L'Avesnois

ses villes, ses villages
Blason de Feignies
Feignies
Habitants : Finésiens, Finésiennes
Code postal : 59750
Nb d'habitants en 2012 : 7156
Superficie : 18,8 km2

Mairie de Feignies : Place Charles-de-Gaulle

Horaires d'ouverture :
Lundi : de 08h à 12h et de 13h30 à 17h
Mardi : de 08h à 12h et de 13h30 à 18h
Mercredi : de 08h30 à 12h0 et de 14h à 17h
Jeudi et Vendredi : de 08h à 12h et de 13h30 à 17h
Samedi : de 08h à 11h30

Tél : 03 27 68 39 00
Fax : 03 27 68 22 66

Mail : mairie@ville-feignies.fr

Site de la mairie de Feignies : www.ville-feignies.fr

Musée du Fort Leveau à Feignies

Localisation sur carte du patrimoine de Feignies : Ici

Feignies, la ville, Histoire et patrimoine, le musée.

Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1837 (textes numérisés)
Feignies, noms anciens : Fegnies, 1186, J. de G., Ann. du Hain., XII, 339. - Fienias, Chron. de Gislebert, - Fignies, 1288, 1er Cart. du Hain. - Fignies, 1349, Pouillé de Cambrai. - Fignies, XVe siècle. - Fegnies, 1545, Acte d'échange entre Charles-Quint et Philippe. duc d'Arschot. - Fegnies, 1648, Vinchant, Ann. du Hainaut. - Farnies, Lambiez, Hist. mon. des Gaules. - Fegnes, Fagnies, doc. divers.
Monuments : La voie romaine de Bavai à Trèves, vulgairement nommée la Havette, traversait Feignies de l'O. à l'E.
Château dont l'époque de destruction est inconnue.
Faits historiques : Paroisse du décanat de Maubeuge en 1186.
La terre de Feignies a toujours été un fief mouvant des comtes de Hainaut. Au XIIe siècle, elle appartenait à Alix, fille de Baudoin III, épouse de Thierry d'Avesnes ; puis elle passa à leur fils Evrard.
Par des lettres datées du lendemain de Noël de l'an 1235, Eusèbe, abbesse, et tout le chapitre de Sainte-Aldegonde, de Maubeuge, déclarent que pour terminer les difficultés existant entr'elles et Arnould d'Audenaerde, au sujet d'un bois situé sur le territoire de Feignies, elles lui donnent, par le conseil de gens sages et dans la vue d'obtenir la protection d'Arnould et de ses hoirs, cinq bonniers de ce bois pour son usage, et le tiers du surplus; les deux autres tiers restant au chapitre, qui pourra en disposer comme bon lui semblera. La justice de ce bois fut dévolue à Arnould, ainsi qu'il en jouissait sur l'autre alleu de Feignies. ( Ce bois, devenu propriété de l'Etat et nommé le bois l'Abbesse, a été vendu le 24 sept. 1832. )
Jean, sire d'Audenaerde, ayant déjà obligé envers Jean d'Avesnes sa ville de Feignies et ses appartenances, pour sûreté des lettres qu'il lui avait données précédemment au sujet de Flobecq et Lessines, et ayant depuis vendu audit Jean et à la comtesse de Hainaut, sa femme, ces mêmes ville et appartenances de Feignies, engage par acte du 12 juin 1285 tous les autres biens et héritages, fiefs, alleux, meubles et immeubles qui lui appartiennent en Hainaut, jusqu'à l'accomplissement des conventions qu'il a faites avec le comte, au sujet de ses villes de Flobecq et de Lessines.
Thomas et Guillaume de Mortagne, chevaliers, ayant avec leur sœur la garde du fief de Feignies, pour Marie, leur nièce, promettent, par lettres du 28 septembre 1288, qu'aussitôt que cette dernière sera en âge, elle donnera au comte de Hainaut l'adhéritement du fief de Feignies que Jean sire d'Audenaerde lui a vendu. Un titre du mois de septembre 1288 mentionne que ce même Jean d'Audenaerde transporte au profit de Jean d'Avesnes 400 livrées de terre, à recevoir tous les ans sur les revenus des villes de Flobecq et de Lessines, pour lui tenir lieu de la terre de Feignies qu'il lui avait vendue et qui devait lui revenir moyennant le paiement de cette rente.
Le comte de Hainaut conserva la terre de Feignies jusqu'en 1300 et la rendit alors à Jean d'Audenaerde pour la tenir en fief de lui, sous la condition que si ce seigneur mourait sans enfans ou si ceux-ci n'avaient pas de postérité, la terre retournerait au comte et à ses hoirs. Le 30 août 1300, le comte de Hainaut commit son bailli pour adhériter Jean d'Audenaerde de la terre de Feignies et appendances, et l'acte d'adhéritement fut passé le 3 avril 1301.
Par mandement daté de la Pentecôte 1333, Guillaume, comte de Hainaut, enjoint aux habitans de Feignies de reconnaître pour seigneur légitime de cette ville le comte de Flandre, auquel il déclare l'avoir cédée, en exécution d'un accord fait entre eux.
Jean Li Dus, censier de Sainte-Croix de Cambrai, reconnaît par quittance du ler janvier 1379 avoir reçu de Jean Algambre, receveur du comte de Flandre, en sa terre de Feignies, quatre chapons pour une année de la redevance dont cette terre est chargée envers le chapitre de Sainte-Croix.
Passée au pouvoir de Charles Quint, elle fut, plus tard, donnée d'abord au seigneur de Senzelles, vice-roi de Naples, puis, en 1545, au duc d'Arschot, en échange de Landrecies.
Elle passa ensuite successivement aux ducs de Croy et d'Orléans, possesseurs de la terre d'Avesnes.
A la fin du XVIIIe siècle, elle appartenait à la famille de Lattre.
En 1789, cure du décanat de Maubeuge.
En 1790 , chef-lieu d'un canton du district du Quesnoy.
En l'an X, commune du canton de Bavai.
Feignies a une population de 1700 habitans. Sur ce nombre 110 sont secourus par le bureau de bienfaisance, et 20 se livrent à la mendicité. Son territoire contient 1876 hectares, dont 1216 en terres labourables, 98 en prés, 378 en pâtures, 49 en bois, 22 en jardins, 12 en superficie de propriétés bâties, 43 en routes, chemins, 7 en rivières, ruisseaux, et 51 en forêt royale. Sa culture ordinaire est le froment, le méteil, l'avoine, le trèfle, les pommes de terre, le lin et le colza. Sa culture principale est le froment. Sa principale industrie est l'agriculture; il existe néanmoins dans cette commune 3 moulins à blé, une fabrique de poteries et une distillerie de genièvre.
Hameaux et lieux dits : La Berlière. Le Cul-de-Sac. Les Vents. Les Bas-Vents. La Rouillies. Le Blanc-Pronier. Douzies. Le Veau. Les Mottes. Les Guides. L'Ouvrage. Le Pont-Babot. Capiausart. Martinsart. Haut-Sart. Valinsart. La Station.

Eglise de Feignies,  la chaire
Chaire de l'église de Feignies.

Pupitre de l'église Saint Martin de Feignies
Le pupitre.

Eglise de Feignies, détail du confessionnal
Détail du confessionnal.

Ancienne gare de Feignies
L'ancienne gare

Le château Derkenne à Feignies
Le château Derkenne

La médiathèque municipale est installée dans le château Derkenne depuis 1998. Le site s'est progressivement développé pour devenir un pôle culturel incontournable avec la création dans les dépendances d'un atelier d'arts plastiques. L'extension contemporaine, en rupture avec l'architecture classique du château, permet l'accueil du public.

Les ateliers d'arts plastiques de Feignies
Les ateliers d'arts plastiques de Feignies

Ateliers d'arts plastiques de Feignies
La maison des Arts.

La médiathèque de Feignies.
La médiathèque de Feignies.

Espace Gérard Philippe à Feignies
L'espace Gérard Philippe

Monument aux morts de Feignies
Monument aux morts du sculpteur Paul Vannier.

Eglise Saint Martin de Feignies
L'église Saint-Martin à Feignies.

Eglise Saint Martin de Feignies
Le choeur.

Eglise Saint Martin de Feignies
La nef, et le très beau contraste entre le pavage en brique
et la structure peinte en blanc.
Eglise de Feignies, détail de la chaire
Détail de la chaire.

Eglise de Feignies, chemin de croix
Un des tableaux du chemin de croix.

Eglise de Feignies, fonts baptismaux
Fonts baptismaux.

Mairie de Feignies.
La mairie de Feignies.

L'émergence d'un bourg:
La capitation (impôt par tête) de 1705 fait état de 11 commerces-cabarets et d'un moulin. Comme la majorité des villages du Hainaut méridional, Feignies reste tributaire de la moindre crise frumentaire. En 1783, la description que nous livre un médecin militaire des conditions de la paysannerie est assez parlante : "les habitants de ces campagnes y mènent la vie la plus frugale, les pois, les fèves, les haricots, les herbes potagères, le lait, le beurre forment leur nourriture ordinaire. Leurs habitations sont basses, humides, mal percées et en général trop petites pour la population, elles consistent ordinairement en une ou deux chambres, sans cave, couvertes de chaume, à l'une desquelles est adaptée l'étable ou l'écurie avec laquelle elles communiquent par une porte qu'on laisse ouverte en hiver pour profiter de la chaleur qui en émane…".
Tandis que les communes de la vallée s'industrialisent dès 1835, la commune reste essentiellement rurale. En 1856, les travaux de la ligne de chemin de fer Hautmont-Mons sont entamés. Feignies dénombre alors une centaine d'ouvriers dont la moitié travaille à l'extérieur, et l'autre à la scierie de marbre installée à côté de l'ancien moulin seigneurial de Douzies ou à la brasserie Moreau. Ce n'est qu'en 1872 que la première usine céramique s'installe. La seconde s'implante en 1893, puis viennent 4 établissements métallurgiques entre 1909 et 1911. L'un, la fonderie Léonard sera reprise en 1934 par la société des aciéries de Sambre et Meuse. En fixant un contingent important d'ouvriers, la ville, jusqu'alors rurale, se transforme peu à peu. Le développement de l'industrie et l'urbanisation typique qui l'accompagne viennent soit conforter les pôles existants, soit compléter les espaces interstitiels. Le secteur de la gare prend de plus en plus d'importance au point de jouer le rôle d'un véritable centre urbain.
La période moderne: Le vecteur du développement reste longtemps le chemin de fer. Mais la crise industrielle et l'avènement du transport routier vont bouleverser la donne. La RN49 se révèle en tant qu'axe stratégique. C'est alors le Sud du territoire qui s'industrialise avec la création d'une imposante ZAC, celle de Gréveaux les Guides. Dans les années 70, l'urbanisation s'essaime au gré de la voirie et contribue à relier les îlots entre eux. La densité du bâti reste très faible. On assiste à une urbanisation périphérique que vient renforcer le développement de l'accession à la propriété.

La Flamenne à Feignies
La Flamenne (ou ruisseau des pierres)
Elle prend sa source à Feignies (50.3002, 3.885),
sa longueur est de 8,5 km et elle rejoint la Sambre à Maubeuge.
Parc du Bernissart à Feignies
Le parc de l'Entité de Bernissart.
Aménagement paysager sur la Flamenne.
Ecole des filles de Feignies
Ecole des filles.

Le premier projet de construction d'une école de filles, d'un établissement de bains-douches et d'un bureau de poste date de 1928. Il est l'oeuvre de l'architecte Adolphe Danis. Le logement du receveur est ajouté au projet. Le conseil départemental d'hygiène examine le projet et la commission des bâtiments civils donne un avis favorable en septembre 1929. La réception définitive des travaux a lieu en janvier 1932. L'ensemble est actuellement occupé par l'école. La poste et les bains-douches ont été transformés en salles de classe.

Ecole des garçons de Feignies
Ancienne école des garçons, (école de musique actuelle)

feignies, sculpture au lycee Placide Courtoy
"Space" sculpture en aluminium poli au lycée Placide Courtoy. Oeuvre de Gregory Anatchkov réalisée au milieu des années 70.
Ecole Elsa Triolet à Feignies
L'école maternelle Elsa Triolet inaugurée le 30 juin 2012.

Chapelle à Feignies.
Chapelle de 1855 dédiée à ND de Bon Secours,
rue des Mottes. N50.285083 E3.890760
Chapelle à Feignies.
Chapelle de 1913 dédiée à St Druon et St Antoine.
Rue des Forges. N50.316784 E3.917302
Chapelle à Feignies.
Chapelle Notre Dame de Délivrance, Rue Roger Salengro. N50.302461 E3.914273
Chapelle à Feignies.
Chapelle située rue des Linières
N50.279113 E3.927572

Chapelle à Feignies.
Chapelle située rue des Lanières / impasse des Lanières.
N50.305240 E3.882022
Chapelle à Feignies.
Chapelle St Hubert de 1846 restaurée en 2003.
rue Jean Jaurès / rue Pasteur. N50.297339 E3.933800
Calvaire à Feignies.
Calvaire rue Roger Salengro / Rue Arthur Dubois.
N50.305421 E3.912659
Chapelle à Feignies.
Chapelle st Joseph de 1891, rue de Keyworth
N50.300457 E3.901216
Chapelles à Feignies.
1 - Chapelles st Benoit, st Hubert, st Roch (1920) et st Jean et N.D de Bonsecours,
rue de la Victoire. N50.315889 E3.923148
2 - Oratoire de 1812 dédié à N.D de Tongre, restauré en 1919, Rue Arthur Dubois. N50.310753 E3.905488
3 - Chapelle ste Anne, rue du cimetière. N50.295230 E3.909986
Vue panoramique de Feignies
L'église et le château Derkenne vus du parc de Bernissart.

Fort Leveau à Feignies
Le Fort Leveau à Feignies

Fort Leveau à Feignies
Fort Leveau à Feignies

Le fort fut construit à partir de 1882 pour assurer la défense de Maubeuge. Il fut bombardé en septembre 1914 et plus de 120 soldats y trouvèrent la mort. Aujourd’hui, il accueille un musée consacré à la Première Guerre mondiale et il reste un des derniers témoins de la Place forte de Maubeuge. Une importante collection de documents originaux français et allemands vous fera découvrir le quotidien des habitants de la région durant les quatre années de l’occupation.


Espace Gérard Philippe à Feignies
L'Espace Gérard Philippe à Feignies.

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Source : Observatoire Beauregard, Ville de Feignies, Lycée Placide Courtoy

Caroline Audin, Marie-Pierre Leclercq a contribué à la réalisation de cette page.

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