L'Avesnois

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Blason
Hon Hergies
Habitants : Hon-Hergeois, Hon-Hergeoises
Code postal : 59570
Nb d'habitants en 2017 : 858
Superficie : 11,02 km2

Mairie d'Hon Hergies : 23, rue Gaston-Génarte

Horaires d'ouverture :
Lundi : de 09h00 à 12h00 / 13h00 à 16h00
Mardi et Vendredi: de 09h00 à 12h00
et de 14h00 à 18h00
Mercredi : de 09h00 à 12h00
Jeudi : de 09h00 à 12h00 / 14h00 à 16h30

Tél : 03 27 63 17 67
Fax : 03 27 66 97 42

Mail : mairie.hon@wanadoo.fr

Localisation sur carte du patrimoine de Hon Hergies : Ici

Hon Hergies, le village, Histoire et patrimoine.

Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1837 (textes numérisés)
Hon Hergies, noms anciens : Huoi, 1150, Titre de l'abbaye de Lobbes, Miraeus, II, 1170. - Hum, 1185, Tit. de l'abb. de Lobbes, Miraeus, III, 713. - Hon sancti-Petri, 1186, J. de G., Ann. du Hain. XII, 339. - Hon, 1199, Cart. du Mont-Saint-Martin, Le Carp. Pr. II, 85. - Hum, 1286, 2e Cart. de Flandre. - Hom, 1323, 3e Cart. du Hain. - Hons, XIVe siècle, Le Glay, Cam. Christ. - Hoy, XVIIe siècle, Doc. top. - Hon-lez-Bavay, Vinchant, Ann. du Hain., 135. - Hon et Hergies, XVIIIe siècle. - Hon Hérgies.
Monuments : L'église possède une cloche fondue en 1629.
Faits historiques : Le village de Hon existait au 9e siècle et devint célèbre alors par les amours adultères de Lothaire II, roi de Lorraine, neveu de Charles-le-Chauve. Ce prince (ainsi que nous l'apprend Vinchant, dans les Annales du Hainaut), n'ayant point d'enfans de Thietberge, sa femme, qu'il avait épousée sans affection, donna un libre essor à la passion qu'il conservait pour Valdrade, jeune personne élevée avec lui auprès de sa mère, l'impératrice Ermengarde, dont elle était parente. Lothaire avait eu avec Valdrade, dans sa jeunesse, des relations intimes qui avaient été suivies de la naissance d'un fils nommé Hugues. Voulant parvenir à rompre son mariage, Lothaire fit convoquer à Aix-la-Chapelle un concile composé des archevêques de Cologne et de Trêves, et des évêques de Metz, de Toul et de Liège, devant lequel la reine Thietberge fut traduite comme accusée d'un commerce incestueux avec son frère. L'assemblée, trop soumise aux volontés du prince, condamna la reine et permit au roi de contracter d'autres nœuds. Lothaire épousa aussitôt Valdrade; mais Hubert, abbé, frère de la reine, adressa de suite de vives plaintes au pape Nicolas Ier, qui écrivit à l'empereur Charles-le-Chauve, lequel obligea Lothaire à reprendre Thietberge. Valdrade se rendit en Italie pour accomplir la pénitence que le pape lui avait imposée ; mais Lothaire la rappela immédiatement et la plaça dans un château à Hon lez Bavay. Il la visita souvent dans cette retraite et en eut deux fils qui, étant décédés, furent inhumés dans l'église de ce village. L'irrégularité de la vie de Lothaire parvint à la connaissance du pape, qui fit des remontrances à ce prince et le menaça d'excommunication. Alors celui-ci, comptant toujours sur la complaisance des archevêques de Cologne et de Trêves, sollicita la convocation d'un deuxième concile, ce qu'il obtint. Le Pape y envoya deux légats, que l'on parvint à corrompre, et l'assemblée cassa de nouveau le mariage de Thietberge. Les deux archevêques se rendirent à Rome pour faire confirmer la décision du concile; mais le pape, en ayant reconnu l'iniquité, déposa et excommunia les deux prélats, et fit ensuite subir le même sort aux deux légats. Lothaire fut de nouveau obligé de reprendre Thietberge, qu'il traita de la manière la plus dure. Il continua néanmoins de voir Valdrade, et cette liaison ne fut rompue que par sa mort, qui eut lieu à Plaisance quelques années après.
On croit qu'après la mort de Lothaire, Valdrade continua de résider dans le château de Hon. Il ne reste aujourd'hui aucune trace de cet ancien édifice.
Lothaire, à la sollicitation de Valdrade, donna, vers l'an 862, le village de Hon au monastère de Lobbes, dont leur fils Hugues était abbé.
En 1186, paroisse du décanat de Bavai. Cure à la collation de l'abbaye de Lobbes.
Hon Hergies faisait autrefois partie de la prévôté de Bavay.
Le monastère de Sainte-Aldegonde, de Maubeuge, avait des droits féodaux et des possessions à Hergies.
En 1790, Hon et Hergies fusionnent.
Cette commune possède 1072 habitans, y compris 100 indigens secourus à domicile et 20 mendians.
Le territoire d'Hon Hergies contient 1102 hectares, dont 760 en terres labourables, 44 en prés, 230 en pâtures, 5 en bois, 11 en jardins, 3 en carrières, 3 en houblonnières, 11 en superficie de propriétés bâties, 30 en routes, chemins, et 5 en rivières et ruisseaux. Sa culture ordinaire est le blé froment, le soucrion, l'orge, l'avoine, le colza, le lin, le houblon et les pommes de terre. Sa culture principale est le blé.
On trouve à Hon Hergies 7 carrières de pierres bleues, 5 carrières de marbre, 5 fours à chaux, 3 moulins à blé, 1 moulin à huile, une scierie de marbre et 3 brasseries.
Hameaux et lieux dits : Hon Saint Martin. Hergies Saint Waast. Prénavant. Ferlibray. La Folie. La Noire-Bouteille. La Ferme de la Louvière. Trois-Maisons. Pissotiau. La Chaussée-du-Bois. Champ-des-Marnières.

Hon Hergies, église d'Hon, le clocher.
Le clocher à bulbe de l’église d'Hon.

L’église Saint-Martin d'Hon Hergies
Eglise d'Hon, la nef.

L’église Saint-Martin d'Hon Hergies
Christ en croix dit "du sabotier", XVI ème siècle.
Eglise d'Hon.
L’église Saint-Martin d'Hon Hergies
Les fonts baptismaux de l'Eglise d'Hon.

Eglise Saint Vaast d'Hon Hergies
Eglise Saint Vaast d'Hergies.

Construite en 1788.Elle se situe au hameau de Hergies.
Ancienne église dépendant de l’abbaye d’Hautmont, détruite en 1764 et reconstruite en 1788. L’église se compose d’une nef, d’une tour-clocher terminée par une flèche en façade et d’une abside à trois pans. Les vitraux sont réalisés en 1924 par les maîtres verriers Champigneule. L’église abrite une statue de la Vierge du XVIIème siècle, des autels de style renaissance du XVIIème siècle

Eglise d'Hergies, st Antoine.
On peut lire sur le socle : Fait et donné par Dieudonné Blondeau 1830-1911 à l'église d'Hergies.
Monument aux Morts d'Hon Hergies
Monument aux Morts d'Hon Hergies
réalisé par la société Gaudier-Rembaux.
L'Hogneau à Hon Hergies
L'Hogneau à Hon Hergies.

Machine ancienne à Hon Hergies.
La faneuse à fourches était tirée par un cheval
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Table d'orientation à Hon Hergies
Table d'orientation près de l'église d'Hon.

Blason des tailleurs de pierre à Hon Hergies.
Emblème des tailleurs de pierre, rue de la Marne.

Ancien kiosque d'Hon Hergies.
L'ancien kiosque à danser d'Hergies près de l'église.

Hon Hergies sur les albums de Croÿ.
Hon Hergies sur les albums de Croÿ.
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L’église Saint-Martin d'Hon Hergies
L’église Saint-Martin d'Hon.

Ancienne église dépendant de l'abbaye saint Pierre de Lobbes (Belgique) l’église de Hon, construite vers 1760, est du type bavaisien, avec clocher à bulbe. La façade est en brique et pierre. La nef de quatre travées est flanquée de collatéraux. Le chœur composé d’une travée droite se termine par un chevet polygonal. Elle est couverte de voûtes en berceau et les élévations de brique reposent sur un soubassement de grès. Les encadrements et les chaînages sont constitués de pierre.
Une statue de Notre-Dame, du XIXème, en bois polychrome, se trouve dans une chapelle de l’église. D’autres statues, également en bois polychrome, se trouvent à l’intérieur, notamment un ensemble de huit médaillons ornés de bustes de saints en bois sculptés, un Christ en croix dit "du sabotier", les statues de Saint Eloi et Saint Roch du XVIème,  Sainte Anne portant la Vierge du XVIème, et des tableaux de la Vierge et de Saint Martin au dessus de l’autel.
La cloche, réalisée par la fonderie Wauthy de Douai est installée en 1921-22. Les vitraux sont réalisés en 1924 par les maîtres-verriers Champigneulle. On peut également y voir un magnifique buffet d'orgues.

L’église Saint-Martin d'Hon Hergies
Détail de la chaire de l’église d'Hon.

L’église Saint-Martin d'Hon Hergies


L’église Saint-Martin d'Hon Hergies
Un des vitraux de l'Eglise d'Hon.

L’église Saint-Martin d'Hon Hergies
Saint Martin, Eglise d'Hon.

Hon Hergies, église d'Hergies, statue
Statue de la Vierge en marbre blanc. (église d'Hergies)

Eglise Saint Vaast d'Hon Hergies
Nef de l'église d'Hergies.

Mairie d'Hon Hergies.
Mairie d'Hon Hergies.

Fronton de la mairie d'Hon Hergies
Symbole de la République, mairie d'Hon Hergies.

Machine ancienne à Hon Hergies.
Envoleuse de pommes de terre Voir en grand format

Circuit des machines à Hon Hergies
Sur le circuit des machines agricoles.
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Linteau de porte à Hon Hergies.
Maison du collecteur d'impôt souvent appelée
"Maison du carrier"

Maison de carrier construite en 1750, date inscrite sur le pignon. L'installation de la famille du carrier semble avoir eu lieu en 1753, comme en témoigne la date apposée sur l'encadrement de la porte. Le cadastre de 1831 témoigne de la division de la maison en cinq parcelles, réunies par la suite.
Maison construite au lieu-dit Le Pissotiau, proche des exploitations de carrières, en retrait par rapport à la rue. C'est le seul édifice civil d'habitation construit entièrement en moellons de pierre, à deux niveaux, conservé. Le rez-de-chaussée est percé de quatre baies. La porte est mise en évidence par un encadrement de pierre composé de colonnettes à chapiteau mouluré. Un bandeau de pierre sépare le premier et le second niveau. Celui-ci est percé de cinq baies étroites, encadrées par de la pierre de taille, identique à celui du niveau inférieur. La couverture à deux pans a été refaite et ne permet pas de lire la partie supérieure du second niveau.

Ferme de la Louvière
Ferme de la Louvière.

Epoque de construction 18 et 19e siècle.
La situation sur une parcelle isolée, loin des hameaux de la commune, fait penser à une implantation ancienne de la ferme de la Louvière. Une fontaine, alimentée par le ruisseau de la Louvière, a été installée entre 1806 et 1831 (dates des cadastres). La ferme actuelle conserve des parties datant du 18e siècle. Le logis a été aménagé ou reconstruit au milieu du 19e siècle. L'exploitation s'étendait sur 60 hectares vers 1940 et sur 130 hectares en culture aujourd'hui.
La ferme est composée d'un logis, d'une grange, d'écuries, d'étables, de chartils. L'ensemble est disposé en quadrilatère formant une ferme à cour ouverte mais qui était à l'origine une cour fermée. L'ensemble des bâtiments est construit en brique sur un soubassement de pierre ou de grès (les parties les plus anciennes). C'est l'emplacement, la disposition qui en font un ensemble intéressant. Les éléments remarquables de cette ferme sont la grange, les chartils et le passage surmonté d'un pigeonnier aujourd'hui condamné. La grange est composée de deux nefs (8 et 3 m environ), séparées par un mur, sur une profondeur d'environ 36 mètres. Le pignon extérieur et le mur gouttereau sud sont percés d'ouvertures disposées irrégulièrement, bouchées en partie aujourd'hui.



Vannes à Hon Hergies
La ventellerie, dernier vestige de la platinerie et grosse forge Dussart, puis moulin à farine Alexandre Bertrand, puis usine de taille de matériaux de construction (scierie de marbre) Blondeau Dieudonné, puis Société Anonyme des Carrières de Hon-Hergies.

En1783, Michel Dussart, maître de forge à Hon-Hergies (Nord) depuis 1748 ne pouvant faire face aux besoins du Hainaut, du Cambraisis, de la Flandre française, de la Picardie, établit une seconde platinerie à Bettrechies, près de Bavay. Il obtient ce droit sous réserve de n'employer que du charbon de terre et de détruire sa platinerie située près de Liège. Le préfet Dieudonné, dans ses statistiques de 1804, nous indique que les fers proviennent des forges de Saint-Nicolas, en Belgique et de Féronval, près de Barbençon. Il est a noter que malgré l'exploitation de minerai de fer dans la commune de Hon-Hergies, attestée il est vrai à partir de 1842, il n'y eut pas de fourneau dans la commune. En 1834 l'usine est exploitée par Alexandre Bertrand. Détruit en 1881, il est remplacé par une scierie de marbre établie par M. Blondeau Dieudonné.

Treuil de carrier à Hon Hergies

Celui-ci exploite des carrières dans les environs et notamment une, située quelques dizaines de mètres en amont de l'usine. La marbrerie est agrandie en 1886 et 1903. Elle est revendue vers 1914 à la Société Anonymes des Carrières de Hon-Hergies. Devant le déclin de la cheminée classique, la marbrerie oriente sa production vers le marbre d'ameublement. Cette activité perdure jusque dans les années 1940. La scierie de marbre est aujourd'hui entièrement détruite à l'exception de la vantellerie, de la carrière, d'un bâtiment et d'un treuil.
La carrière de noir français fut reprise par la marbrerie Vital-Evrard, de Bellignies qui l'exploite jusque dans les années 70.
Composée de trois arches en brique et d'un déversoir en pierre, la vantellerie seule, atteste de la vocation industrielle du site. Le moulin était relié par une voie Decauville à la carrière proche. Un embranchement permettait aux chariots de descendre dans la carrière. Un treuil, sans marque et toujours en place, permettait la manoeuvre. Un moteur thermique fournissait le mouvement. A la sortie de la carrière, aujourd'hui inondée, le chariot traversait le chemin rural et empruntait un pont métallique sur le ruisseau. A cet endroit se trouve une construction d'un étage en brique, avec soubassement et encadrement en pierre. Il s'agit peut-être d'un bâtiment de recette. Couvert d'un toit à longs pans à croupe et de ciment, il est flanqué de deux petites constructions. L'une, en rez-de-chaussée, est couverte d'un appentis. L'autre, percé à l'étage d'une large baie en arc segmentaire, est couverte d'une terrasse.

Ci-contre: Treuil de carrier rue de la Marne.
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Ancienne marbrerie de Hon Hergies.
Ventellerie de l'ancien moulin.

Hon Hergies, chapelle Ste Philomène
Chapelle Ste Philomène.
Rue Michel Delcroix / Chem. des Potiers Trois Maisons
N50.343485 E3.829344
Hon Hergies, chapelle de Jésus au lieu-dit Pisseautiau
Chapelle du Pissautiau ou chap. de la Ste Famille (1753)
Chemin de la Tête / rue de la Marne.
N50.328287 E3.800983
Hon Hergies, chapelle de la Toureille
Chapelle de la Toureille,
rue Haig / chemin de la Louvière.
N50.335676 E3.830226

Restaurée en 2012, cette chapelle est attestée depuis le XIIIè siècle sous le nom de Chapelle de la Louvière. Détruite en 1709 lors de la bataille de Malplaquet, elle est rapidement reconstruite puis à nouveau détruite entre 1780 et 1806. Elle réapparait sur le cadastre de 1831 dans sa forme actuelle.

Chapelle notre Dame de Hal à Hon Hergies
Chapelle de 1773 dédiée à N.D de Hal.
Rue Gaston Génarte / rue de la Marne.
 N50.330820 E3.807329
Niche à Hon Hergies.
Niche située rue Laurent Niogret.
N50.325755 E3.820036
Mémorial à Hon Hergies.

Croix érigée en mémoire d'un ouvrier de la carrière tué en 1753.
La pierre fut retrouvée lors de travaux de voirie et aménagée en stèle. La croix provient du cimetière. Près de la Chapelle du Pissautiau. N50.328287 E3.800983

Oratoire st Etienne à Hon Hergies.
Oratoire St Etienne à Hon Hergies.
Cour des Ets Walqueman.

La fontaine d'Hon-Hergies et sa muse Lilith.

D’après son créateur, Joeri Stubbe, Lilith est la première femme d’Adam. Elle fut créée en terre par Dieu qui lui a insufflé la vie pour rompre la solitude d’Adam.
Après une certaine période, Lilith a décidé de vivre seule avec la nature et a délaissé Adam pour se cacher dans la forêt.

La muse Lilith à Hon Hergie.
La muse Lilith.
Oratoire à Hon Hergies
Oratoire Sainte Anne, rue de la Marne.
N50.327885 E3.801154
Oratoire ste Rita à Hon Hergies
Oratoire Ste Rita. Rue Maxime Ansieau
N50.328007 E3.811424
Chapelle à Hon Hergies.
Chapelle Rue Maxime Ansieau / Laurent Niogret.
N50.325189 E3.809633
Chapelle à Hon Hergies.

La chapelle des Saints Couronnés en pierre bleue de Soignies. La Vierge est une reproduction de la Vierge d'Autun en pierre de Savonnières réputée pour son grain très fin, réalisée en 1972, par Étienne Walquemanne aux Beaux-Arts de Valenciennes. Le socle de la chapelle et le soc de la vierge sont en marbre noir d’Hon-Hergies. Les vitraux, ont été créés à Amiens. L'un représente sainte Hélène et l'autre, saint Henri, prénoms des enfants d’Étienne Walquemanne. Le troisième est dédié aux cinq saints patrons des tailleurs de pierre et marbriers Elle a été bénie le 07 juin 2013, par l’ex-doyen du Quesnoy, Jean-Marie Bricout, ancien abbé de d’Hon-Hergies. Rue Gaston Génarte N50.331439 E3.805893

Niche à Hon Hergies.
Niche en pierre bleue Rue Laurent Niogret.
N50.325035 E3.821577
Niche à Hon Hergies.
Niche dédiée à St Donat.
Chemin du Paradis. N50.326028 E3.796877
Chapelle à Hon Hergies.
Chapelle bâtie par Jean Baptiste Walquemanne en 1935.
Rue de la Marne. N50.327734 E3.801383

Calvaire en mauvais état. N50.315273 E3.813499

 C’est là qu’elle s’est transformée en monstre, en engendrant d’autres, dont le serpent qui a fini par convaincre Eve de manger la pomme ! Faite en terre, pierre et bois, elle représente la mère des monstres, gargouilles et femmes intouchables, l’amour perdu et le cœur brisé… Elle voulait bien être la femme d’Adam, mais sa nature était celle du naturel de la terre et de la bête.
De son côté, Luc Bertaux, maire du village, avait entrepris des recherches au sujet de cette muse, trouvant que Lilith était la muse des insoumis, une signification qu’il préfère à la précédente.
La fontaine de Hon-Hergies, c’est une belle histoire, tout en symboles et poésie. Au départ, il s’agit d’un don fait, il y a quinze ans par un particulier à l’association Sentiers et pierres bleues. La somme a ensuite été remise à la mairie qui a décidé de l’utiliser pour abonder le financement d’une fontaine. Le circuit touristique "La route des muses", un projet initié par l’ex-communauté de communes du Bavaisis et repris par le service culturel de celle du Pays de Mormal, passe par Hon-Hergies. Ce circuit, inauguré en juin 2014, résulte d’une résidence d’artistes qui avait été mise en place à l’époque. Ces artistes ont créé des statues en pierre bleue, installées dans plusieurs villages du Bavaisis ayant un lien avec la pierre bleue. Comme quatre autres villages (Gussignies, Bellignies, Bettrechies, et Houdain-lez-Bavay), Hon-Hergies a reçu la sienne, baptisée Lilith. L’idée de la municipalité était de l’inclure dans une fontaine. Après avoir été abritée pendant deux ans dans des locaux de la mairie, la muse a pris place au sein de la fontaine créée en 2016. Cette fontaine, que l’on découvre sur le parvis de la mairie au niveau de la bibliothèque, fonctionne en circuit fermé. Elle est le reflet de plusieurs symboles bien caractéristiques du village. De forme rectangulaire, elle rappelle les abreuvoirs utilisés par les agriculteurs. Elle est constituée de pierre bleue car le travail de marbrier, ici transmis de père en fils est toujours existant. Son eau évoque l’Hogneau qui sillonne la commune.
(Pénélope Théry VDN)


La fontaine de Hon-Hergies.
La fontaine d'Hon-Hergies, située près de la mairie.

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Sources : "Albums de Croÿ, Tome IX, Comté de Hainaut VI, Editions du Crédit Communal de Belgique"

Duez Marie Christine, Pénélope Théry ,Sylvie Meunier, Claudie Péan et Etienne Walquemanne
ont contribué à la réalisation de cette page.

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