L'Avesnois

ses villes, ses villages
Blason
La Flamengrie
Habitants : Français, françaises
Code postal : 59570
Nb d'habitants en 2017 : 420
Superficie : 2,03 km2

Mairie de La Flamengrie : Rue des Toubaqueux

Horaires d'ouverture :
Le Lundi : de 09h00 à 11h00
Mardi : de 14h00 à 16h00
Jeudi : de 09h00 à 11h00
Vendredi : de 14h00 à 16h00
Samedi : de 09h00 à 12h00

Tél : 03 27 63 12 71
Fax : 03 27 63 14 46

Mail : nord.la-flamengrie@wanadoo.fr

Localisation sur carte du patrimoine de La Flamengrie : Ici

La Flamengrie, le village, Histoire et patrimoine.

Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1837 (textes numérisés)
La Flamengrie, noms anciens : Flamengrie, 1186, J. de G. Ann. du Hainaut, XII, 339. - Flamengheria, 1197, 1er Cart. du Hainaut. - Flamengries, 1199, Arch. du Mont-Saint-Martin, Le Carp. Pr. II, 85. Flamigeria, vers 1200, Cart. de l'abb. d'Alne. - Flammigeria, 1174, id. - Flamingéria, 1208, id. - La Flamengherie, 1308, 1er Cart. du Hainaut. - Flamengry, XVIIe siècle. - Flamengries, XVIIIe siècle. - La Flamengrie. - La Flamengrie-lez-Bavai.
Monument : Église reconstruite il y a peu d'années ; on suppose que l'ancienne avait servi de chapelle à une maison de Templiers.
Faits historiques. En 1186, paroisse du décanat de Bavai.
Les Templiers, plus tard Chevaliers de Malte, y avaient une maison. Une pierre portant les armes de cet ordre, se trouve incrustée dans le frontispice d'anciens bâtiments servant de ferme aujourd'hui.
Par acte du 8 juillet 1285, Gérard de la Flamengrie, sire d'Eclaibes, reconnaît avoir reçu des mains de Guillaume de Melin, bourgeois d'Ypres, dix livres parisis que le comte de Flandre lui devait à la saint Jean-Baptiste.
La Flamengrie (Nord) a une population de 411 habitans, dont 20 indigens et 6 mendians.
Son territoire comprend une superficie de 201 hectares ainsi divisés : 96 en bois, 44 en terres labourables, 41 en vergers, 7 en prés, 2 en jardins, 3 en fonds d'habitations, et 8 en routes, chemins.
On y cultive le froment, le seigle, l'avoine, les fèves, le houblon et le trèfle. Son produit principal est le blé. La principale industrie des habitans consiste dans l'exploitation des bois.
Hameaux et lieux dits : Le Grand-Chemin, La Cense de la Commanderie.

Eglise de La Flamengrie
Le chevet.

Eglise de La Flamengrie : le choeur
Le choeur.

Eglise de La Flamengrie: l'autel
L'autel.

Eglise de La Flamengrie: tableau


Eglise de La Flamengrie : détail de la chaire
Panneaux de la chaire

Eglise de La Flamengrie : détail de la chaire


Eglise de La Flamengrie : vitrail
Deux des vitraux de l'église Saint-Gilles.

Eglise de La Flamengrie : vitrail


Monument aux Morts à La Flamengrie
Monument aux Morts de La Flamengrie.

La Flamengrie sur l'album de Croÿ
La Flamengrie dans les albums de Croÿ.
Voir en grand format
Eglise de La Flamengrie
L'église Saint-Gilles de 1859 à La Flamengrie

Eglise de La Flamengrie: ornements
Détail des ornements du choeur.

Eglise de La Flamengrie: tableau


Eglise de La Flamengrie: ornements
Ornements dans le choeur.

Eglise de La Flamengrie : détail de la chaire


Eglise de La Flamengrie : détail de la chaire


Eglise de La Flamengrie: la chaire
La chaire de vérité

Eglise de La Flamengrie: statue
Statue en bois polychrome.

Mairie de La Flamengrie
Mairie de La Flamengrie.

Chapelle à La Flamengrie
Chapelle, Chemin de Valenciennes / rue de l'église.
N50.312701 E3.715421

Marianne à La Flamengrie


Marianne à La Flamengrie
La Marianne déposée en mairie.

A gauche, la statue de Marianne (1889), don de la République reconnaissante pour le vote du refus du boulangisme le 19 août 1888. La statue, haute d'environ 1,80 m dorée à la feuille, a été volée dans la nuit du 5 au 6 octobre 2008. Une petite réplique (ci dessous) est placée dans la mairie en juin 2009 en attendant la création d'une nouvelle statue grandeur originale.

Marianne à La Flamengrie


Statue de Marianne à La Flamengrie.
La nouvelle Marianne, inaugurée le 18 avril 2015.

Statue de 75 kg et de 1,73 m de hauteur, copie conforme de l’originale réalisée en bronze à la cire.
Le moule d'une copie a été retrouvé après maintes recherches par Régis Gremont-Naumann, maire de La Flamengrie
Les fonderies de Tusey ayant disparu en 1949, et il ne restait plus d’empreinte de la statue. Le maire sillonne alors la France, où il subsiste encore douze Marianne datant de cette époque. Il tombe sur une réplique à Salvagnac, dans le Tarn.
Deux céramistes, Stéphane et Cécile Cuvelier d'Obies dans l'Avesnois auront en charge la réalisation de la nouvelle Marianne de la Flamengrie, reproduite selon le moule de celle du Tarn.
La nouvelle Marianne a été coulée à la fonderie Paumelle, dans la Marne. (Source VDN)



Borne frontière à La Flamengrie

Borne frontière à La Flamengrie

Bornes sculptées au village de La Flamengrie, sur la frontière franco-belge. Sur l'une des faces, les fleurs de lys, symboles du royaume de France, sur l'autre, l'aigle bicéphale des Habsbourg.
Une frontière commune avec l’Autriche: En 1678, le petit village de la Flamengrie est rattaché à la France par le traité de Nimègue. Trente sept ans plus tard est signée la paix Utrecht qui met fin à la guerre de succession d’Espagne commencée en 1701 et qui donne à la France une partie de la Flandre. Toutefois, dans ce partage, la France hérite d’un nouveau voisin encombrant au Nord, l’Autriche, sous l’autorité de l’Empereur germanique Charles VI. Le sort de la Flamengrie est désormais scellé. Le petit village d’alors 170 habitants, va devenir une ville frontière, lieu de confrontations entre la France et l’Autriche. Et les sujets de discorde ne manquent pas. A commencer par le tracé de la frontière elle-même qui, à dire vrai, pouvait paraître pour le moins extravagant. Conçu par les militaires, il faisait bien souvent fi du bon sens. Ainsi, certaines terres autrichiennes étaient enclavées en territoire français. On se doute qu’une telle situation ne pouvait que favoriser la contrebande. En 1779, la raison l’emporte. Le village voit arriver une armée d’arpenteurs afin de simplifier le tracé de la frontière. Les deux pays pratiquent la politique du troc : un pré ou un jardin contre un bois… Enfin en 1781, tout est réglé : 65 bornes sculptées d’un côté de fleurs de lys, emblème de la France et de l’autre côté, de l’aigle bicéphale, emblème de l’Empire des Hasbourg, séparent désormais les deux territoires.
Les archives nous apprennent qu’à la fin du XVIII° siècle, La Flamengrie compte 56 maisons, 53 chevaux, 72 bêtes à cornes. La tranquillité relative dont profite le village lui permet même d’augmenter sa population. Cependant le chant des révolutionnaires met fin à tout espoir de paix durable. Le curé doit quitter le village, les terres du clergé sont confisquées, les fleurs de lys, symbole de la royauté sont effacées de quelques bornes…
Les désastres de la guerre : A partir de 1789, le nord de la France redevient un champ de bataille opposant la France et l’Autriche. Le village vit au rythme des pillages, des réquisitions, des cantonnements… bref, des malheurs de la guerre. Il connaît même l’occupation prussienne puis russe après la défaite de Waterloo en 1815. Le voisin de la Flamengrie va désormais changer : ce sont les Pays-Bas, mais avec des frontières à peu près équivalentes avec celles qui existaient avec l’Autriche. Enfin, le 25 août 1830, les Belges se révoltent contre les Néerlandais et proclament l’indépendance de leur pays. Désormais la Flamengrie aura son sort lié à celui de la Belgique. Aujourd’hui, après bien des bouleversements, la Flamengrie est redevenu un village paisible, qui paraît enclavé en territoire belge où le promeneur est toujours étonné de passer aussi aisément de la France à la Belgique. Quant à la frontière, elle est revenue à son tracé de 1781… comme si finalement deux siècles d’histoire n’avaient eu que peu d’incidences sur les limites de la commune. Au hasard d’une randonnée, le promeneur curieux aura son regard attiré par une vingtaine de bornes frontières parfois en bon état, parfois abîmées par l’homme ou par le temps, mais toujours témoins immuables d’une histoire riche en événements. Ces bornes ont toujours leur raison d’être… Si ce n’est que les inscriptions appartiennent au passé. L’Autriche a été substituée par la Belgique. Quand aux fleurs de lys, elles ne sont plus depuis bien longtemps le symbole de la France. Un rappel qui se doit d’être mentionné s’agissant d’un village qui, le 19 août 1888, a voté dans un bel élan unanime pour la République, ce qui lui a valu de se faire offrir un an plus tard une Marianne républicaine sur pied…

L'ancienne gare de à La Flamengrie
L'ancienne gare de La Flamengrie

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Source : Bornes d'ailleurs
"Albums de Croÿ, Tome IX, Comté de Hainaut VI, Editions du Crédit Communal de Belgique"

Claudie Péan et Pénélope Théry ont contribué à la réalisation de cette page.

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