02 50

Mail : mairie-recquignies@wanadoo.fr

Site de la mairie de Recquignies :
http://www.mairie-recquignies.fr

Localisation du patrimoine de Recquignies : Ici

Recquignies, la commune, Histoire et patrimoine.

Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1838 (textes numérisés)
Recquignies, noms anciens : Rekegnies, 1186, J. de G., ann du Hain. XII, 339. - Rechignies , 1257, Cart. de l'abb. d'Alne. - Reighegnies, 1323, 3e Cart. du Hainaut. - Reghinies ,1323, id., id. - Rikegnies , 1349, Pouillé de Cambrai. - Reguignies, 1685, Inscription de la cloche de l'église. - Reguignies, 1803, Statistique de Dieudonné. - Righegnies, Erquignies, doc. div.
Monuments : Monnaies romaines en bronze de Volusius et de Philippe-Jeune, trouvées à Rocq, en 1854. Il existait deux châteaux fortifiés dans cette commune : l'un dit de la Carnière, à Recquignies; il en reste encore, isolée dans les dépendances du château moderne, une porte percée dans un bâtiment en briques et flanquée de deux tourelles; l'autre, au hameau de Rocq; une de ses tourelles a été conservée dans les constructions d'une ferme.
Pierre quadriborne dont on ignore l'origine, placée sur le mur oriental du cimetière. Dans l'église, trois pierres tombales avec inscriptions en caractères gothiques.
Faits historiques : Commune formée de deux villages, Recquignies et Rocq, réunis en 1789. Chacun d'eux avait son église et formait déjà, en 1186, une paroisse du décanat de Maubeuge. La cure de Recquignies était de la collation du chapitre de Maubeuge. Au moyen âge, la dîme de cette cure montait à 30 livres. A ces revenus les collateurs ajoutèrent, depuis, 6 florins de pension ; 100 florins, valeur de la grosse dîme, toute la dîme de foin, celle des fruits et des bois, etc., trois parts dans la dime des agneaux , des poulains et des canards, etc. , 25 florins de cens et le produit de 9 journels de terre; enfin, la dîme que le curé prélevait pour deux tiers, avec un chapelain de l'église de Maubeuge, sur 22 journels de terre au territoire de Rocq, comme indemnité des peines qu'il se donnait en passant la Sambre pour aller desservir l'église de Boussois. L'église de Rocq relevait du chapitre de Maubeuge. Elle avait pour succursale celle d'Ostergnies. Ses revenus ne furent jamais considérables. Outre la dîme, qui, au XVe siècle, s'élevait à 25 livres, les chanoinesses y ajoutèrent un supplément pris en partie sur les biens qu'elles possédaient dans le voisinage.
La seigneurie de Recquignies, dite de la Carnière, relevait de la pairie de Barbençon, ainsi que quatre autres fiefs qui existaient dans cette commune. Cette seigneurie consistait eu une maison avec jardin de 2 bonniers environ; en diverses pièces de terre, de prés et de pâtures; en un bois de 4 bonniers et demi, dit bois de la Carnière; enfin, en rentes d'argent, d'avoine, de chapons, et en services d'héritage, le tout indépendamment des droits de moyenne et basse justice.

Album de Croÿ, Recquignies.
Autre vue de Recquignies sur les albums de Croÿ,
Voir en grand format
Album de Croÿ, Recquignies.
Le village et Mairie de Rocq-lez-Marpent.
Album de Croÿ, Volume 1, planche 44.

Ce relevé, à l’origine sur papier, est peint sur parchemin. On peut y voir l’orientation en plan, le détail des propriétés, repérées, pourvues d’une échelle. Ceci en deux parties distinctes. A gauche, l’essentiel du bourg avec la Sambre. Le volet de droite montre une autre partie du hameau située à l’ouest de la première. Elle est surtout constituée de champs et de bois.

Eglise de Recquignies, autel
Le retable.

Au commencement du XVIIe siècle, Marguerite Masselot était dame de Recquignies. Cette dame, animée des sentiments les plus chrétiens, résolut de garder le célibat et de consacrer son existence à des œuvres de charité. En 1608, elle acheta à Mons l'hôtel de Saint-Symphorien, appela auprès d'elle neuf demoiselles comme elle, avec lesquelles elle fonda, pour l'instruction gratuite des enfants pauvres, une communauté connue sous le nom de congrégation de Notre-Dame. Après sa mort, sa terre appartint successivement aux sires d'Écaussines et à la famille Galand.
Depuis la révolution, elle a été acquise par M. Deroisin, de Dourlers. Celui-ci d'abord, et son fils ensuite, en ont fait successivement leur demeure et l'ont embellie et restaurée.
En 1814, le général Lecocq, et en 1815, le prince Auguste de Prusse, tinrent leur quartier-général à Recquignies, dans le château de Carnières, pendant les deux sièges de Maubeuge.
En 1469, Recquignies ne renfermait que 12 feux. En 1709, il y avait 55 habitants, et 86 au moment de la révolution. La population de ces deux villages était, en 1803, de 206 habitans; elle est aujourd'hui de 326, plus de moitié en sus, y compris 44 indigens et 5 mendians.
Les registres de l'état-civil de la commune de Recquignies remontent à l'année 1606.
Son territoire comprend 602 hectares, dont 356 en terres labourables, 71 en prés, 5 en terrains plantés, 145 en bois, 2 en terrains incultes et étangs, 2 en contenance des propriétés bâties, 15 en routes, chemins, et 6 en rivières et ruisseaux.
La culture ordinaire de Recquignies est le blé, le seigle, l'escourgeon, l'épeautre, l'avoine, les fèves, le lin, le méteil et les pommes de terre. Sa culture principale est le blé. La principale industrie des habitans consiste à élever et engraisser des bestiaux.
La commune de Recquignies possède 5 carrières de marbre; on y trouve en outre 1 moulin à blé.
Hameaux et lieux dits : Rocq. Le Moulin. Le Château. Les Fermes Brasselet, de La Chapelle. Les Bois d'Aimont, de Rocq , de Foyaux. Les Prés d'Ainiau, Delval. L'Ilot.

Eglise de Recquignies, le confessionnal
Le confessionnal.

Album de Croÿ, Recquignies.
Le village de Rocq sur les albums de Croÿ.
Voir en grand format

Le village de Rocq-lez-Marpent aujourd'hui appelé plus simplement Rocq à l’appui de la planche "cadastrale" la vue en perspective cavalière du village, de façon à ce que le duc, dans sa bibliothèque ait une représentation du lieu en tableau, ou comme on pourrait le faire à notre époque en "photographie" A noter que la planche est datée : 1596. et naturellement les armes de Croÿ y figurent en tête dans l’encadrement. Un encadrement particulièrement intéressant constitué d’instruments de musique de cette époque Renaissance qui nous montre avec force détails ces joyaux. Un fait rarissime dans les Albums

Album de Croÿ, Recquignies.
Boussois et Recquignies
Album de Croÿ, Fleuves et Rivières 1, planche 9.

Au XIIIe siècle, la seigneurie de Recquignies était possédée par messire Wakiers de Rechignies, personnage qui, en 1257, intervint dans l'acte par lequel Baudouin d'Avesnes, sire de Beaumont, ratifia la donation du grand bois d'Hestrud, faite par son châtelain à Philippon d'Ostergnies, son frère. La demeure seigneuriale de Rocq était confondue avec les bâtiments d'une ferme encore existante aujourd'hui. Dans ses dépendances se trouvait un moulin où les habitants de Rocq, de Boussois et de Recquignies, étaient tenus de faire moudre leurs grains au droit accoutumé du Hainaut, c'est-à-dire au vingtième. Originairement, il n'y avait que les habitants de Rocq qui fussent soumis à cette banalité; mais, par suite d'une cession féodale faite par le comte de Hainaut à Gérard de Virue, chevalier, seigneur de Roke, et que celui-ci reconnut par lettre du mardi devant le caremiauls, année 1301, les mousnans que le comte avait à Boussois et à Recquignies y furent aussi assujettis, sous la condition, toutefois, que, si Gérard mourait sans postérité, les mousnans retourneraient au comte.
La seigneurie de Rocq (Roke, 1301, Saint-Génois, mon. anc, p. 353), relevait de la seigneurie de Beaumont. La famille Du Brasseur, de Mons, dont quelques membres ont encore leurs tombes dans l'église paroissiale, en était propriétaire au commencement du XVIIe siècle; puis elle passa aux ducs d'Arschot et au marquis d'Aoust. Les domaines qui la composaient appartiennent aujourd'hui à madame de Sigaldi.

Eglise de Recquignies
L'église Saint-Sulpice à Recquignies.

Eglise de Recquignies, la chaire
Détail de la chaire.

Eglise de Recquignies, saint


Eglise de Recquignies, fonts baptismaux.
Les fonts baptismaux.


Eglise de Recquignies, bas relief.
Bas relief de l'autel de l'église de Recquignies.

église de Recquignies.
La nef.

Eglise de Rocq à Recquignies, pierre tombale
Pierre tombale de 1692.

Eglise de Rocq à Recquignies
La nef.

Mairie de Recquignies
L'Hôtel de ville et son parc.

Mairie de Recquignies, le parc


Salle des fêtes de Recquignies
Salle des fêtes, médiathèque

Notre Dame des Fièvres à Recuignies.
Notre Dame des Fièvres restaurée en 2016.
Chemin de Rocq. N50.278871 E4.070019
Monument aux Morts de Recquignies
Monument aux Morts de Recquignies. 1914/1918

Calvaire à Recquignies.
Calvaire dédié aux combattants morts pour la France.
D336. N50.283277 E4.060261

Eglise de Rocq à Recquignies
Eglise St Martin au hameau de Rocq à Recquignies

Eglise de Rocq à Recquignies
Tête de poutre sculptée.

Mairie de Recquignies
L'Hôtel de ville de Recquignies.

Le château des glaces de Boussois, situé au cœur d'un immense parc planté de hautes tiges, accueille aujourd'hui la mairie.
Composé de 11 travées, le bâtiment rigoureusement symétrique construit en brique possède des baies avec voûtes en plein cintre au rez-de-chaussée alors que les baies de l'étage ont des linteaux droits.
Cinq lucarnes sont disposées une travée sur deux en toiture. Le motif dentelé de la corniche fait écho au découpage des baies.
La porte d'entrée se distingue des autres percements par sa plus grande taille et sa couleur.
Légèrement rehaussé, l'accès au bâtiment se fait par quelques marches réalisées en pierre.

Les pierres ovoïdes de Recquignies
Les pierres ovoïdes de Recquignies.

Situé à 50 mètres de l'église, cet édifice de grès est composé de quatre éléments accolés en forme de pin. Comme à Ostergnies, les interprétations varient sur leur passé et leur origine. Cette pierre serait cependant liée à un culte funéraire celtique ou gaulois, alors que d'autres hypothèses y voient le symbole de la fertilité (pomme de pin).

Monument aux Morts de Recquignies
Monument aux Morts de Recquignies 1939/1945

Château de la Carnière à Recquignies
L’ancien châtelet d’entrée de la forteresse

Au XII° siècle, la famille de la Carnière possédait une maison forte à "Rekegnies" au bois.
Au XVIII° siècle, une belle demeure remplaça les ruines de l’ancienne forteresse. Ces bâtiments sont antérieurs à la Révolution française. Au début du XX° siècle, les propriétaires étaient des industriels belges, les Derbaix.
La première impression que l’on a, en voyant le château, c’est la parfaite symétrie du corps de logis avec ses 22 ouvertures sur deux niveaux de construction de brique avec des parements de pierre bleue. Le corps de bâtiment central ressort du reste de l’édifice avec deux avancées et des fenêtres bouchées. Seule cette partie comprend des lucarnes de toit, au nombre de 6.
Au XVIe siècle, la Carnière se présentait comme un manoir avec un pignon richement décoré. La seigneurie de la Carnière relevait de la prairie de Barbençon.
De son passé de forteresse, le château de la Carnière garde un témoignage. Il s’agit de l’ancien châtelet d’entrée de la forteresse. Avant la première guerre mondiale, il comprenait deux tours cylindriques de grès, qui protégeaient le porche d’entrée.
Cet ensemble remontant au XV° siècle a perdu sa seconde tour ronde depuis le conflit de 1914-1918.

La sambre à Recquignies
La Sambre à Recquignies.

Ancienne gare de Recquignies
L'ancienne gare de Recquignies.

Salle des fêtes de Recquignies en 1957
La salle des Fêtes, l'école, le kiosque, en 1957.

Salle des fêtes de Recquignies en 1957


Salle des fêtes de Recquignies en 1957
La salle des Fêtes, l'école, et le kiosque sur une ancienne carte postale.

Recquignies, le chateau Carnière sur une carte postale ancienne
Le château Carnière sur une carte postale ancienne.

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Source : Val de Sambre .org
"Albums de Croÿ, Tome I, Propriétés des Croÿ, Tome IX, Comté de Hainaut VI, Editions du Crédit Communal de Belgique"

Jean Pierre Crépin, Sylvie Meunier et Claudie Péan ont contribué à la réalisation de cette page.

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