Sac à dos sur l’épaule, appareil photo en main, chaussures de rando aux pieds : vous voilà prêt pour un safari pas comme les autres, au cœur du zoo de Maubeuge. Ce voyage vous emmène à la rencontre d’une faune sauvage étonnante et variée : girafes du Niger, émeus d’Australie, ours à lunettes, fennecs discrets ou encore ratons laveurs curieux. Chaque fiche met en lumière un animal emblématique, rare ou menacé, et vous permet d’en apprendre davantage sur son habitat, son mode de vie et les efforts de conservation qui le concernent. Que vous prépariez votre visite au zoo ou que vous soyez simplement passionné par le monde animal, cette immersion vous ouvre les portes d’une biodiversité fascinante. Bienvenue dans ce safari pédagogique et visuel au cœur de la faune sauvage, made in Maubeuge.
Avenue du Parc* Historique du zoo |
Ces deux photos symbolisent l'Histoire du zoo de Maubeuge créé en 1955 sous le nom de "Jardin de la Roseraie" par le docteur Pierre Forest alors maire de la ville. Fernand Wilmart, un des pionniers du zoo, et dresseur de singes, a fait les grandes heures du parc zoologique en compagnie de "Moriss" dont les facéties dépassaient largement les limites de l'Avesnois. Il mettra en scène des chimpanzés dressés à jongler, danser, taper à la machine à écrire ou faire de la bicyclette dans un spectacle intitulé "L’académie des singes savants". Les débuts ont été modestes avec un pigeonnier et un petit enclos où l'on pouvait voir des cochons d'Inde. Très vite après sa création, chimpanzés, chameaux, et paons en couple sont arrivés. Les éléphants et les otaries arriveront à la fin de la décennie.
Le parc zoologique avait pris son envol.
Il y a une cinquantaines de
fiches, pour les consulter, vous pouvez: soit faire défiler la page, soit suivre
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* Sommaire. | |
* Ibis sacré. (Threskiornis aethiopicus) |
Originaire d’Afrique subsaharienne et de Madagascar. Présent aussi au Moyen-Orient et dans certaines zones d’Europe occidentale (populations introduites ou échappées de captivité, notamment en France). Espèce partiellement migratrice. Habitat: Marais, lagunes, estuaires Rizières, lacs peu profonds, mangroves. Décharges ou zones urbaines (en populations introduites). Niche souvent en colonies, dans les arbres ou les roseaux, parfois aux côtés d’autres échassiers. Corps blanc avec plumes de vol noires métalliques. Tête et cou noirs et nus (sans plumes), bec long, noir et recourbé vers le bas. Jambes noires, silhouette caractéristique en vol avec le cou tendu et les pattes allongées.
Omnivore opportuniste, se nourrit de : poissons, grenouilles, insectes aquatiques, mollusques, crustacés, déchets organiques, œufs d’autres oiseaux, parfois charognes. Recherche sa nourriture dans l’eau peu profonde ou sur les berges. Le long bec recourbé est parfaitement adapté pour sonder la vase ou fouiller dans les détritus.
Niche en colonies denses, souvent en hauteur dans des arbres ou roseaux. Nid fait de branches et de végétation.
Diurne, très grégaires, vivent en groupes parfois très nombreux Excellents planeurs, volent en formation.
Peu farouches dans les zones urbaines ou touristiques.
Certaines populations introduites sont considérées comme envahissantes, car elles peuvent perturber les espèces locales (ex. : prédation sur œufs et poussins), modifier les équilibres des zones humides.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Pélécaniformes Famille : Threskiornithidés Genre : Threskiornis Espèce : Aethiopicus Longévité : 20 ans Descripteur : Latham, 1790 |
Taille : 89 cm Envergure : 110 à 125 cm Poids : 1,5 kg |
Incubation : 28 jours Couvée : 2 à 5 oeufs Envol : 35 - 40 jours Maturité sexuelle : 4 - 5 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Grue couronnée. (Balearica pavonina) |
Principalement en Afrique de l’Est et australe: Ouganda, Kenya, Tanzanie, Afrique du Sud, Zambie. Présente dans les zones humides ouvertes, souvent près des savanes, marécages et plaines inondables.
Besoin d’un accès constant à l’eau, mais dort souvent dans les arbres grâce à son aptitude au perchage (rare chez les grues.
Plumage majoritairement gris clair, ailes blanches avec des plumes secondaires noires Tête noire avec joues blanches, surmontée d’une couronne dorée de plumes rigides. Bec court, pattes longues noires. Grosse tache rouge sous la gorge (sac gulaire gonflable).
Se nourrit de : Graines, pousses, insectes, vers, amphibiens, petits reptiles, parfois de petits mammifères. Cherche sa nourriture en marchant lentement.
Forme des couples monogames, souvent pour la vie. Période de reproduction : (souvent saison des pluies). Nid construit à même le sol, dans des zones de végétation dense près de l’eau. Les poussins quittent le nid rapidement (nidifuges), mais restent avec les adultes plusieurs mois.
Très gracile et sociale, vit en couple ou en petits groupes familiaux. Danses spectaculaires pendant la période nuptiale : sauts, battements d’ailes, appels sonores.
Menaces principales : Destruction de l’habitat humide, captures illégales pour le commerce d’animaux.
Emblème national de l’Ouganda : elle figure sur son drapeau et ses armoiries.
Ses danses ne sont pas réservées à la reproduction : elles ont aussi une fonction sociale et ludique.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Gruiformes Famille : Gruidés Genre : Balearica Espèce : Pavonina Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Taille : 100 - 110 cm Envergure : 180 à 200 cm Poids : 3000 à 4000 g Longévité : 20 ans |
Incubation : 28 à 31 jours Couvée : 1 à 4 oeufs Envol : 56 à 100 jours Maturité sexuelle : 3 ans |
Statut de conservation UICN | ||
VU : Vulnérable |
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* Capybara. (Hydrochoerus hydrochaeris) |
Originaire d’Amérique du Sud : Brésil, Venezuela, Colombie, Argentine, Paraguay, Bolivie, Pérou, Uruguay.
On le trouve dans presque toutes les régions humides et tropicales du continent, à basse altitude.
Vit toujours près de l’eau : rivières, marécages, lacs, zones inondables, savanes humides. Peut fréquenter les terres agricoles proches des points d’eau. Bon nageur, il s’immerge pour fuir les prédateurs ou se rafraîchir.
Corps trapu, massif, au poil brun-roux à brun foncé. Museau émoussé, yeux et narines placés haut, ce qui l’aide à rester semi-immergé. Membres courts, pattes légèrement palmées.
Herbivore strict : Mange principalement herbes, plantes aquatiques, fruits, écorces, céréales.
Pratique la cæcotrophie : réingestion de certaines fèces molles pour mieux assimiler les nutriments (comme les lapins). Broute pendant plusieurs heures par jour, souvent au crépuscule ou à l’aube.
Les petits naissent déjà poilus et les yeux ouverts, capables de suivre leur mère quelques heures après la naissance. Animal très sociable : vit en groupes familiaux de 10 à 20 individus, parfois bien plus.
Excellent nageur, peut rester immergé plusieurs minutes en ne laissant dépasser que ses yeux et narines.
Crée des sentiers entre l’eau et les zones de pâture.
Communique par vocalisations, grognements, aboiements et sifflements.
Certaines fermes les élèvent pour l’éco-tourisme ou la consommation contrôlée.
Le Capybara est le plus gros rongeur du monde. Tolérant, il cohabite pacifiquement avec de nombreuses espèces (souvent vu avec des oiseaux perchés sur son dos !). Il est parfois appelé "cochon d’eau".
Dans certaines régions, il est considéré comme un poisson par l’Église catholique, permettant sa consommation durant le Carême (!)
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre :
Rodentia Famille : Caviidae Genre : Hydrochoerus Espèce : Hydrochoerus hydrochaeris Descripteur : Linnaeus, 1766 |
Longueur : 105 à 120 cm Garot : 60 cm Queue : 1 à 2 cm Poids : 35 à 65 kg Longévité : 12 ans |
Gestation : 150 jours Portée : 2 à 8 petits Sevrage : 3 mois Maturité sexuelle : 18 mois |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Flamant du Chili . (Phoenicopterus chilensis) |
Originaire d’Amérique du Sud: Chili, Argentine, Bolivie, Pérou, Uruguay, Paraguay. On le retrouve aussi dans certaines zones de basse altitude au sud du Brésil. Espèce partiellement migratrice, selon les variations climatiques et les niveaux d’eau.
Préfère les zones humides salines : Lacs salés, lagunes côtières, marais saumâtres, estuaires.
Peut vivre jusqu’à 4 500 m d’altitude dans les Andes. Se déplace selon la disponibilité de l’eau et de la nourriture.
Plumage rose pâle avec des nuances plus soutenues sur les ailes. Pattes grises rosées avec articulations rougeâtres. Bec épais, rosé à la base et noir à l’extrémité, adapté au filtrage de la nourriture. Œil clair, souvent jaune.
Se nourrit de petits crustacés, algues, diatomées, larves d’insectes. Son bec est spécialisé pour filtrer l’eau en y capturant les particules alimentaires, tête souvent retournée dans l’eau. Le pigment caroténoïde contenu dans son alimentation contribue à la teinte rosée de son plumage.
Vit en colonies très denses, parfois plusieurs milliers d’individus. Nidification sur des monticules de boue en forme de cône, pour éviter les inondations.
Le poussin est nourri avec une sorte de lait de jabot, riche en protéines et pigments. Les jeunes rejoignent une "crèche collective" au bout de quelques jours, tout en restant en lien avec leurs parents.
Très vocal, utilise une grande variété de sons pour communiquer. Ils peuvent migrer sur de longues distances. Leur vol se fait avec le cou et les pattes tendus, souvent en formation en V.
Menaces: Dégradation des zones humides, pollution, dérangement humain, baisse du niveau des lacs, capture illégale et commerce. Programmes de conservation en cours dans plusieurs pays.
Les jeunes flamants sont gris à la naissance : la couleur rose apparaît progressivement grâce à l’alimentation. On a observé des cas de coopération parentale : plusieurs adultes nourrissent parfois un même poussin. Dans certaines régions, les flamants du Chili partagent leur habitat avec d’autres espèces de flamants (ex. : flamant des Andes)
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Phoenicoptériformes Famille : Phoenicoptéridés Genre : Phoenicopterus Descripteur : Molina 1782 |
Hauteur : 80 à 100 cm Envergure : 140 à 165 cm Poids : 1,8 à 2,5 kg Longévité : 44 ans |
Incubation : 27 à 31 jours Couvée : 1 œuf Envol : 2,5 à 3 mois Maturité sexuelle : 5 à 6 ans |
Statut de conservation UICN | ||
NT : Quasi menacée |
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* Éléphant d'Asie. (Elephas maximus) |
L’éléphant d’Asie vit dans plusieurs régions d’Asie du Sud: Inde, Sri Lanka, Népal, Bhoutan Bangladesh, Myanmar (Birmanie) Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam,
Malaisie, Sumatra (Indonésie)
Habitat: Forêts tropicales humides et sèches. Forêts de feuillus, bambouseraies, zones herbeuses, collines et parfois zones cultivées.
Comportement: diurne, actif surtout tôt le matin et en fin d’après-midi, se déplace beaucoup : peut parcourir jusqu’à 50 km par jour à la recherche de nourriture. Vit en groupes matriarcaux composés de femelles et de jeunes menés par une femelle dominante. Les mâles quittent le groupe après le sevrage et vivent solitaires ou en petits groupes temporaires.
Herbivore: mange de l’herbe, des feuilles, des écorces, des racines, des fruits, du bambou. Peut consommer jusqu’à 150 kg de nourriture par jour et boire de 100 à 200 litres d’eau par jour.
Défense et communication: Pas de prédateurs naturels à l’âge adulte, sauf l’homme. Communique par : sons graves ou en faisant vibrer le sol mais aussi en agitant la trompe, les oreilles et par certaines postures.
Utilise la trompe pour se nourrir, boire, sentir, toucher, se défendre .
L’éléphant d’Asie est plus petit que l’éléphant d’Afrique. Oreilles plus petites et dos bombé. Seul un petit pourcentage de mâles a des défenses en ivoire. Très intelligent : mémoire, empathie, outils, rituels funéraires.
Jouent un rôle écologique crucial : ils ouvrent les forêts, dispersent des graines, créent des points d’eau.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre :
Proboscidiens Famille : Eléphantidés |
Longueur : 5,5
- 6,5 m (Adulte, Trompe, Tête et corps) Taille au garrot: 2,8 m (Mâle Adulte) 2,4 m (Femelle Adulte) Poids : 4 000 kg (Mâle, Adulte) 2 700 kg (Femelle, Adulte) Longévité : 50 ans (Adulte en captivité, Europe) |
Période de gestation : 18 - 22 mois Sevrage : 4 à 5 ans Maturité sexuelle : 12 à 14 ans |
Statut de conservation UICN | ||
CR : en danger d’extinction |
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* Loup à crinière. (Chrysocyon brachyurus) |
Signification du nom scientifique : "Chien doré à queue courte"
On trouve le loup à crinière en Amérique du Sud, principalement au Brésil (habitat principal).
Il vit surtout dans les savanes, prairies ouvertes, zones de cerrado (écosystèmes typiques du Brésil). Évite les forêts denses, préfère les milieux ouverts et semi-ouverts. On le trouve parfois dans des zones agricoles proches de l'habitat naturel.
Ce n’est ni un vrai loup, ni un renard, ni un chacal. C’est un canidé unique dans son genre (Chrysocyon), considéré comme une espèce relicte (isolée, ancienne). Ses longues pattes fines sont une adaptation à la haute végétation des savanes sud-américaines.
Omnivore, il mange des petits mammifères, oiseaux, amphibiens, insectes. Très friand de fruits, notamment le fruit du lobeira (appelé aussi "fruit du loup"). Son régime est souvent plus végétarien que celui des autres canidés.
Solitaire, contrairement aux loups gris. Actif principalement au crépuscule et la nuit. Très discret, il utilise des vocalises profondes (aboiements sourds) pour communiquer à distance avec ses congénères. Marque son territoire avec de l’urine fortement odorante.
Il peut se tenir droit sur ses pattes arrière pour mieux voir au-dessus des hautes herbes.
Il joue un rôle écologique important en dispersant les graines liées à son alimentation fruitée.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Carnivora Famille : Canidae Genre : Chrysocyon Buchanan-Hamilton, 1839 Espèce : Chrysocyon brachyurus (Illiger, 1815) |
Longueur : 120 à 130 cm Garrot : 75 à 90 cm. Queue : 28 à 45 cm Poids : 20 à 25 kg Longévité : 12 à 15 ans en captivité |
Gestation : environ 65 jours Portée : 2 à 5 petits Sevrage : 4 mois environ Maturité sexuelle : 1 à 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
EN : en danger |
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* Bucorve d'Abyssinie. (Bucorvus abyssinicus) |
Afrique subsaharienne de l’ouest au nord-est, notamment : Éthiopie, Soudan, Tchad, Mali, Nigeria, Cameroun, Bénin.
Préfère les régions arides ou semi-arides du Sahel. Savane sèche, prairies ouvertes, zones arborées dispersées.
Évite les forêts denses et les milieux humides. Vit à basse et moyenne altitude, souvent à proximité de points d’eau.
Plumage noir de jais, reflets métalliques bleutés. Tête massive avec long bec incurvé, surmonté d’un casque osseux chez le mâle. Joues et gorge nues : rouge vif chez le mâle, bleu chez la femelle. Longues pattes robustes, adaptées à la marche.
Carnivore opportuniste: Insectes, reptiles, amphibiens, petits mammifères, oisillons, parfois charognes. Complète son régime avec quelques fruits ou graines. Chasse au sol, en marchant lentement et en sondant le sol avec son bec.
Niche en couple isolé, parfois sur le territoire parental. Période de reproduction variable selon la région (souvent pendant la saison sèche). Nid dans des arbres creux ou parfois en falaise. Le jeune reste au nid jusqu’à 3 mois, puis dépend des parents plusieurs mois encore. Passe la majeure partie de son temps au sol. Marche en petits groupes familiaux ou en couple. Vol lourd et peu fréquent, utilisé surtout en cas de danger ou pour franchir des petites distances. Les couples peuvent garder leur territoire pendant plusieurs années.
Menaces : perte d’habitat (déforestation, agriculture) chasse (plumes, croyances locales, viande) faible taux de reproduction. Espèce protégée dans certaines régions, programmes de conservation en place.
Contrairement à la plupart des autres calaos, le Bucorve ne muraille pas sa femelle dans le nid. Communique par des grondements sourds portés sur plusieurs kilomètres. Son allure et son comportement lui valent souvent le surnom de "calao terrestre" ou "oiseau-dinosaure".
Figure dans certaines mythologies africaines comme messager des esprits ou symbole de puissance.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Bucérotiformes Famille : Bucorvidés Genre : Bucorvus Espèce : Abyssinicus Descripteur Boddaert, 1783 |
Taille : 90 à 100 cm Envergure : 120 à 180 cm. Poids : 3000 à 4000 g Longévité 40 ans |
Incubation : 40 jours Couvée : 2 oeufs Envol : 3 mois Maturité sexuelle : 4 ans |
Statut de conservation UICN | ||
VU, vulnérable |
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* Alpaga. (Vicugna pacos) |
Domestiqué à partir de la vigogne sauvage (Vicugna vicugna)
Originaire des Andes d'Amérique du Sud. Aujourd’hui élevé principalement au : Pérou (principal pays éleveur) Bolivie, Équateur, Chili. Aussi présent en Nouvelle-Zélande, États-Unis, Australie, France (élevage).
Vit à haute altitude : entre 3 500 et 4 800 m dans les Andes. Adapté aux climats froids et secs. En captivité, s’adapte bien à divers climats tempérés.
Particularités biologiques: Camélidé comme le lama, le guanaco et la vigogne.
Élevé principalement pour sa laine, extrêmement douce, chaude et hypoallergénique. La fibre d’alpaga est plus légère et plus résistante que la laine de mouton.
2 types : Huacaya : laine dense, bouclée (la plus courante) Suri : laine longue, soyeuse, tombant en mèches
Herbivore strict : pâturage d’herbes, de graminées, de mousses. Besoin en eau faible, adapté aux zones arides.
Comportement grégaire : vit en troupeaux, structuré socialement, calme, doux et curieux. Peut cracher (comme le lama) pour se défendre ou montrer un inconfort, mais moins fréquemment. Très expressif, utilise des postures et petits bruits (bruits doux, hums).
Possède un excellent système immunitaire. C’est un animal très respectueux des sols : il coupe l’herbe au lieu de l’arracher, et ses coussinets n’abîment pas le terrain. Apprécié aussi en élevage de loisir pour son tempérament doux et sa facilité à cohabiter avec d'autres espèces
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Artiodactyla Famille : Camelidae Genre : Vicugna Espèce : Vicugna pacos Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Taille :
110 à 150 cm Garrot : 90 à 130 cm Poids : 50 à 65 kg Longévité : 20 ans |
Gestation : 11 - 12 mois Portée : 1 petit Sevrage : 6 à 8 mois Maturité sexuelle : 1 à 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
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* Porc-épic indien. (Hystrix indica) |
Le porc-épic indien est largement répandu en Asie du Sud et au Moyen-Orient :
Inde, Népal, Pakistan
Iran, Turquie, Afghanistan
et certaines régions du Sri Lanka et du Bangladesh.
Il s’adapte à une grande variété d’habitats:
Forêts tropicales et subtropicales, Zones rocheuses et collines,
Régions semi-désertiques, Terrains agricoles proches de zones boisées.
Habitat: Il creuse des terriers ou utilise des cavités naturelles pour se protéger pendant la journée.
Ces terriers peuvent être profonds et complexes, avec plusieurs chambres.
Comportement
: il est actif la nuit et dort le jour.
Solitaire il peut également intégrer des petits groupes familiaux.
Se déplace lentement mais peut courir sur de courtes distances si menacé.
Très territorial il utilise des marques odorantes pour délimiter son territoire.
Herbivore: se nourrit de racines, tubercules, fruits, écorces, graines.
Peut ronger des os pour obtenir du calcium (comme d'autres porcs-épics).
Il peut occasionnellement causer des dégâts aux cultures agricoles.
Défense: Son corps est couvert de piquants rigides et pointus, notamment une crête impressionnante sur le dos.
Lorsqu'il est menacé : Il claque ses piquants pour faire du
bruit et peut charger à reculons pour enfoncer ses piquants dans
un prédateur.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Rodentia Famille : Hystricidae Genre : Hystrix Espèce : H ystrix indica Longévité : Supérieure à 25 ans Descripteur : Kerr, 1792 |
Taille : 70 à 90 cm + queue de 8 à 17 cm Poids : jusqu'à 20 kilos |
Gestation :
112 jours Portée : 2 petits Sevrage : 6 à 8 semaines Maturité sexuelle : 1 à 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Ours à lunettes. (Tremarctos ornatus) |
Seul représentant vivant du genre Tremarctos, et seul ours d'Amérique du Sud.
Endémique de la cordillère des Andes, principalement: Venezuela, Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie, moins fréquemment au nord de l’Argentine.
Vit dans des zones montagneuses entre 1 500 et 3 300 m d’altitude, parfois jusqu’à 4 750 m. Forêts humides andines, forêts nuageuses, páramos, forêts sèches saisonnières. Très dépendant de la végétation dense pour se nourrir et se cacher.
Appelé "à lunettes" à cause des marques claires autour des yeux, du museau et parfois du cou. Ces marques sont blanchâtres ou jaunâtres, propres à chaque individu. Plus petit que l’ours brun ou noir, mais bien adapté à la vie en altitude.
Majoritairement herbivore, consomme principalement: Fruits, feuilles, bourgeons, écorces, broméliacées, cactus.
Occasionnellement des petits animaux, insectes, œufs. Peut manger du maïs ou de la canne à sucre près des zones agricoles. Omnivore opportuniste, mais 70–90 % de son régime est végétal.
Solitaire et discret, actif surtout le jour (diurne), parfois crépusculaire. Très bon grimpeur, il passe du temps dans les arbres pour manger ou se reposer. Parfois construit des plates-formes de branches en hauteur pour stocker de la nourriture ou dormir.
En danger principalement à cause de la destruction de l’habitat (agriculture, mines, routes), du braconnage (par peur ou en représailles de dégâts aux cultures)
C’est le dernier ours à face courte vivant, un groupe ancien d’ours sud-américains. Symbolique forte dans plusieurs cultures andines (souvent respecté, parfois craint). Joue un rôle écologique clé dans la dispersion des graines et la régénération forestière. Espèce parapluie : sa protection profite à de nombreuses autres espèces dans les Andes.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Carnivores Famille : Ursidae Genre : Tremarctos Descripteur : Gervais, 1855 Espèce : Tremarctos ornatus Descripteur : Cuvier, 1825 Longévité : 20 ans |
Longueur : 1,3 à 1,5 m Poids : 140 à 160 kg |
Incubation : Gestation : Couvée : Portée : Envol : Sevrage : Maturité sexuelle : |
Statut de conservation UICN : | ||
VU, vulnérable |
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* Raton laveur. (Procyon lotor) |
Signification du nom scientifique : lotor = "laveur" (en latin), en référence à son comportement de manipulation d’objets dans l’eau.
Originaire d’Amérique du Nord: États-Unis, Canada, Mexique. Introduit en Europe (notamment Allemagne, France, Belgique), au Japon et en Russie. Espèce invasive dans plusieurs de ces régions.
Vit dans: Forêts, marécages, prairies, zones urbaines et périurbaines (poubelles, greniers, égouts). Campagnes agricoles. Besoin fréquent d’une source d’eau à proximité.
Corps trapu, queue annelée, masque facial noir typique. Très habile de ses pattes avant, quasi préhensiles (il peut ouvrir loquets, couvercles, portes) Excellent grimpeur, bon nageur. Lave parfois ses aliments (d’où son nom), mais cela tient plutôt à un comportement de manipulation sensorielle.
Omnivore opportuniste. Mange presque tout: Fruits, graines, œufs, insectes, petits vertébrés, crustacés, poissons, amphibiens, détritus ménagers. (dans les zones urbaines). Très attiré par la nourriture facile d’accès.
Nocturne, solitaire la plupart du temps, sauf pendant la période de reproduction ou dans certaines zones urbaines Très curieux, rusé et mémorise bien les sources de nourriture. Territorial mais tolérant en milieu urbain. En expansion dans les zones tempérées du monde Dans certaines régions, considéré comme nuisible ou espèce invasive. Intelligence remarquable : capable de résoudre des problèmes complexes, mémorise des solutions jusqu’à un an.
Très doué pour ouvrir des contenants, fouiller des recoins, utiliser ses pattes avec précision.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Famille : Procyonidae Genre : Procyon Storr Espèce : Procyon lotor Longévité : maxi en nature : 16 ans En captivité : 22 ans Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Taille : 45-70 cm, plus 20-26 cm pour la queue Garrot : 30-35 cm Poids : 8-10 kg (adulte) |
Gestation :
63 à 65 jours Portée : 2 à 5 petits Sevrage : 10 à 12 semaines Maturité sexuelle : Les femelles : 1 an. Les mâles : parfois 2 ans. |
Statut de conservation UICN | ||
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* Mara. (Dolichotis patagonum) |
Nom commun : Mara, lièvre de Patagonie.
Endémique de l’Argentine, principalement dans: La Patagonie, les steppes arides, les zones semi-désertiques du sud.
Préfère les plaines ouvertes, les steppes et les zones broussailleuses. Vit dans des environnements secs à semi-arides. Évite les forêts denses et les zones très humides.
Bien qu’il ressemble à un lièvre, c’est un rongeur. Très bon coureur (jusqu’à 55 km/h) et sauteur (jusqu’à 2 m en longueur).
Possède des griffes puissantes pour creuser. Comportement de fuite très vif, similaire à celui des proies rapides.
Herbivore, se nourrit d'herbes sèches, feuilles, écorces, parfois graines. Nécessite des aliments riches en fibres. Pratique la coprophagie (ré-ingestion de certaines fèces - crottes molles - pour extraire un maximum de nutriments)
Animal diurne, actif en journée.
Monogame : les couples restent ensemble à long terme. Territoriaux, mais tolèrent d’autres couples dans des zones communes de repos. Sociable sans vivre en groupes denses. Se déplace en marchant, trottant ou galopant.
C’est un pur rongeur. Les terriers partagés (nurseries collectives) sont assez rares chez les rongeurs. Les maras vivent parfois en semi-liberté dans les parcs animaliers car ils s’acclimatent bien aux milieux ouverts. Capable de liaisons sociales stables, ce qui en fait un cas intéressant chez les mammifères non grégaires.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Rodentia Famille : Caviidae Genre : Dolichotis Espèce : Dolichotis patagonum Descripteur : Zimmermann, 1780 |
Longueur : 60 à 80 cm Poids : 9 à 16 kg Longévité : 10 à 15 ans |
Gestation :
100 jours Portée : 1 à 3 petits Sevrage : 75 jours environ Maturité sexuelle : 5 à 6 mois |
Statut de conservation UICN | ||
NT : Quasi menacé |
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* Emeu. (Dromaius novaehollandiae) |
Plus grand oiseau d’Australie, deuxième du monde après l’autruche. Présent uniquement en Australie (espèce endémique). Vit dans la majorité des régions du pays: Plaines ouvertes, forêts clairsemées, savane, évite les forêts denses et les zones très arides.
Préfère les zones ouvertes où il peut se déplacer aisément. Capable de parcourir de très longues distances en quête de nourriture ou d’eau. Supporte des variations climatiques importantes.
Corps massif, cou et pattes très longs. Ne vole pas, mais court très vite (jusqu’à 50 km/h). Oiseau ratite (ne vole pas), comme l’autruche, le casoar et le kiwi. Plumage brun-gris, duveteux, qui protège de la chaleur. Pattes puissantes à trois doigts. Ailes minuscules, presque invisibles.
Omnivore, se nourrit principalement de plantes, graines, fruits, mais aussi: insectes, chenilles, petits reptiles. Peut rester longtemps sans boire, mais boit abondamment quand l’eau est disponible.
Nid au sol, fait d’herbes et de brindilles. La femelle pond 5 à 15 œufs verts foncés (environ 13 cm). Le mâle les couve seul pendant 8 semaines, sans manger ni boire (ou très peu). Le mâle perd jusqu’à 1/3 de son poids pendant la couvaison. Les jeunes sont nidifuges : ils suivent leur père peu après l’éclosion.
Diurne, vit généralement seul ou en petits groupes, sauf en période de migration alimentaire. Très bon coureur, nageur occasionnel. Peut parcourir des dizaines de kilomètres par jour.
Se défend avec de violents coups de pattes.
L’émeu figure sur le blason national australien, aux côtés du kangourou — deux animaux qui ne peuvent pas reculer, symbolisant le progrès.
Classification | Biométrie | Reproduction |
Ordre : Casuariiformes Famille : Dromaiidés Genre : Dromaius Espèce : novaehollandiae Longévité : 30 ans en captivité Descripteur : Latham, 1790 |
Hauteur :
190 cm Poids : 30 à 45 kg |
Incubation :
56 jours Couvée : 5 à 15 oeufs Indépendance : 9 mois Maturité sexuelle : 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Girafe du Niger. (Giraffa camelopardalis peralta) |
Girafe du Niger, parfois appelée girafe d’Afrique de l’Ouest
Endémique du Niger, notamment dans la région de Kouré, au sud-ouest du pays. Autrefois présente dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest (Mali, Sénégal, Nigeria), elle a aujourd’hui disparu de la plupart d’entre eux à l’état sauvage. Vit dans des zones de savane boisée, de brousse sèche et de zones agricoles ouvertes. Tolère des environnements plus secs que les autres sous-espèces de girafes. Coexiste parfois avec les populations humaines et le bétail.
Robe claire, avec des taches orange pâle bien délimitées sur fond crème. Pas de taches sur les pattes inférieures (contrairement à d’autres sous-espèces) Cou long avec sept vertèbres cervicales, comme chez tous les mammifères.
Plus petite sous-espèce de girafe, cou et langue très longs (jusqu’à 45 cm) pour atteindre les feuillages en hauteur Langue préhensile, sombre (pour se protéger du soleil) et très agile.
Herbivore strict, se nourrit de: feuilles, fleurs, fruits, plantes comme les acacias, combretums et autres arbustes. Peut se passer d’eau pendant plusieurs jours grâce à l’humidité contenue dans les plantes.
Mise bas d’un seul petit, mesurant près de 1,8 mètre à la naissance Le jeune reste avec sa mère plusieurs mois, en gardant des liens sociaux forts.
Diurne, mais peut être actif à l’aube et au crépuscule. Vie en petits groupes lâches (femelles + jeunes / mâles solitaires ou en bandes). Comportement pacifique. Les mâles se battent parfois en "necking" (combat avec les cous).
Statut de conservation, en danger moins de 700 individus à l’état sauvage. Aujourd’hui protégée par le gouvernement du Niger, avec le soutien de plusieurs ONG.
Elle a failli disparaître dans les années 1990 : il ne restait qu’une cinquantaine d’individus.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Artiodactyla Famille : Giraffidae Genre : Giraffa Espèce : Giraffa camelopardalis Longévité : 36 ans Descripteur : Thomas, 1898 |
Hauteur :
4 mètres à 6 mètres Poids : 800kg à 1300kg |
Gestation :
15 mois Portée : 1 petit Sevrage : 12 mois Maturité sexuelle : 4 à 5 ans |
Statut de conservation UICN | ||
VU : Vulnérable |
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* Pélican frisé. (Pelecanus crispus) |
Présent en Europe de l’Est, Asie centrale et jusqu’à l’Inde et la Chine. En Europe : Grèce, Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Russie méridionale. Hivernage vers le Moyen-Orient et l’Asie du Sud, parfois jusqu’en Afrique du Nord.
Habitat: zones d’eau douce peu profondes : lacs, lagunes, marécages, deltas. Préfère les zones calmes riches en poissons et à végétation abondante. Niche dans des zones isolées, souvent inaccessibles à l’homme.
Le plus grand pélican du monde (avec le pélican blanc). Plumage blanc-gris argenté, huppe bouclée sur la nuque. Bec long et massif avec une poche gulaire orange à rouge en période nuptiale. Yeux pâles, cerclés de peau nue.
Piscivore strict, se nourrit principalement de poissons, jusqu’à 2 kg par jour. Pratique la pêche solitaire, parfois en petits groupes. Repère ses proies depuis la surface, puis plonge partiellement le bec ouvert.
Niche en colonies lâches, sur des îlots, radeaux flottants ou berges peu fréquentées. Nid : plateforme de roseaux, herbes ou branchages. Incubation assurée par les deux parents. Les poussins sont nus à l’éclosion, nourris par régurgitation.
Comportement: diurne, actif le jour pour la pêche et la nidification. Migrateur partiel selon les populations et le climat. Peu vocal, sauf en période de reproduction où il émet des grognements sourds. Vol majestueux en formation, souvent en V.
Menaces: Destruction de l’habitat humide, pollution, dérangement humain, pêche excessive. Collisions avec les lignes électriques. Plusieurs programmes de protection européens, et sites de nidification protégés.
Malgré sa taille, il peut voler sur de très longues distances. Sa poche gulaire ne sert pas seulement à pêcher : elle aide aussi à réguler sa température. Le pélican frisé était très rare au XXe siècle, mais des efforts de conservation ont permis un retour progressif dans certaines régions. Il utilise parfois des plateformes artificielles pour nicher, créées par des biologistes.
Classification | Biométrie | Reproduction |
Ordre : Pélécaniformes Famille : Pélécanidés Genre : Pelecanus Espèce : crispus Descripteur : Bruch, 1832 |
Envergure :
310 à 345 cm Poids : 10 à 13 kg Longévité : |
Incubation : Gestation : Couvée : Portée : Envol : Sevrage : Maturité sexuelle : |
Statut de conservation UICN | ||
Quasi menacé (NT) |
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* Tigre de Sumatra. (Panthera tigris sumatrae) |
Exclusivement présent sur l’île de Sumatra (Indonésie). Confiné à quelques zones protégées et forêts isolées, notamment : Parc national de Gunung Leuser, Parc national de Bukit Barisan Selatan, Parc national de Kerinci Seblat. Habitat: Forêts tropicales humides, marécages, forêts montagneuses jusqu’à 3 000 m. Privilégie les zones denses, peu accessibles.
Vastes territoires pouvant couvrir plusieurs dizaines de km².
Pelage orange foncé avec des rayures plus nombreuses, fines et serrées. Pattes courtes et musclées, adaptées aux terrains forestiers denses.
Carnivore strict, prédateur au sommet de la chaîne alimentaire. Chasse principalement : Sangliers, cerfs sambar, tapirs, macaques, parfois petits reptiles, oiseaux ou poissons. Chasse en solitaire, de préférence à l’aube ou au crépuscule. Reproduction: Pas de saison fixe, mais pics à la saison des pluies. Les petits naissent aveugles et dépendent entièrement de leur mère. Solitaire et territorial, sauf pendant la reproduction. Marque son territoire par des griffures, jets d’urine et rugissements. Excellent nageur, aime l’eau, traverse rivières et marécages. En danger critique d’extinction, population estimée à moins de 400 individus à l’état sauvage. Principales menaces :
déforestation massive (huile de palme, agriculture, exploitation illégale), braconnage pour la peau, les os ou les croyances traditionnelles. Conflits avec l’humain (attaques de bétail). Des zones protégées existent, mais le braconnage reste une menace constante. Programmes de reproduction en captivité et de réintroduction en cours. Il s’agit de la dernière sous-espèce de tigre encore présente en Indonésie, après l’extinction des tigres de Bali et de Java. Son ADN est distinct : il pourrait représenter une espèce à part entière.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Carnivora Famille : Felidae Genre : Panthera Espèce : Panthera tigris sumatrae Descripteur : Pocock, 1929 |
Longueur : 200 et 230 cm Poids : 75 à140 kg Longévité : 15 à 20 ans |
Gestation :
3 à 4 mois Portée : 2 à 5 petits Sevrage : vers 2,5 mois Maturité sexuelle : 4 ans |
Statut de conservation UICN | ||
(CR) danger critique d'extinction. |
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* Sitatunga de Speke. (Tragelaphus spekii gratus) |
Afrique centrale et équatoriale : République démocratique du Congo, Ouganda, Cameroun, Zambie, Tchad, Tanzanie. Vit essentiellement autour des lacs, marécages, zones inondées, dans les grandes zones humides comme : Le lac Victoria, Le delta de l’Okavango.
Habitat: zones marécageuses, forêts inondées, roseaux et papyrus. Passe la majorité de son temps dans l’eau peu profonde. S’aventure rarement dans les milieux secs ou ouverts. Dimorphisme sexuel marqué : Mâle : plus grand, plus foncé, avec de longues cornes en spirale (jusqu’à 90 cm). Femelle : plus petite, pelage roux clair imperméable, avec des rayures blanches sur les flancs. Sabots longs et écartés, parfaits pour marcher dans la boue.
Herbivore strict, se nourrit principalement d'herbes aquatiques, pousses tendres, jeunes feuilles, joncs, papyrus. Broute dans l’eau ou sur les berges. Peut se nourrir de nuit ou au crépuscule pour éviter les prédateurs.
Reproduction possible toute l’année. La femelle se cache dans les roseaux pour mettre bas, le petit y reste dissimulé pendant plusieurs semaines. Mâles souvent solitaires ou en petits groupes. Excellent nageur, peut plonger entièrement pour fuir un danger. Très difficile à observer dans la nature à cause de son habitat inaccessible.
Menaces : destruction des zones humides, chasse illégale pour la viande ou les cornes, conflits avec les populations locales dans certaines zones. Protégé dans plusieurs réserves naturelles. Le sitatunga est l’une des rares antilopes semi-aquatiques. Sa démarche maladroite sur terrain sec contraste avec son agilité dans l’eau et la boue. Il partage parfois son habitat avec d’autres espèces aquatiques comme les hippopotames ou les cobes. Son mode de vie en milieu marécageux en fait un indicateur écologique important pour la santé des zones humides
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Artiodactyla Famille : Bovidae Genre : Tragelaphus Espèce : Tragelaphus spekii Descripteur : Speke, 1863 Longévité : 20 ans |
Longeur : Femelle 135 à 144 cm Mâle 150 à 170 cm Garrot : Femelle 70 - 90 cm Mâle 88 - 125 cm Poids : 100 kg pour le mâle 60 kg pour la femelle. |
Gestation :
Environ 220 jours Portée : 1 petit Sevrage : 5 mois Maturité sexuelle : Femelle 1 an Mâle 1,5 - 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Guanaco. (Lama guanicoe) |
Originaire d’Amérique du Sud : principalement en Argentine, Chili, Pérou, Bolivie, et Patagonie. Présent des hautes Andes jusqu’aux plaines arides et froides. Habitat: milieux très variés : steppes, plateaux arides, zones montagneuses jusqu’à 4 000 m d’altitude. Adapté aux climats rudes, avec peu de végétation et de ressources. Préfère les régions ouvertes avec une bonne visibilité.
Corps élancé, cou long, pattes fines, pelage : brun clair à roux sur le dos, blanc sur le ventre et les membres inférieurs. Tête et museau souvent gris foncé , pas de cornes, oreilles dressées et mobiles.
Herbivore strict, se nourrit d'herbes, mousses, lichens, arbustes bas. Peut survivre longtemps sans eau : il tire l’humidité de sa nourriture. Mode de vie très économe en énergie. Saison de reproduction : fin de l’été austral (novembre à février).
Le mâle dominant forme un harem de 5 à 10 femelles. Après le sevrage les jeunes rejoignent des groupes de mâles célibataires ou vivent seuls jusqu’à maturité.
Espèce sociable, vivant en groupes familiaux ou en bandes de jeunes mâles. Territorial pendant la reproduction (mâles dominants très protecteurs). Très vigilant : émet des cris d’alerte aigus en cas de danger. Excellent coureur, peut atteindre 55 km/h pour fuir un prédateur. Capable de vivre en altitude avec une grande efficacité respiratoire.
Estimé à environ 500 000 individus à l’état sauvage. Menaces : conflits avec l’élevage (compétition pour les pâturages), chasse pour la viande et la laine, fragmentation de l’habitat. Protégé dans plusieurs parcs nationaux, notamment en Patagonie. Le guanaco est l’ancêtre sauvage du lama domestique. Sa laine est fine et très chaude, proche de celle de l’alpaga. Il crache lorsqu’il se sent menacé. Important dans la culture andine, il était déjà chassé et utilisé par les Incas
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Artiodactyla Famille : Camelidae Genre : Lama Espèce : Lama guanicoe Descripteur : Müller, 1776 |
Longueur : 1,50 à 2 m Garrot : 1,10 à 1,20 m Poids : Femelle : 75 kg en moyenne Mâle : 90 à 140 kg Longévité : 20 à 25 ans |
Gestation :
11,5 mois Portée : 1 à 2 petits Sevrage : environ 10 mois Maturité sexuelle : 1 à 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC
: Préoccupation mineure |
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* Panthère du Sri-Lanka. (Panthera pardus kotiya) |
Endémique du Sri Lanka. Présente dans divers habitats, notamment : Le parc national de Yala (forte densité), les montagnes du centre, les forêts tropicales humides et sèches. Vit du niveau de la mer jusqu’à 2 000 m d’altitude.
S’adapte à divers milieux : Forêts tropicales, forêts sèches, maquis, zones montagneuses. Préfère les zones denses avec couvert végétal pour se cacher et chasser. Parfois observée près des zones agricoles, ce qui augmente les conflits.
Une des sous-espèces de léopard les plus grandes. Corps long, musclé, agile. Pelage : fauve doré avec des rosettes noires distinctes. Teinte plus uniforme et chaude que d’autres léopards. Quelques cas très rares de mélanisme (panthères noires) ont été observés. Carnivore opportuniste et prédateur solitaire.
Régime varié : sambar, cerfs axis, singes, sangliers, petits mammifères, oiseaux et reptiles. Capable de traîner ses proies dans les arbres pour les mettre à l’abri. Chasse de préférence à l’aube, au crépuscule ou de nuit.
Reproduction, les petits restent dans la tanière pendant leurs premières semaines. Solitaire et territorial, marque son territoire par des griffures, urines et vocalises. Très discret, rarement vu malgré sa présence étendue sur l’île.
Excellent grimpeur et nageur. Adapté à une grande diversité d’environnements.
Population estimée à moins de 800 individus à l’état sauvage. Principal prédateur terrestre du Sri Lanka.
Menaces : perte et fragmentation de l’habitat. Conflits avec les humains (attaques sur le bétail, représailles), braconnage et piégeage. Protégé par la loi sri-lankaise. Présent dans plusieurs zones protégées, mais les populations sont isolées.
Son rôle est essentiel pour réguler les populations d’herbivores. C’est l’un des rares grands félins vivant dans une île tropicale. Elle est l’un des animaux emblématiques de la faune sri-lankaise
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Carnivora Famille : Felidae Genre : Panthera Espèce : Panthera pardus Sous-espèce : Panthera pardus kotiya Longévité : 20 ans Descripteur : Deraniyagala, 1956 |
Longueur : 1 à 1,5 m Queue : 77 à 97 cm Poids : Mâles : 56 à 77 kg Femelles : 29 à 35 kg |
Gestation :
90 à 105 jours Portée : 1 à 6 petits Sevrage : 3 mois environ Maturité sexuelle : Femelle : 2 à 2,5 ans Mâle : un peu plus tard |
Statut de conservation UICN | ||
Vulnérable (VU) |
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* Grand kangourou. (Macropus giganteus) |
Le kangourou roux est le plus grand des marsupiaux et se rencontre sur presque tout le continent australien. Seul le mâle adulte arbore un pelage rougeâtre alors que femelles et jeunes sont bleu-gris. Les kangourous vivent en hardes de plusieurs dizaines d’individus. Les mâles adultes établissent une hiérarchie en se battant avec les griffes acérées de leurs antérieurs ou en se frappant à l’aide de leurs postérieurs. Essentiellement nocturnes, ils aménagent un trou dans le sol pour se reposer nonchalamment aux heures chaudes de la journée. Les conditions environnementales influencent leur reproduction puisque les femelles ne sont fertiles que si la nourriture est abondante et les mâles ne produisent pas de sperme en période de sécheresse. En pleine vitesse, un kangourou roux atteint jusqu’à 65 km/h. On a également enregistré des bonds de plus de 12 mètres.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre :
Marsupiaux Famille : Macropodidae Genre : Macropus Espèce : Macropus giganteus Longévité : 12 à 25 ans Descripteur : Shaw, 1790 |
Hauteur : jusqu’à 1.80 m Long. de la queue : jusqu’à 1 m Poids : 55 à 70 kg (femelle) 17 à 42kg (mâle) |
Gestation :
33 jours Portée : 1 petit Séjour dans la poche : 235 jours Sevrage : 18 mois Maturité sexuelle : 15 à 24 mois |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Cigogne blanche. (Ciconia ciconia) |
La cigogne blanche est présente en Europe, en Afrique du Nord et en Asie occidentale. Elle fréquente les zones humides, les prairies, les marais et les champs, à proximité des villages ou des zones agricoles. Elle niche souvent sur des toits, des pylônes ou des plateformes spécialement aménagées.
Son régime alimentaire est opportuniste : insectes, amphibiens, reptiles, petits mammifères, poissons, et parfois même des déchets. Elle chasse en marchant lentement dans les prairies ou zones humides.
Les
cigognes blanches forment des couples monogames, souvent fidèles au même nid pendant plusieurs années. Les deux parents couvent et nourrissent les petits. Les cigognes blanches migrent vers l’Afrique sub-saharienne pour l’hiver, parcourant des milliers de kilomètres. Elles évitent de survoler la Méditerranée, préférant contourner par le détroit de Gibraltar ou le Bosphore pour profiter des courants ascendants.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Ciconiiformes Famille : Ciconiidae Genre : Ciconia Espèce : Ciconia ciconia Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Hauteur : Environ 100 à 115 cm Envergure : Jusqu’à 2,20 m Poids : 2,5 à 4,5 kg Longévité : Environ 20 ans à l’état sauvage |
Incubation :
30 à 35 jours Couvée : 3 à 5 œufs Envol : environ deux mois Maturité sexuelle : |
Statut de conservation UICN | ||
( LC ) : Préoccupation mineure |
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* Vautour fauve. (Gyps fulvus) |
Présent dans une grande partie de l’Europe méridionale, du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de certaines zones d’Asie centrale. En France, principalement dans les Pyrénées, les Alpes, les Grands Causses et les gorges du Verdon. Espèce réintroduite avec succès dans plusieurs régions d’Europe.
Habitat : zones montagneuses, falaises rocheuses, canyons. Privilégie les milieux ouverts pour repérer les carcasses : pâturages, steppes, landes. Nidifie sur des corniches rocheuses escarpées, rarement en forêt.
Plumage : brun clair à fauve sur le corps, cou blanc duveteux (collerette), tête nue, blanchâtre, adaptée à son régime nécrophage, ailes très longues et larges, adaptées au vol plané sur de longues distances.
Charognard strict, se nourrit exclusivement de cadavres d’animaux, principalement de grands herbivores (moutons, vaches, cerfs…). Joue un rôle écologique fondamental : "nettoyeur" naturel des écosystèmes.
Peut repérer une carcasse à plus de 3 000 mètres d’altitude.
Espèce monogame à long terme. Période de reproduction : hiver à printemps Nidification sur les falaises (en colonies. Actif en plein jour quand les courants thermiques lui permettent de voler sans effort. Passe la majeure partie du temps à planer à la recherche de nourriture. Vit en colonies, très sociable. Se nourrit en groupe, dans une hiérarchie assez stricte autour des carcasses.
Menaces : Empoisonnement accidentel (produits vétérinaires, appâts). Électrocution ou collision avec des lignes électriques. Rareté des carcasses dans certains secteurs. Espèce protégée en Europe.
Peut parcourir plus de 100 km par jour sans battre des ailes. Son système digestif est ultra-efficace : il élimine les bactéries pathogènes, y compris la tuberculose ou l’anthrax. Figure emblématique des oiseaux nécrophages, longtemps mal aimé, aujourd’hui réhabilité.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Accipitriformes Famille : Accipitridés Genre : Gyps Espèce : Fulvus Longévité : + de 30 ans Descripteur Hablizl, 1783 |
Longueur : 95-105 cm Envergure : 240-280 cm Poids : 7,5-11 kg. |
Incubation : 50 jours Couvée : 1 oeuf Envol : 4 mois. |
Statut de conservation UICN | ||
(LC) Préoccupation mineure |
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* Potamochère roux. (Potamochoerus porcus pictus) |
Afrique équatoriale et de l’Ouest : du Guinée-Bissau à la République Démocratique du Congo. Particulièrement présent dans les forêts tropicales humides d’Afrique centrale et de l’Ouest. On le trouve également dans certaines zones marécageuses ou boisées d’altitude. Habitat : préfère les forêts denses, les zones humides, les mangroves, les clairières forestières. S’adapte bien aux zones cultivées ou en périphérie de villages, où il peut venir se nourrir la nuit. Morphologie trapue, pattes courtes, groin puissant. Pelage : roux vif à brun orangé. Ligne dorsale noire (crête de poils érigés). Marques blanches autour des yeux, du museau et des oreilles. Oreilles longues et pointues, touffues de poils blancs. Canines visibles mais peu développées par rapport aux phacochères.
Omnivore opportuniste, se nourrit de : fruits, racines, tubercules, graines, champignons, invertébrés, œufs, petits vertébrés (amphibiens, reptiles, rongeurs), charognes occasionnellement. Son groin très mobile lui permet de fouiller le sol efficacement.
Reproduction possible toute l’année dans les zones équatoriales. Gestation : Mise bas dans un nid d’herbes construit par la femelle Les marcassins naissent avec un pelage rayé brun et crème, pour un camouflage efficace.
Allaitement : environ 2 mois, mais les jeunes commencent à goûter la nourriture solide très tôt.
Comportement nocturne ou crépusculaire. Très sociable, vit en petits groupes familiaux dirigés par une femelle. Marque son territoire avec des glandes odorantes et des urines. Aboie, grogne, gronde ou souffle pour communiquer. Excellent nageur, aime les zones marécageuses. Vulnérable à : la destruction de l’habitat forestier, la chasse pour la viande de brousse. Résiste assez bien aux pressions humaines grâce à sa discrétion et son adaptabilité.
Le nom "Potamochère" vient du grec : "potamos" (rivière) + "khoiros" (porc). Très rarement observé à l’état sauvage en journée, mais fréquent dans les zoos. Son allure colorée et ses touffes d’oreilles lui valent parfois le surnom de “cochon peint”.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Artiodactyla Famille : Suidae Genre : Potamochoerus Espèce : Potamochoerus porcus Longévité : 22 ans Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Longueur : 1 à 1,5 m Garrot : 55 à 80 cm Poids : 45 à 115 kg |
Gestation :
environ 120 jours Portée : 2 à 4 petits Sevrage : 2 à 4 mois Maturité sexuelle : 1,5 à 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
(LC)Préoccupation mineure |
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* Tortue sillonnée. (Centrochelys sulcata) |
Origine : Afrique subsaharienne (bordure sud du Sahara – Mauritanie, Tchad, Soudan, Éthiopie)
C’est la plus grande tortue terrestre d’Afrique et la troisième plus grande au monde, après les tortues géantes des Galápagos et des Seychelles.
Elle peut peser jusqu’à 100 kg pour une longueur de 80 cm chez les plus grands individus. Sa carapace brun clair présente des stries bien visibles, et ses pattes robustes sont armées d’éperons (ou sillons) caractéristiques, d’où son nom. Elle a un aspect “cuirassé” typique des tortues du désert.
C’est une espèce diurne et terrestre, qui passe la majorité de son temps à creuser des terriers pour échapper à la chaleur écrasante de la journée. Ces abris peuvent atteindre plus de 10 mètres de long et offrent une température plus stable.
Elle est herbivore stricte, se nourrissant de graminées, plantes succulentes, fleurs et parfois de fruits tombés. Elle est capable de survivre de longues périodes sans boire, en tirant l’eau de sa nourriture.
La saison des amours est marquée par des comportements territoriaux et des combats entre mâles. Après l’accouplement, la femelle creuse un nid et y dépose 15 à 30 œufs.
L'incubation dure environ 90 à 120 jours, dépendant de la température. Les jeunes tortues, sont autonomes
dès la naissance, .
En captivité, elle peut vivre entre 50 et 70 ans, parfois davantage avec de bons soins. Dans la nature, les conditions extrêmes peuvent réduire cette longévité.
Les menaces incluent :
la destruction de son habitat par l’agriculture ou le surpâturage, le commerce illégal d’animaux exotiques,
le braconnage et la collecte pour le marché des animaux de compagnie.
Elle est extrêmement
puissante, capable de déplacer des objets lourds ou de retourner des pierres pour se frayer un chemin.
Malgré sa lenteur apparente, elle peut se montrer vive et déterminée, notamment lorsqu’elle est stressée ou affamée.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Testudines Famille : Testudinidae Genre : Centrochelys Gray, 1872 Espèce : Centrochelys sulcata (Miller, 1779) Longévité : 55 ans et plus |
Longueur 60 à 90 cm: Poids : 45 à 100 kg |
Incubation :
8 mois Couvée : 15 à 30 oeufs Maturité sexuelle : 12 à 15 ans |
Statut de conservation UICN | ||
(EN) : En danger |
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* Zèbre de Chapman. (Equus quagga chapmani) |
Originaire du sud-est de l’Afrique. Présent principalement au : Botswana Namibie Zimbabwe Mozambique Nord-est de l’Afrique du Sud. Vit dans les savanes ouvertes, les prairies herbeuses, les zones semi-arides. Évite généralement les forêts denses et les zones très montagneuses. Besoin impératif d’accès à une source d’eau : il s’abreuve quotidiennement. Morphologie proche d’un cheval, mais plus trapue. Pelage : rayures noires et blanches sur tout le corps, avec des zones brunâtres entre les bandes, notamment sur l’arrière-train. Les rayures sont moins nettes sur les pattes, parfois incomplètes. Mufle généralement sombre, parfois noir. Crinière raide, rayée comme le cou.
Herbivore strict, principalement pascivore, se nourrit d’herbes, parfois de jeunes pousses, feuilles ou écorces en saison sèche. Passe une grande partie de la journée à brouter. Peut survivre en saison sèche grâce à sa capacité à digérer des herbes pauvres
Espèce polygame : un mâle dominant garde un harem de plusieurs femelles. Reproduction possible toute l’année, avec un pic en saison des pluies. Le jeune peut se lever en moins d’une heure après la naissance.
Actif principalement le jour. Vit en groupes sociaux stables, pouvant se regrouper en grandes hardes. Se montre vigilant, souvent associé à d’autres espèces (gnous, antilopes) pour repérer les prédateurs. Bonne mémoire de son environnement et des sources d’eau. Peut courir jusqu’à 65 km/h pour fuir un danger.
Population stable dans l’ensemble de son aire de répartition. Menaces : perte d’habitat, conflits avec l’élevage domestique. Braconnage dans certaines zones. Espèce présente dans de nombreux parcs et réserves africains, ainsi que dans les zoos du monde entier.
Les rayures servent de camouflage, mais aussi à réguler la température et repousser certains insectes. Chaque zèbre a un motif unique, comme une empreinte digitale. Communique par vocalises, postures et mouvements de la queue.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Perissodactyla Famille : Equidae Genre : Equus Espèce : Equus quagga Longévité : jusqu’à 25 ans en captivité Descripteur : (Smith, 1841 |
Longueur : 2 à 2,5 m Garrot : 1,20 à 1,40 m Poids : 175 à 320 kg |
Gestation :
12 à 13 mois Portée : 1 seul poulain Sevrage : 6 à 8 mois Maturité sexuelle : 2 à 3 ans |
Statut de conservation UICN | ||
Préoccupation mineure (LC) |
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* Watusi. (Bos taurus primigenius) |
Originaire d’Afrique centrale et de l’Est, notamment Ouganda, Rwanda, Burundi et Tanzanie. Race issue de croisements entre les bovins zébus indiens et les bovins à longues cornes africains. Aujourd’hui élevée dans plusieurs pays d’Afrique, mais aussi dans certains zoos et élevages exotiques à travers le monde.
Vit principalement en zone de savane, prairies sèches ou semi-arides. Utilisé comme bétail domestique : viande, lait, mais aussi statut social. Très adapté aux climats chauds et secs, résistant à de longues périodes sans eau.
Robe : généralement rouge foncé à acajou, parfois noire ou tachetée. Tête fine, profil élancé, cornes très longues : peuvent mesurer jusqu’à 2,4 mètres d’envergure (de pointe à pointe). Creuses et remplies de vaisseaux sanguins : aident à réguler la température corporelle.
Herbivore strict, se nourrit d'herbes sèches, de feuilles, d'écorces et de plantes basses. S’adapte à une alimentation pauvre grâce à son métabolisme lent. Boit peu par rapport à d’autres bovins, grande résistance à la sécheresse.
Reproduction naturelle au sein des troupeaux domestiques. Mise bas d’un veau unique, qui suit la mère peu après la naissance. Très bon instinct maternel, même en élevage.
Domestique, mais peut garder un comportement prudent et méfiant. Peu agressif, mais ses cornes massives peuvent l’amener à être dominant au sein d’un troupeau. Très sociable, vit en groupe. Apprécié pour sa docilité, mais aussi son allure impressionnante. Race conservée pour sa valeur culturelle, mais parfois en déclin face à des races plus productives. Présente dans des programmes d’élevage conservatoire et des zoos, notamment en Europe et aux États-Unis.
Les peuples Tutsi et Ankole élèvent le Watusi depuis des siècles ; il est un symbole de richesse et de prestige. Les cornes, malgré leur taille, sont légères, car creuses. Ce bovin est parfois surnommé le "bétail des rois". Sa silhouette iconique en fait un favori dans les parcs zoologiques, notamment pour sensibiliser à l’importance des races domestiques africaines.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Artiodactyles Famille : Bovidés Longévité : 20 à 25 ans |
Hauteur :
1.50m Poids : de 410kg à 730kg |
Gestation :
280 jours Portée : 1 petit Maturité sexuelle : vers 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
Non menacé |
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* Loup arctique. (Canis lupus arctos) |
Endémique des régions les plus septentrionales du Canada, principalement : Archipel Arctique canadien, Îles d’Ellesmere, de Banks, de Victoria, etc. Vit dans des zones inaccessibles, rarement fréquentées par l’homme.
Habitat : Toundra arctique et régions polairement désertiques. Zones enneigées, rocailleuses ou de glace permanente. Températures hivernales pouvant descendre jusqu’à -50°C.
Robe épaisse et blanche, parfois crème, idéale pour le camouflage dans la neige. Pattes courtes, oreilles petites : adaptations au froid.
Pelage double : sous-poil dense et poils de garde isolants.
Carnivore strict, dépendant des proies disponibles : bœufs musqués, lièvres arctiques, caribous, petits rongeurs, oiseaux, charognes. Peut parcourir de très grandes distances à la recherche de nourriture.
Saison de reproduction : hiver. Naissance au printemps, dans une tanière creusée dans le sol ou sous une roche. Louveteaux, allaités et protégés par toute la meute. Les jeunes sont sevrés vers 8 semaines, mais restent avec la meute plusieurs mois. Très social, vit en meute structurée avec une hiérarchie (couple alpha, jeunes, subalternes).
Collaboration dans la chasse, l’éducation des jeunes, la défense du territoire. Actif en toutes saisons, aussi bien de jour que de nuit. Déplace sa meute au gré des migrations des proies.
Peu menacé car il vit dans des régions très isolées. Risques indirects : Changements climatiques (fonte du pergélisol, impact sur les proies). Réduction du territoire si l’exploitation humaine augmente.
Le loup arctique est une des sous-espèces les plus robustes du loup gris. Peut rester plusieurs jours sans manger, mais consommer jusqu’à 10 kg de viande en une fois. Son hurlement est plus grave que celui des loups forestiers. Capable de parcourir des centaines de kilomètres à travers les étendues glacées.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Carnivora Famille : Canidae Genre : Canis Espèce : Canis lupus Descripteur : Pocock, 1935 |
Longueur
: 90 cm en moyenne Garrot : entre 65 et 80 cm Queue : plus de 30 cm Poids : 45 kg en moyenne (parfois jusqu’à 80 kg). Longévité : 10 à 15 ans à l'état sauvage 20 ans en captivité |
Gestation :
Environ 2 mois Portée : 2 à 3 louveteaux Maturité sexuelle : 2 à 3 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Canard à bosse. (Canis lupus arctos) |
Originaire de l’Afrique subsaharienne, mais également présent en : Inde, Sri Lanka et Asie du Sud-Est (sous-espèce asiatique). En Afrique, on le retrouve notamment au : Sénégal, Mali, Kenya, Tanzanie, Botswana, Afrique du Sud.
Habitat : aime les zones humides douces : lacs, étangs, marécages, rivières à courant lent. Peut aussi fréquenter les zones agricoles inondées ou les barrages. Préfère les milieux ouverts ou semi-ouverts.
Plumage majoritairement blanc avec des zones noires iridescentes. Le mâle arbore une grosse bosse noire à la base du bec (caroncules), très visible. La femelle est plus petite, sans bosse, et au plumage plus terne.
Omnivore, se nourrit dans l’eau ou à proximité : graines, jeunes pousses aquatiques, insectes, crustacés, petits invertébrés. Broute ou fouille dans la vase.
Reproduction : saison variable selon la région et les pluies. Mâle parfois polygame. Nid construit au sol, dissimulé dans la végétation proche de l’eau. Incubation assurée par la femelle : Les poussins suivent la mère dès l’éclosion.
Diurne, actif surtout le matin et en fin d’après-midi. Se regroupe souvent en petites troupes. Vol puissant, long cou en vol comme les oies. Très farouche à l’état sauvage, mais peut s’habituer à l’homme en captivité.
Population stable dans l’ensemble, mais menacée localement par : l'assèchement des zones humides, la pollution de l’eau et les prélèvements liés à la chasse.
La bosse proéminente du mâle se développe surtout pendant la saison de reproduction. Appartient à une branche ancienne des anatidés. Très bon nageur et flâneur, mais aussi apte à de longs vols migratoires. Son cri est plutôt discret, ce qui contraste avec son apparence insolite
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Anseriformes Famille : Anatidae Genre : Sarkidiornis Espèce : Sarkidiornis melanotos Descripteur : Pennant, 1769 |
Longueur : 56 à 76 cm Envergure : jusqu’à 120 cm Poids : 1,5 à 2,5 kg |
Incubation :
28 à 30 jours Couvée : 6 à 15 œufs |
Statut de conservation UICN | ||
( LC ): Préoccupation mineure |
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* Perroquet Jaco. (Psittacus erithacus) |
Originaire d’Afrique équatoriale, notamment : Gabon, Congo, Cameroun, RDC, Côte d’Ivoire, Ghana. Présent dans les forêts tropicales humides, mais aussi en bordure de savane boisée.
Habitat : préfère les forêts denses humides à feuillage persistant. Peut aussi vivre dans des plantations, galeries forestières ou zones secondaires. S’installe souvent à proximité de points d’eau.
Plumage gris cendré uniforme, avec une queue rouge vif. Bec noir puissant, yeux clairs chez les adultes. Pas de dimorphisme sexuel visible.
Frugivore et granivore : fruits tropicaux (figues, goyaves…), graines, noix, baies, bourgeons. Complète parfois avec des insectes.
Nidification dans le creux d’un arbre, souvent haut perché. Incubation assurée par la femelle.
Grégaire, vit souvent en petits groupes ou couples. Très intelligent, célèbre pour sa capacité d’imitation vocale. Possède un langage riche de sons, cris et modulations. Très fidèle à son partenaire. Actif le jour, sociable et très attentif à son environnement.
Menacé par la capture pour le commerce illégal (animal de compagnie très recherché), perte de son habitat. Faible taux de reproduction. Son exportation est strictement réglementée (CITES Annexe I).
Peut vivre plus de 50 ans en captivité ! L’un des oiseaux les plus doués en mimétisme vocal. Des individus ont montré des capacités cognitives proches de celles d’un enfant de 3-4 ans. Il existe une autre espèce proche : le Jaco de Timneh, plus petit et à queue foncée.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Primates Famille : Cercopithecidae Genre : Colobus Espèce : Colobus guereza Descripteur : Rüppell, 1835 |
Taille : 30 à 35 cm Envergure : 46 à 52 cm Poids : 400 à 500 g |
Incubation :
30 jours Couvée : 2 à 4 œufs Envol : 10 à 12 semaines Maturité sexuelle : 4 à 6 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Colobe guereza. (Colobus guereza) |
Présent en Afrique de l’Est et Centrale, notamment : Éthiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, République Démocratique du Congo, Tanzanie. Forêts de basse altitude à montagneuses, parfois jusqu’à 3 000 mètres.
Vit dans les forêts tropicales, les forêts riveraines, les forêts secondaires. S’adapte à divers types de végétation, mais reste strictement arboricole.
Pelage noir avec de longs poils blancs sur les flancs et autour du visage. Queue blanche touffue, très distinctive.
Régime alimentaire : folivore (mangeur de feuilles) : feuilles jeunes et matures, bourgeons. Parfois des fruits, écorces et fleurs. Son système digestif complexe, avec un estomac compartimenté, lui permet de digérer la cellulose.
Pas de saison stricte de reproduction. Naissance : un seul petit, au pelage entièrement blanc. Le pelage change progressivement vers le motif adulte après 2 à 3 mois.
Vit en groupes sociaux de 5 à 15 individus (un mâle dominant, plusieurs femelles et jeunes). Arboricole et très agile : capable de faire des bonds spectaculaires entre les branches. Communique par cris puissants, postures, et contacts sociaux. Peu agressif, comportement plutôt discret et calme.
Localement menacé par : la destruction des forêts, la chasse pour la viande ou les fourrures. Espèce protégée dans de nombreux parcs nationaux africains.
Ne possède pas de pouce opposable : d’où son nom colobe, qui signifie « estropié » en grec. Ses bonds peuvent atteindre 6 à 10 mètres. Le bébé blanc sert de signal visuel pour renforcer les soins maternels dans le groupe. Très prisé pour l'observation en milieu naturel grâce à son apparence spectaculaire
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Primates Famille : Cercopithecidae Genre : Colobus Espèce : Colobus guereza Descripteur : Rüppell, 1835 |
Longueur (corps + queue) : jusqu’à 1,5 mètre Corps : environ 60 cm Queue : 70 à 100 cm, Poids : 9 à 14 kg |
Gestation :
environ 5 mois Portée : un seul petit, Envol : Sevrage : 6 mois Maturité sexuelle : vers 4 à 5 an |
Statut de conservation UICN | ||
( LC ) : Préoccupation mineure |
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* Vari roux. (Varecia rubra) |
Endémique de Madagascar. Principalement dans les forêts tropicales humides du nord-est de l’île, notamment dans la région de Masoala.
Habitat : forêts pluviales denses, primaires ou secondaires. Strictement arboricole, vit dans la canopée. Préfère les zones peu perturbées et riches en fruits. Pelage : roux vif, avec une tête, un ventre et une queue noirs. Collerette blanche parfois présente autour du cou. Museau pointu, yeux jaunes perçants, oreilles dissimulées sous la fourrure.
Frugivore à tendance omnivore : fruits en majorité (jusqu’à 75 % de son régime), fleurs, nectar, feuilles tendres, parfois insectes. Joue un rôle clé dans la dissémination des graines.
Reproduction : les naissances ont lieu pendant la saison des pluies. Contrairement à d’autres lémuriens, les petits sont déposés dans un nid et non portés sur le dos.
Sa stratégie de nidification est rare chez les primates.
Comportement diurne et arboricole. Très actif le matin et en fin de journée. Vit en groupes flexibles de 2 à 16 individus. Communique par des cris puissants, grognements et vocalises complexes. Territorial, utilise les vocalisations pour marquer sa présence.
Menacé par la déforestation, l'agriculture sur brûlis, la chasse et braconnage. Faible taux de reproduction en milieu naturel. Programmes de conservation et reproduction en captivité en cours.
L’un des lémuriens les plus vocaux. Peut vivre jusqu’à 20 ans en captivité.
Grand pollinisateur de certaines plantes de la forêt malgache.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Primates Famille : Lemuridae Genre : Varecia Espèce : Varecia rubra Descripteur : É. Geoffroy, 1812 |
Longueur
du corps : 50 à 60 cm Queue : 50 à 60 cm Poids : 3 à 4,5 kg |
Gestation :
environ 3 mois Portée : 1 à 3 petits Maturité sexuelle : 2 ans Sevrage vers 3 mois |
Statut de conservation UICN | ||
En danger critique d’extinction (CR) |
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* Maki catta. (Lemur catta) |
Endémique de Madagascar. Vit principalement dans le sud et le sud-ouest de l’île.
Habitat adaptable : présent dans des milieux très variés, forêts sèches, galeries forestières, zones rocheuses, savanes arbustives. Il descend souvent au sol, contrairement à beaucoup d'autres lémuriens.
Queue très longue et annelée noir et blanc. Pelage gris clair, ventre et face blancs, museau noir. Yeux orange vif, oreilles rondes.
Omnivore à dominante frugivore : fruits, feuilles, fleurs, écorce, parfois insectes, petits vertébrés. Peut survivre avec une alimentation pauvre en saison sèche
Reproduction saisonnière (mars-avril). Naissances vers septembre-octobre.
Diurne et très social. Vit en groupes de 6 à 30 individus. Société matriarcale : les femelles dominent. Communique par des cris, postures, et marquages odorants. La queue annelée sert à la communication visuelle et aux rituels de "combat d’odeur" entre mâles.
Menacé par : la destruction de son habitat, la chasse et la captivité illégale. Présent dans plusieurs programmes de conservation et zoologiques.
Il est symbole emblématique de Madagascar. Très populaire dans les parcs zoologiques pour son comportement curieux et sa sociabilité. Sa queue est presque aussi longue que son corps, mais elle n’est jamais préhensile. Il passe plus de temps au sol que les autres lémuriens.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Primates Famille : Lemuridae Genre : Lemur Linnaeus, 1758 Espèce : Lemur catta Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Corps : 40 à 45 cm Queue : 55 à 65 cm Poids : 2 à 3,5 kg |
Gestation :
environ 135 jours Portée : 1 seul petit (parfois 2) Sevrage : 4 à 5 mois Maturité sexuelle : 2 à 3 ans |
Statut de conservation UICN | ||
En danger (EN) |
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* Vari noir et blanc. (Varecia variegata) |
Endémique de Madagascar. Présent principalement sur la côte Est de l'île, dans les forêts tropicales humides.
Habitat : forêts pluviales primaires et secondaires. Strictement arboricole, passe la majorité de son temps dans la canopée. Privilégie les zones avec une forte densité de fruits.
Pelage très dense, noir et blanc avec des motifs variables selon les sous-espèces. Museau allongé, visage noir avec de larges yeux jaunes.
Frugivore majoritaire : consomme aussi nectar, fleurs, feuilles jeunes. Pollinisateur important grâce à sa consommation de nectar. Participe à la dispersion des graines dans son environnement.
Saison des naissances : septembre à novembre (saison des pluies). Le vari noir et blanc fait partie des rares primates à utiliser un nid pour ses petits.
Diurne et très actif. Vit en groupes souples de 2 à 16 individus. Territoriaux, ils émettent des cris puissants pour communiquer et avertir d’un danger. L’un des lémuriens les plus vocaux. Peut effectuer des sauts spectaculaires de branche en branche.
Menaces : déforestation massive (agriculture, charbon de bois). Chasse illégale. Espèce protégée, inscrite à l’Annexe I de la CITES.
Avec le vari roux, c’est l’un des plus grands lémuriens encore vivants. Peut vivre jusqu’à 20 ans en captivité. Il joue un rôle écologique clé dans la pollinisation de certaines plantes endémiques. Il dort généralement en haut des arbres, bien caché dans la canopée
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Primates Famille : Lemuridae Genre : Varecia Espèce : Varecia variegata Descripteur : Kerr, 1792 |
Longueur : 50 à 60 cm Queue : 50 à 65 cm Poids : 4 à 6,5 kg |
Gestation :
environ 100 à 102 jours Portée : 1 à 3 petits Sevrage : vers 3 à 4 mois |
Statut de conservation UICN | ||
En danger critique d’extinction (CR) |
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* Fennec. (Vulpes zerda) |
Afrique du Nord : Sahara, Mauritanie, Maroc, Égypte, Niger…
Présent aussi en péninsule arabique
.
Habitat: Vit dans des zones désertiques et semi-désertiques.
Préfère les dunes de sable, mais peut s’adapter à des zones rocheuses ou à végétation clairsemée.
Creuse de profonds terriers pour se protéger de la chaleur et des prédateurs.
Très petit canidé, reconnaissable à ses immenses oreilles (jusqu’à 15 cm de long).
Pelage sable clair, adapté à la réverbération du soleil.
Queue touffue avec une extrémité noire.
Omnivore opportuniste :
insectes, petits rongeurs, oiseaux, œufs, reptiles, plantes, racines, fruits.
Peut survivre sans boire d’eau directement : tire l’humidité de sa nourriture.
Période de reproduction : entre janvier et mars. Naissance dans un
terrier, les petits ouvrent les yeux vers 10 jours.
Nocturne : chasse et s’active la nuit pour éviter la chaleur.
Très bon fouisseur : creuse des galeries complexes dans le sable.
Territoriaux, vivent en petits groupes familiaux.
Oreilles ultra-sensibles : elles servent à repérer les proies souterraines et à réguler la température.
Espèce protégée dans plusieurs pays.
Menaces :
Capture pour le commerce illégal (animaux de compagnie exotiques)
Perturbation des habitats désertiques.
Le plus petit canidé du monde.
Ses oreilles dissipent la chaleur corporelle, une adaptation au désert.
Peut bondir à plus d’un mètre de haut pour attraper une proie.
On l’appelle parfois le “renard du désert”
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Carnivora Famille : Canidae Genre : Vulpes Espèce : Vulpes zerda Descripteur : Zimmermann, 1780 |
Corps : 24 à 40 cm Queue : 18 à 30 cm Garrot : environ 20 cm Poids : 1 à 1,5 kg |
Incubation : Gestation : environ 50 jours Portée : 2 à 5 petits Sevrage :environ 2 mois Maturité sexuelle : 6 à 9 mois |
Statut de conservation UICN | ||
Préoccupation mineure (LC) |
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* Oie d'Egypte. (Alopochen aegyptiaca) |
Originaire d’Afrique subsaharienne et du bassin du Nil. Introduite dans plusieurs pays d’Europe (dont la France), parfois devenue espèce invasive. Habitat:
fréquente les zones humides, rivières, lacs, marais, étangs, berges. Se rencontre aussi dans des zones agricoles ou des parcs urbains en Europe. Préfère les lieux dégagés avec accès à l’eau Plumage brun clair, tache marron foncé autour de l’œil. Pattes et bec roses, ailes partiellement blanches et vertes métalliques. Mâle et femelle très semblables (le mâle est souvent un peu plus grand).
Omnivore : plantes aquatiques, graines, herbes, jeunes pousses, insectes, petits invertébrés. Peut paître comme une oie domestique.
Reproduction: saison variable selon les régions (printemps ou saison sèche). Nid souvent au sol, parfois en hauteur (arbres, bâtiments, nichoirs).
Oeufs couvés par la femelle. Les petits suivent les parents dès l’éclosion (nidifuges).
Les deux parents protègent les jeunes avec agressivité si besoin.
Espèce diurne souvent bruyante, avec des cris rauques et puissants. Peut être territoriale et agressive, surtout en période de reproduction. Vit en couple ou petits groupes, parfois en troupes plus larges hors saison.
Population stable à croissante. En Europe, peut être considérée comme invasive dans certaines zones.
Vénérée dans l’Égypte antique, représentée dans de nombreuses fresques. Très adaptable, elle niche parfois dans des lieux insolites. On l’appelle aussi Ouette d’Égypte. En Europe, sa reproduction est libre car elle n’est pas toujours classée comme domestique.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Anseriformes Famille : Anatidae Genre : Alopochen Espèce : Alopochen aegyptiaca Descripteur : Linnaeus, 1766 |
Longueur : 63 à 73 cm Envergure : 110 à 135 cm Poids : 1,5 à 2,3 kg |
Incubation :
28 à 30 jours Couvée : 5 à 12 œufs |
Statut de conservation UICN | ||
Préoccupation mineure (LC) |
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* Serval. (Leptailurus serval) |
Présent dans une grande partie de l’Afrique subsaharienne. Absents des zones désertiques (comme le Sahara) et des forêts tropicales denses. Privilégie les zones humides, savanes, prairies hautes, marécages. Recherche
les zones riches en rongeurs et avec une végétation assez haute pour se dissimuler.
Pelage fauve à jaune clair avec de grosses taches noires et parfois des rayures. Très longues pattes (les plus longues par rapport à la taille chez les félins). Oreilles très larges et arrondies, noires à l’arrière avec un point blanc.
Carnivore strict, rongeurs, oiseaux, grenouilles, insectes, reptiles. Excellent chasseur : bondit sur ses proies avec une précision étonnante. Taux de réussite élevé : il capture jusqu’à 50 % des proies qu’il tente d’attraper.
Reproduction, les naissances surviennent souvent en saison des pluies. Mise bas dans des terriers, fourrés ou buissons denses. Solitaire et territorial, actif principalement à l’aube et au crépuscule (crépusculaire), parfois nocturne. Très bon sauteur : peut sauter à plus de 2 m de haut pour attraper un oiseau en vol. Utilise l’ouïe fine pour repérer les rongeurs même sous la terre.
Menaces : perte d’habitat, conflits avec l’agriculture, chasse pour la fourrure ou le commerce illégal d’animaux exotiques. Protégé dans plusieurs pays d’Afrique
Le serval est un félin très agile et rapide, capable de courir jusqu’à 80 km/h. Très prisé illégalement comme animal de compagnie, ce qui nuit à la conservation. Il est l’un des félins les plus efficaces à la chasse.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre: Carnivora Famille: Felidae Genre: Leptailurus Severtzov, 1858 Espèce: Leptailurus serval (Schreber, 1776) |
Longueur : 80 à 100 cm (sans la queue) Queue : 30 à 40 cm Poids : 9 à 18 kg Garrot : 40 à 65 cm |
Gestation :
70 à 75 jours Portée : 1 à 3 petits Envol : Sevrage : vers 3 mois indépendants vers 6 à 8 mois |
Statut de conservation UICN | ||
Préoccupation mineure (LC) |
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* Casoar à casque (Casuarius casuarius) |
Présent dans le nord de l’Australie, en Nouvelle-Guinée et sur quelques îles proches On le trouve dans les forêts tropicales humides, parfois près des côtes ou en zones marécageuses. Habitat: forêts denses tropicales, forêts secondaires et savanes boisées. Apprécie les zones avec beaucoup de fruits au sol.
Plumage noir brillant, filamenteux (comme des poils). Peau nue et colorée au niveau de la tête et du cou : bleu, rouge, violacé. Possède un casque osseux (casque kératinisé) sur le sommet du crâne, qui lui donne son nom. Pieds puissants à trois doigts, dont un doté d’un ergot acéré très redouté. Principalement frugivore, mais aussi opportuniste : fruits tombés au sol, champignons, petits animaux, insectes, charognes. Contribue à la dispersion des graines dans la forêt.
Période de reproduction: saison des pluies. Le mâle construit le nid au sol (amas de feuilles). La femelle pond, mais c’est le mâle qui couve et s’occupe seul des poussins jusqu’à leur autonomie.
Solitaire et discret, très territorial. Excellents coureurs (jusqu’à 50 km/h), bons nageurs. Peuvent devenir dangereux s’ils se sentent menacés. Connus pour leur coup de pied violent avec leur ergot tranchant. Animal farouche, difficile à observer dans la nature.
Menaces : perte d’habitat (déforestation), collisions routières. Attaques de chiens, perturbation humaine. Espèce protégée en Australie et en Nouvelle-Guinée.
Parfois considéré comme l’oiseau le plus dangereux du monde. Leur casque pourrait servir à protéger leur tête en se frayant un chemin dans la végétation dense ou à réguler la température. Incroyablement silencieux malgré leur taille, mais émettent des sons graves et sourds presque infrasons.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Casuariiformes Famille : Casuariidae Genre : Casuarius Espèce : Casuarius casuarius Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Hauteur :
1,5 à 1,8 m Poids : 30 à 60 kg Longévité : 40 à 45 ans. |
Incubation :
50 jours Couvée : 3 à 5 œufs |
Statut de conservation UICN | ||
(NT) Quasi menacé |
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* Wallaby de Bennett. (Macropus rufogriseus rufogriseus) |
Originaire de Tasmanie et du sud-est de l’Australie. Habitat, forêts tempérées, broussailles, zones boisées ouvertes. Préfère les zones avec une végétation dense pour se cacher, mais aussi des clairières pour brouter.
Pelage gris-brun sur le dos, ventre souvent roux ou crème. Visage clair avec une bande sombre autour des yeux. Queue longue et musclée, utilisée pour l’équilibre.
Herbivore strict, se nourrit principalement de feuilles, herbes, bourgeons, fruits tombés.
Période de reproduction variable selon la région. Gestation : Le jeune, appelé "joey", naît
minuscule (environ 2 cm) et très peu développé. Il grimpe seul dans la poche
marsupiale de sa mère où il termine son développement. Le joey commence à sortir de la poche vers
6/7 mois, mais continue d’y retourner pour téter jusqu’à 10 mois.
Il peut
cohabiter un temps avec un second petit dans la poche (phénomène dit de diapause
embryonnaire, l’embryon en attente se développe après que la poche est libérée).
Fréquence des naissances : Généralement 1 seul petit par an, mais les femelles
peuvent en avoir presque en continu grâce à la diapause.
Principalement crépusculaire et nocturne, actif surtout au lever et coucher du soleil. Animal social, vit souvent en petits groupes ou en colonies lâches. Se déplace par bonds puissants grâce à ses pattes arrière.
Très bon sauteur, capable de franchir de longues distances en un seul bond. Le Wallaby de Bennet est un marsupial très répandu en captivité et souvent présenté dans les zoos. Son pelage change légèrement selon les saisons
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Diprotodontia Famille : Macropodidae Genre : Macropus Espèce : Macropus rufogriseus Descripteur : Desmarest, 1817 |
Longueur corps : 60 à 85 cm Longueur queue : 50 à 70 cm
Poids: Femelles : 10 à 15 kg Mâles : 15 à 20 kg |
Gestation :
30 à 35 jours Portée : 1 petit Sevrage : Vers 12 à 17 mois Maturité sexuelle : Femelles : entre 14 et 20 mois. Mâles : entre 20 et 24 mois. Longévité : À l’état sauvage : Environ 9 à 12 ans. En captivité : Jusqu’à 15 ans, voire un peu plus. |
Statut de conservation UICN | ||
(
LC ) : Préoccupation mineure |
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* Kookaburra. (Dacelo novaeguineae) |
Présent principalement en Nouvelle-Guinée et sur certaines îles environnantes. Habitat: forêts tropicales humides, forêts secondaires et zones boisées denses, souvent proche des cours d’eau et zones humides.
Plumage coloré : blanc, marron, noir et bleu métallique. Bec robuste et large, typique des martin-chasseurs. Aspect trapu avec une tête proportionnellement grosse.
Carnivore, se nourrit principalement d’insectes, petits reptiles, amphibiens et parfois petits mammifères ou oiseaux. Capture ses proies en plongeant rapidement depuis un perchoir.
Nidification dans des trous d’arbres ou terriers abandonnés. Les deux parents participent à l’incubation et à l’élevage des petits. Oiseau diurne territorial et parfois bruyant. Utilise ses cris caractéristiques pour marquer son territoire.
Populations stables, mais sensibles à la déforestation. Joueur et curieux, souvent observé près des zones habitées.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Coraciiformes Famille : Alcedinidae Genre : Dacelo Espèce : Dacelo novaeguineae Descripteur : Hermann, 1783 |
Hauteur :
autour de 40 cm Envergure : 60 à 80 cm Poids : Femelle : 190 à 465 g (moyenne : 352 g). Mâle : 196 à 450 g (moyenne : 307 g) Longévité : jusqu' à 30 ans |
Incubation :
24 à 29 jours Couvée : 1 à 5 oeufs Envol : 4 à 5 semaines Maturité sexuelle : 1 an voire plus |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Kamichi à collier. (Chauna torquata) |
Originaire d’Amérique du Sud, présent principalement au : Brésil, Paraguay, Uruguay, Bolivie, Argentine.
Vit dans les zones subtropicales et tempérées humides. Habitat : zones marécageuses, bords de rivières, étangs, prairies inondées. Apprécie les plaines ouvertes humides. Peut parfois se rapprocher des zones agricoles ou rurales.
Plumage gris foncé à noirâtre avec un collier clair bien visible. Tête relativement nue, bec crochu, yeux rouges.
Ailes puissantes, dotées de pointes osseuses (utilisées lors de combats territoriaux).
Principalement herbivore, plantes aquatiques, jeunes pousses, graines et herbes. Broute au sol ou dans l’eau peu profonde.
Reproduction en saison des pluies, en couple monogame. Nid volumineux fait de végétation, au sol, près de l’eau. Incubation assurée par les deux parents. Les jeunes sont nidifuges : ils quittent le nid peu après l’éclosion.
Diurne, souvent vu en couple ou petits groupes. Très vocal, émet des cris puissants et portés. Excellents volateurs malgré leur taille. Territorial : peut se montrer agressif envers d'autres oiseaux. Passe beaucoup de temps au sol mais dort parfois perché.
Population stable à l’échelle globale. Menacé localement par la destruction des zones humides, la pollution, les prises accidentelles dans les filets de pêche ou par les chasseurs.
Malgré son apparence de gros canard, le kamichi est plus proche des oies et cygnes. Ses épines osseuses sur les ailes sont une arme redoutable pour la défense ou les rivalités. Très bruyant, ses cris sont audibles à plus de 2 km.
Peut vivre jusqu’à 15-20 ans en captivité.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Ansériformes Famille : Anhimidés Genre : Chauna Espèce : Torquata Descripteur : Oken, 1816 |
Taille : 80 à 95 cm Envergure : 170 cm Poids : 4000 à 4500 g |
Incubation :
autour de 45 jours Couvée : 3 à 5 oeufs Maturité sexuelle : plus de 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Coati. (Nasua nasua) |
Principalement présent en Amérique du Sud, du nord de l’Argentine jusqu’en Colombie, incluant : Brésil, Paraguay, Bolivie, Pérou, Venezuela. On le trouve aussi dans certaines zones du Panama.
Vit dans une grande diversité de milieux : forêts tropicales et subtropicales, zones boisées, savanes, montagnes.
Peut s’adapter à des milieux secondaires ou proches de l’humain. Actif aussi bien au sol que dans les arbres.
Corps allongé, pattes courtes, museau fin et très mobile. Pelage brun-roux à grisâtre, souvent plus clair sur le ventre. Queue annelée, non préhensile. Griffes fortes adaptées au creusement et à l’escalade.
Omnivore opportuniste, très varié : fruits, graines, petits vertébrés, œufs, insectes, invertébrés.
Peut aussi consommer des déchets en zone humaine. Fouille le sol avec son museau pour dénicher les proies. Reproduction saisonnière, souvent liée à la saison des pluies. Les mâles sont solitaires, les femelles vivent en groupes. Naissance des petits dans un nid dissimulé en hauteur. Les jeunes sont sevrés vers 4 mois et restent dans le groupe maternel. Diurne, très actif. Femelles et jeunes vivent en troupeaux de 10 à 30 individus. Les mâles adultes vivent seuls hors période de reproduction. Excellent grimpeur et curieux, fouilleur infatigable. Utilise la queue comme signal visuel pour garder le contact avec le groupe.
Menaces ponctuelles : destruction de l’habitat, chasse, parfois considéré comme nuisible, accidents de la route dans les zones habitées. Bien présent dans de nombreux parcs nationaux sud-américains.
Très sociable, il émet une grande variété de vocalises et de postures. Sa queue dressée sert de repère visuel dans les herbes hautes ou les forêts denses. Intelligent, adaptable, parfois considéré comme un animal de compagnie dans certaines régions… mais difficile à gérer !
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Carnivora Famille : Procyonidae Genre : Nasua Espèce : Nasua nasua Descripteur : Linnaeus, 1766 |
Longueur varie de 80 à 140 cm dont la moitié pour la queue. Poids : 4 ou 5 kg. Longévité : 20 en captivité |
Gestation :
75 jours Portée : 2 à 6 petits Sevrage : 6 semaines Maturité sexuelle : 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Ara |
Joyaux des forêts tropicales
Les aras forment un groupe de grands perroquets colorés appartenant à la famille des Psittacidae. Répartis en six genres (dont Ara, Anodorhynchus, Cyanopsitta, Primolius, Orthopsittaca et Diopsittaca), ils comptent plusieurs espèces emblématiques, comme l’ara bleu (Ara ararauna), l’ara rouge (Ara macao) ou encore l’ara hyacinthe (Anodorhynchus hyacinthinus), le plus grand de tous les psittacidés.
Originaires d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, les aras vivent principalement dans les forêts tropicales humides, les savanes boisées, ou le long des cours d’eau. Ils se distinguent par leur plumage éclatant, souvent multicolore, leur longue queue en fuseau, et leur puissant bec crochu, idéal pour casser les fruits à coque et escalader les branches.
Ce sont des oiseaux intelligents, curieux et très sociables, qui vivent en couples ou en groupes. Leur communication repose sur une large variété de cris puissants, utilisés pour maintenir le contact à travers la canopée.
Malheureusement, la beauté des aras en fait aussi des victimes du commerce illégal d’animaux de compagnie. Ajoutés à la déforestation, plusieurs espèces sont aujourd’hui menacées ou en danger critique d’extinction.
Il n'existe pas un seul nom scientifique général pour les aras, car ce n’est pas un genre unique, mais un groupe d’espèces réparties dans plusieurs genres au sein de la famille des Psittacidae
(perroquets) et le sous-groupe des Arinae (les perroquets néotropicaux)
Voici les principaux genres regroupant les aras, chacun avec son propre nom scientifique :
Genre Exemples d’espèces - Ara, Ara ararauna (Ara bleu), Ara macao (Ara rouge), Ara chloropterus (Ara chloroptère)
- Anodorhynchus, Anodorhynchus hyacinthinus (Ara hyacinthe)
- Cyanopsitta, Cyanopsitta spixii (Ara de Spix)
- Primolius, Primolius couloni, Primolius maracana
- Orthopsittaca, Orthopsittaca manilata (Ara vert)
- Diopsittaca, Diopsittaca nobilis (Ara noble ou petit ara vert)
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Psittaciformes Famille : Psittacidae Genre : Anodorhynchus Espèce : Anodorhynchus hyacinthinus Descripteur : Latham, 1790 |
Longueur : 70 à 100 cm (queue comprise) Poids : 0,9 à 1,5 kg Longévité: 50 à 60 ans en captivité 30 à 40 ans à l'état sauvage |
Incubation :
25 à 28 jours, Couvée : 1 à 4 œufs Envol: 2 à 3 mois Maturité sexuelle : 3 à 5 ans |
Statut de conservation UICN | ||
Préoccupation mineure (VU) |
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* Saki à face blanche. (Pithecia pithecia) |
Forêts tropicales du nord de l’Amérique du Sud, notamment : Venezuela, Guyane, Suriname, Brésil (nord). Présent essentiellement dans le bassin de l’Amazone. Habitat : forêt tropicale dense et humide, principalement en canopée basse. Rarement observé au sol : il est strictement arboricole. Préfère les zones tranquilles et peu perturbées.
Dimorphisme sexuel marqué : Mâle : pelage noir et visage blanc contrastant. Femelle : plus terne, brun-gris avec un visage tacheté clair. Yeux expressifs, tête ronde, fourrure épaisse.
Frugivore-insectivore, aliments principaux : fruits à coque dure, graines, insectes, petits vertébrés. Parfois : feuilles, fleurs, nectar. Dentition puissante : mâchoires adaptées à casser des noyaux durs.
Reproduction non saisonnière. le petit est porté sur le dos de la mère pendant plusieurs semaines.
Diurne et arboricole. Vit en petits groupes familiaux (souvent un couple monogame et ses jeunes). Très discret, difficile à observer dans la nature. Se déplace par sauts dans les branches, souvent en hauteur. Défend son territoire par des vocalises graves et des postures d’intimidation.
Menacé localement par la déforestation, la chasse et la capture pour le commerce illégal. Protégé dans certaines zones par des réserves naturelles.
Le mâle, avec sa face blanche presque humaine, est souvent confondu avec une « figurine » dans les arbres ! Son comportement monogame est relativement rare chez les primates. Capable de sauts impressionnants entre les branches. Peu bruyant, il communique par grognements sourds et mouvements de la queue.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Primates Famille : Pitheciidae Genre : Pithecia Espèce : Pithecia pithecia Descripteur : Linnaeus, 1766 |
Longueur : 40 cm Queue : 40 à 45 cm Poids : 1,5 à 2 kg Longévité : 15 ans |
Gestation :
5 mois Portée : 1 petit Sevrage : 5 mois Maturité sexuelle : 32 mois environ |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Ouistiti à toupets blancs. (Callithrix jacchus) |
Originaire du Nord-Est du Brésil. Introduit dans d'autres régions du Brésil, où il peut entrer en compétition avec des espèces locales. Vivant principalement dans les forêts tropicales, y compris en zones périurbaines et boisées secondaires.
Habitat : Forêts tropicales sèches ou humides, secondaires ou en régénération. Peut vivre proche des habitations humaines, dans les zones de lisière. Apprécie les zones riches en arbres à gomme (dont il se nourrit).
Fourrure grise tachetée de blanc, avec deux touffes de poils blancs caractéristiques de chaque côté de la tête.
Visage souvent rosé, sans poils. Omnivore, mais avec une spécialisation : Gomme végétale (exsudat des arbres), obtenue en creusant l’écorce avec ses dents acérées. Fruits, nectar, insectes, petits vertébrés. Ce régime riche en gomme le rend unique parmi les primates.
Peut se reproduire toute l’année. Particularité : les jumeaux sont très fréquents. Toute la troupe participe à l’élevage des petits (coopération sociale).
Diurne et arboricole, très agile. Vit en groupes familiaux de 3 à 15 individus. Très territorial, marque son territoire avec des sécrétions. Communication riche : vocalises, postures, odeurs. Comportement curieux, souvent observé en train de scruter son environnement.
En expansion dans certaines zones, mais vulnérable à la destruction de l’habitat et à la capture illégale pour le commerce d’animaux de compagnie. Menace pour les ouistitis autochtones dans les zones où il a été introduit.
Utilise ses incisives comme des ciseaux pour ouvrir l’écorce des arbres. Sa longue queue l’aide à garder l’équilibre dans les déplacements rapides dans les branches. Très social, il peut créer des liens étroits avec ses congénères, voire avec les humains en captivité. Il peut vivre jusqu’à 12 ans en captivité.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Primates Famille : Callitrichidae Genre : Callithrix Espèce : Callithrix jacchus Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Taille : 18 à 25 cm Queue préhensile qui lui sert de 5ème membre lors de ses déplacements dans les arbres. 25 à 35 cm Poids : 240 à 320 g 8 à 10 ans à l’état sauvage, |
Gestation :
140 à 150 jours Portée : 1 à 4 petits Sevrage : 12 à 16 semaines Maturité sexuelle : 1 à 2 ans |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Oie de Magellan. (Chloephaga picta) |
Originaire du sud de l’Amérique du Sud, notamment : Argentine, Chili, Terre de Feu. Présente dans les plaines de Patagonie et parfois plus au nord en hiver.
Habitat : zones herbeuses ouvertes, prairies inondées, steppes patagoniennes, bords de lacs ou rivières. Préfère les régions froides et tempérées, à basse altitude. Fort dimorphisme sexuel : Mâle : principalement blanc, avec des lignes noires sur le dos et des ailes grises. Femelle : brune à châtain avec le ventre rayé noir et blanc.
Essentiellement herbivore, se nourrit de : Graminées, Feuilles de plantes basses, Semences. Broute au sol comme une oie domestique, souvent en groupes.
Saison de reproduction : printemps austral (octobre à décembre). Nidification au sol, dans des zones herbeuses.
Incubation : 28 à 30 jours, assurée par la femelle. Les jeunes sont nidifuges : ils quittent rapidement le nid et suivent les parents.
Espèce diurne et sédentaire ou partiellement migratrice selon les populations. Forme de petits groupes familiaux.
Très territoriale en période de reproduction. Plutôt silencieuse, sauf durant la défense du nid ou en vol.
Localement, les populations peuvent subir des pressions agricoles (perte d’habitat, chasse). Globalement stable, bien que certaines sous-espèces soient plus vulnérables.
Elle fait partie des « oies des Andes », un groupe d’espèces adaptées aux climats rudes du sud du continent. Le contraste marqué entre le mâle et la femelle rend le couple facilement identifiable, même de loin. Très résistante au froid, elle est bien adaptée aux climats tempérés européens, ce qui la rend visible dans certains parcs zoologiques.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Anseriformes Famille : Anatidae Genre : Chloephaga Espèce : Chloephaga picta Longévité : Descripteur : Gmelin, 1789 |
Hauteur :
60 à 72 cm Envergure : Garrot : Poids : 2,7 à 3,2 kg |
Incubation :
28 à 30 jours Couvée : 4 à 8 œufs Portée : Envol : Sevrage : Maturité sexuelle : |
Statut de conservation UICN | ||
Préoccupation mineure (LC) |
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* Tortue de Floride. (Trachemys scripta ) |
Originaire du sud des États-Unis, principalement Floride, Louisiane, Mississippi. Introduite partout dans le monde (Europe, Asie, Amérique du Sud) via le commerce des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Présente à l’état sauvage dans de nombreux pays, y compris en France, où elle est considérée comme invasive.
Habitat : plans d’eau douce : étangs, lacs, rivières lentes, marais. Apprécie les berges ensoleillées pour basker (prendre le soleil)
Supporte des milieux modérément pollués, ce qui facilite sa prolifération.
Carapace ovale, légèrement aplatie, vert foncé à brun, avec des motifs jaunes. Tête verte avec une bande rouge caractéristique derrière chaque œil (d'où le nom « à tempes rouges »).
Omnivore opportuniste. Jeunes : plutôt carnivores (insectes, petits poissons, vers, escargots). Adultes : alimentation plus herbivore (plantes aquatiques, algues, fruits) Peut consommer également des restes organiques.
Ponte : au printemps ou en été. Incubation : 60 à 90 jours, selon la température. Les jeunes naissent totalement autonomes.
Espèce diurne. Adore se chauffer au soleil sur des rochers ou troncs flottants. Bonne nageuse, mais se déplace aussi sur la terre ferme pour pondre. Comportement plutôt solitaire, mais fréquente souvent les mêmes zones que d'autres congénères.
En Europe, classée parmi les espèces exotiques envahissantes. Interdiction de vente, détention. et relâcher dans la nature dans plusieurs pays (dont la France). Menace les espèces locales de tortues (comme la Cistude d’Europe) par compétition alimentaire et prédation des œufs. Très populaire dans les années 1980–1990 comme animal de compagnie, ce qui a conduit à des relâchers massifs. Peu d’individus relâchés meurent : ils s’adaptent bien, même dans les climats plus frais. Certaines peuvent vivre plus de 30 ans en captivité. Bien que jolie, elle n’est pas adaptée à la vie en liberté hors de son habitat d’origine et cause un véritable déséquilibre écologique
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Testudines Famille : Emydidae Genre : Trachemys Espèce : Trachemys scripta Longévité : Descripteur : Wied, 1839 |
Longueur : 20 à 30 cm Poids : jusqu’à 1,5 kg |
Incubation :
60 à 90 jours, Couvée : 5 à 20 œufs Maturité sexuelle : Femelles : 5 à 7 ans Mâles : 2 à 5 ans |
Statut de conservation UICN | ||
Préoccupation mineure (LC) |
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* Grue antigone. ( Grus antigone) |
Régions tropicales et subtropicales de l’Asie du Sud et du Sud-Est (Inde, Bangladesh, Népal, Myanmar, Thaïlande, Cambodge, Vietnam, Australie septentrionale pour la sous-espèce australienne).
Habitat : zones humides peu profondes (marais, rizières, prairies inondables), souvent à faible altitude, mais aussi dans les forêts riveraines et parfois dans les plaines ouvertes.
Omnivore opportuniste : insectes aquatiques, crustacés, mollusques, petits vertébrés (poissons, amphibiens), graines, racines, petits invertébrés terrestres. Cherche sa nourriture en sondant la boue et l’eau peu profonde avec son long bec.
Couple monogame souvent fidèle à vie. Nid : plateau de végétation flottante ou au sol, dans l’eau peu profonde, souvent réutilisé d’une année sur l’autre. Les poussins
couvés par les deux parents quittent le nid très tôt (nidifuges) et restent sous la protection des parents plusieurs mois.
Essentiellement menacée par la perte et la dégradation des zones humides, les pollutions agricoles et la perturbation humaine. Programmes de protection et de restauration des habitats menés dans plusieurs pays.
La grue antigone est la plus grande espèce de grue au monde. Elle est célèbre pour sa danse nuptiale, un ballet composé de sauts, de battements d’ailes et de vocalises qui renforcent les liens du couple. En Inde, elle est parfois appelée “Grue du temple”, car on la trouve près des sanctuaires ruraux.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Gruiformes Famille : Gruidae Genre : Antigone Espèce : Antigone antigone Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Hauteur : 125 à 175 cm (selon la sous-espèce) Envergure : 220 à 260 cm Poids : 4 à 6 kg Longévité : 30 – 40 ans en captivité |
Incubation : 30 - 35 jours Couvée : 1 à 3 œufs |
Statut de conservation UICN | ||
( VU ) Vulnérable |
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* Canard mandarin. (Aix galericulata) |
Originaire d’Asie de l’Est : Chine, Japon, Corée, Russie orientale. Introduit en Europe, notamment au Royaume-Uni et en France, où des populations sauvages subsistent, issues d’évasions de captivité.
Habitat: forêts, étangs boisés, lacs calmes, rivières lentes. Apprécie les zones ombragées, riches en végétation et en arbres creux pour nicher. Dimorphisme sexuel très marqué :
Mâle en plumage nuptial : couleurs vives – crête orange, poitrine violette, flancs dorés, ailes en forme de voile. Femelle : gris-brun tacheté, plus discrète, avec un contour blanc autour de l’œil.
Omnivore opportuniste se nourrit de graines, plantes aquatiques, petits invertébrés, insectes, escargots, fruits, glands en automne.
Se nourrit à la surface de l’eau ou en eau peu profonde.
Saison de reproduction : printemps, niche dans un trou d’arbre, souvent assez haut.
Les canetons sautent du nid dès le premier jour, guidés par les appels de la mère, sans se blesser malgré la hauteur.
Plutôt discret et calme. Très agile en vol, capable de manœuvres rapides entre les arbres. Grégaires en dehors de la période de reproduction. En captivité, souvent observé en couples très liés.
En Asie, les populations sauvages sont en déclin à cause de la perte d’habitat, chasse illégale et captures pour le commerce animalier. En Europe, l’espèce est protégée, bien que les individus soient souvent issus d’élevage.
Symbole de fidélité conjugale en Chine et au Japon. Il est souvent représenté en paire dans l’art asiatique pour illustrer l’harmonie amoureuse. Son plumage spectaculaire en fait un favori des zoos et des collections d’oiseaux d’ornement. Malgré son apparence exotique, le canard mandarin s’est adapté à certains milieux européens avec succès.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Anseriformes Famille : Anatidae Genre : Aix Espèce : Aix galericulata Longévité : Descripteur : Linnæus, 1758 |
Longueur : 40 à 49 cm Envergure : 65 à 75 cm Poids : 400 à 700 g |
Incubation :
28 à 30 jours Couvée : 9 à 12 œufs Envol : 40 jours |
Statut de conservation UICN | ||
LC : Préoccupation mineure |
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* Lion d'Asie. (Panthera leo persica) |
Ancienne répartition : de la Turquie jusqu’à l’Inde en passant par le Moyen-Orient. Aujourd’hui : Uniquement présent à l’état sauvage dans la forêt de Gir, dans l’État du Gujarat en Inde. Quelques individus en captivité dans des zoos du monde entier dans le cadre de programmes de conservation.
Habitat: Forêts sèches, savane clairsemée, collines rocheuses. Région semi-aride avec point d’eau indispensable.
Crinière moins fournie, laissant les oreilles visibles. Pelage fauve clair à brun sable. Pli de peau caractéristique le long du ventre (absent chez le lion africain). Queue touffue, terminée par une touffe noire.
Carnivore strict : cerfs axis, sambars, antilopes nilgauts, sangliers, buffles domestiques, parfois du bétail.
Chasse surtout la nuit ou au crépuscule. Peut se nourrir jusqu’à 40 kg de viande en un seul repas.
Reproduction possible toute l’année. Les lionceaux restent avec leur mère pendant 1 an, parfois plus.
Moins social que le lion africain : les mâles vivent souvent seuls ou en petits groupes. Les lionnes peuvent former de petits groupes familiaux. Territoire marqué par l’urine, les rugissements et les griffures. Territorial, surtout les mâles dominants. Se repose la majorité de la journée.
Aujourd'hui on dénombre environ 650 individus à l’état sauvage, les autres en captivité) Menaces principales : Perte d’habitat, consanguinité (population très réduite). Conflits avec l’homme, maladies (épizooties, virus canins transmis par les chiens errants). Fait l’objet d’un programme de conservation indien strict, avec surveillance, vétérinaires, corridors écologiques et protections légales.
Autrefois symbole des empires perses, babyloniens et indiens le lion d’Asie figure sur l’emblème national de l’Inde. Il est plus calme et discret que son cousin africain, souvent perché à l’ombre d’un arbre. Malgré sa rareté, il est aujourd’hui considéré comme stabilisé grâce aux efforts de conservation du parc de Gir.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Carnivora Famille : Felidae Genre : Panthera Espèce : Panthera leo Descripteur : Meyer, 1826 |
Taille : 1,40 à 1,75 m pour les femelles 1,70 à 2,80 m pour les mâles Garrot : 1 à 1,30 m Poids : 120 à 160 kg pour les femelles 150 à 180 kg pour les mâles Longévité : 14 ans à l’état sauvage jusqu’à 20 ans en captivité. |
Gestation :
4 mois Portée : 2 à 5 lionceaux blancs, aveugles à la naissance Sevrage : 6 mois Maturité sexuelle : 2 à 3 ans |
Statut de conservation UICN | ||
EN : en danger |
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* Gibbon à mains blanches. ( Hylobates lar) |
Répartition géographique. Présent en Thaïlande, Malaisie, Birmanie, Laos, Cambodge et sud de la Chine.
Endémique des forêts tropicales humides et semi-humides.
Habitat. Forêts tropicales denses, primaires ou secondaires. Vit en hauteur, dans la canopée, rarement au sol. Fortement dépendant de la continuité des arbres pour se déplacer. Corps élancé, très longs bras (jusqu’à 1,5 fois la taille du corps). Pelage variable : noir, beige ou brun, mais toujours mains et pieds blancs, avec un cercle clair autour du visage. Pas de queue (comme tous les grands singes). Spécialiste du brachiation : se déplace en se balançant de branche en branche à grande vitesse, jusqu’à 15 m d’un seul saut. Très agile, rarement au sol. Capable de vocalises puissantes, souvent en duo chanté entre partenaires. Monogame : vit en couple stable avec sa progéniture.
Régime alimentaire : frugivore majoritaire, fruits (60-75%), feuilles tendres, fleurs, insectes et petits animaux occasionnellement.
Diurne et territorial, défend son territoire par des chants matinaux puissants, portés sur plusieurs kilomètres. Groupes familiaux très soudés, souvent perchés dans les arbres à l’abri des prédateurs. Communication vocale et gestuelle très développée. Menacé par : déforestation, fragmentation de l’habitat, capture illégale pour le commerce d’animaux de compagnie ou les spectacles. Faible capacité de dispersion : ne peut traverser que par les arbres. Le gibbon est le plus petit des grands singes, mais aussi le plus acrobatique. Son chant peut durer plusieurs minutes, et joue un rôle de délimitation de territoire et de renforcement des liens sociaux. Il joue un rôle écologique important de part la dispersion des graines contenues dans son alimentation
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre :
Primates Famille : Hylobatidae Genre : Hylobates Espèce : Hylobates lar Descripteur : Linnaeus, 1771 |
Taille : Femelle : 42 à 58 cm Mâle : 43,5 à 58,4 cm Envergure des bras : 140 à 180 cm Poids : Femelle : 4,4 à 6,8 kg Mâle : 5,0 à 7,6 kg Longévité : Etat sauvage : 35 ans En captivité : 45 à 50 ans. |
Gestation :
7 mois Portée : 1 petit Sevrage : 4 mois, sur le dos de sa mère. Vers 8 mois, il commence à se déplacer seul dans la canopée. Il est cependant allaité jusqu’à 2 ans, et élevé par sa mère encore quelques années. Maturité sexuelle : Femelle : 6 à 9 ans. Mâle : 9 ans |
Statut de conservation UICN | ||
EN : En danger |
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* Hippopotame. (Hippopotamidae) |
Répartition géographique: Afrique subsaharienne, principalement en Afrique de l’Est, Australe et de l’Ouest.
Présent dans de nombreux fleuves, lacs et zones marécageuses. Absent des forêts tropicales denses et des zones désertiques.
Vit dans des milieux aquatiques : rivières lentes, lacs, lagunes. A besoin de plans d’eau profonds pour se rafraîchir et protéger sa peau du soleil. Sort la nuit pour se nourrir sur les berges ou dans les savanes voisines.
Corps massif, peau gris-brun, presque sans poils. Yeux, oreilles et narines placés sur le dessus de la tête, pour respirer en surface tout en restant immergé. Sa peau sécrète un fluide rosâtre surnommé “sueur de sang”, qui protège des UV et des infections. Peut rester immergé jusqu’à 5 minutes sans respirer. Malgré son apparence massive, il est rapide sur terre (jusqu’à 30 km/h sur courte distance). Il ne nage pas vraiment, mais se déplace en marchant ou en bondissant au fond de l’eau.
Herbivore, sort principalement la nuit pour brouter l’herbe. Mange jusqu’à 40 kg de végétation par jour. Ne se nourrit pas dans l’eau, contrairement à ce qu’on pourrait croire.
Le petit hippopotame peut téter sous l’eau grâce à ses narines fermables. Protégé de près par sa mère, parfois au sein d’un groupe.
Semi-aquatique, actif surtout la nuit. Vie en groupes de 10 à 30 individus, dominés par un mâle.
Territoriaux dans l’eau, mais plus tolérants sur terre. Les mâles se livrent parfois à des combats violents, gueule ouverte. Communiquent avec des vocalises sonores, y compris sous l’eau.
Menaces : perte d’habitat (séchage des cours d’eau), braconnage (pour l’ivoire de leurs canines et la viande), conflits avec les humains (agriculture, pêche)
L’hippopotame est l’un des animaux les plus dangereux d’Afrique : imprévisible, très territorial. Il tue plus de personnes que les lions chaque année. Il peut dormir sous l’eau, en remontant automatiquement à la surface pour respirer sans se réveiller. Son nom signifie “cheval de rivière” en grec ancien (hippos = cheval, potamos = fleuve)
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Famille : Genre : Espèce : Longévité : Descripteur : |
Longueur : 3,3 à 5 mètres Garrot : environ 1,5 mètre Poids : 1 500 à 3 200 kg (mâles plus lourds) |
Gestation :
environ 8 mois Portée : un seul petit Maturité sexuelle : 6 à 10 ans |
Statut de conservation UICN | ||
(VU) Vulnérable |
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* Paon bleu. (Pavo cristatus) |
Originaire d’Asie du Sud, forêts et plaines d’Inde, du Népal, du Pakistan et du Sri Lanka.
Intégré dans de nombreux parcs et jardins du monde entier.
Espèce emblématique de la culture indienne, où il est sacré.
Vit dans des zones boisées, proches de points d’eau. Peut s’adapter à des espaces semi-ouverts comme les champs, villages ou jardins. Se perche souvent dans les arbres pour dormir.
Plumage bleu iridescent sur le cou et la poitrine. Le mâle arbore une spectaculaire traîne de plumes ocellées (yeux), utilisée pour la parade nuptiale. Couronne de petites plumes dressées sur la tête.
Malgré sa taille, le paon est capable de voler, mais sur de courtes distances seulement. Sa traîne n’est pas sa véritable queue : ce sont des plumes dites supra-caudales.
Mue annuelle : il perd ses longues plumes chaque été après la saison des amours.
Omnivore, se nourrit de: graines, fruits, insectes, petits reptiles et parfois petits mammifères. Aide parfois à contrôler les populations de serpents et de nuisibles.
Saison des amours: au printemps ou au début de la mousson, selon la région. Le mâle effectue une parade spectaculaire, déployant sa traîne et la faisant vibrer pour séduire les femelles.
Nid au sol, caché dans les broussailles.
Les jeunes sont précoces (nidifuges) et suivent leur mère dès l’éclosion.
Diurne, le paon est bruyant, émettant des cris puissants, surtout pendant la saison des amours ou en cas de danger. Sociable mais souvent territorial, surtout les mâles. Dort perché en hauteur pour éviter les prédateurs.
Espèce protégée en Inde. Vulnérable à la destruction de son habitat et à la chasse dans certaines régions.
Le paon bleu est l’oiseau national de l’Inde. Ses plumes ont inspiré des légendes et des symboles spirituels dans de nombreuses cultures. Un groupe de paons s'appelle un ostentation.
Classification | Dimensions | Reproduction |
Ordre : Galliformes Famille : Phasianidés Genre : Pavo Espèce : Cristatus Longévité : de 10 à 25 à l’état sauvage, plus longtemps en captivité Descripteur : Linnaeus, 1758 |
Longueur : pour le mâle 2 à 2,3 m de long (avec la traîne) Poids : 4 à 6 kg Femelle : plus petite, environ 90 cm, sans traîne |
4 à 6 œufs. Incubation : 4 semaines Maturité sexuelle : 2 à 3 ans |
Statut de conservation UICN | ||
(LC) Préoccupation mineure |
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