Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1836 (textes numérisés)
Beaudignies, noms anciens : Bellodenguiens, 1086, Tit. de l'abb. d'Anchin, Le Carp. Pr. II, 15 - Baldiniense territorium, 1120, Cart. de Marchiennes. - Biaudengni, 1135, Titre de Saint-Aubert, Le Carp. Pr. II, 82. - Beldeniis, 1131, Charte de l'évêque Liétard. - Waudegnies, 1184, Cart. de l'abb. de Marchiennes. - Baldeniis, 1186, Cart. de l'abb. de Vicogne. - Baldegnies, 1220, Arch. dé l'église de Cambrai. - Biaudegnies, 1255, Cart. de Vicogne. - Beaudegnies, 1336, 2e Cart. du Hainaut. - Beaudignies, 1355 ,
Tit. de Saint-Aub. Le Carp. Pr. II, 91. - Beaudignies, 1632 , Inscrip. de la cloche de l'église. - Baudignies , 1740 , doc. typ. - Beaudegnies. - Beaudignies. - Baudegnies, doc. div.
Monuments : Château moderne, rebâti en 1780 sur l'emplacement de l'ancien manoir des seigneurs du lieu; détruit, après avoir été dévasté, pendant les guerres.
Faits historiques : Comme l’atteste le testament de sainte Aldegonde, Beaudignies fut donné par la sainte fondatrice au chapitre noble de Maubeuge en 646.
Siège d'une seigneurie dont plusieurs possesseurs ont figuré comme témoins dans des actes importants au moyen-âge. Ficherus, l'un d'eux, était du nombre des chevaliers qui assistèrent, en 1096, au tournoi d'Anchin.
Le territoire de la commune de Beaudignies était divisé entre diverses institutions religieuses : le chapitre de Sainte-Aldegonde à Maubeuge et les abbayes de Maroilles, Fesmy, Vicoigne (Raismes) et Saint-André du Cateau. Ainsi, une charte de l’évêque Liétard rédigée en 1131 confirme les possessions de l’abbaye de Maroilles à Beaudignies : le moulin, le four, la brasserie, ainsi que des terres. Plus tard, la même abbaye y possède une dîme et le terrage, redevance en nature.
Paroisse du décanat d'Haspres, en 1186.
Plusieurs mentions des seigneurs de Beaudignies apparaissent dès le XIIe siècle : Adam de Beaudignies, seigneur de Wavrechain, fait don de terre et de revenus à l’abbaye de Vicoigne en 1209 et 1214. En 1410, la seigneurie du comte de Hainaut comprend la ville, la terre, la justice, les droits seigneuriaux, un moulin, une maison, des terres labourables.
Un acte de 1262, de la comtesse Marguerite, mentionne la maladrerie de Beaudignies.
En 1336, le jeudi après les grandes Pâques, Gilles de Limoges, sire de Beaudignies, vend à Guillaume, comte de Hainaut, plusieurs hommages liges pour des terres situées à Beaudignies et autres lieux.
Propriété d’Antoine Gongnies seigneur de Vendegies-au-Bois, gouverneur de Bruxelles et du Quesnoy, dans la seconde moitié du XVIe siècle, la seigneurie passe par le mariage de sa fille Michelle de Gongnies avec Ferry de Carondelet à la famille de ce dernier qui la conserve pendant plus de deux cents ans.
Le dernier seigneur du lieu, Charles de Carondelet de Beaudignies, revenu après la tourmente révolutionnaire, devient maire du Quesnoy sous l’Empire.
La population de Beaudignies est de 921 habitans, dont 127 indigens et 30 mendians.
La superficie totale de son territoire est de 785 hectares, ainsi divisés : 667 en terres labourables, 1 en houblonnière, 54 en prés, 15 en vergers, 8 en jardins, 4 en bois, 10 en vaines pâtures, 3 en landes, 6 en contenance des propriétés bâties, 15 en routes, chemins, et 2 en rivières et ruisseaux. Sa culture ordinaire est le blé blanc, le blé gris, le seigle, l'orge d'hiver, l'avoine, les fèves et les vesces. Sa culture principale est le blé blanc.
Il existe dans cette commune une fabrique de broches pour filatures.
Hameaux et lieux dits : Le Marais. Le Moulin. Le Pont à Pierres. Le Mesnil. Visin.
L'église de Beaudignies possède une tour bâtie en 1825, sur l'emplacement de celle qui s'était écroulée en 1609. Cette tour a été reconstruite au moyen d'une souscription volontaire à laquelle la majeure partie des habitants a contribué.
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