Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1838 (textes numérisés)
Ohain, noms anciens : Oaing, 1197, Cart. du Mont St-Martin. - Oaing, 1240, id., id. - Ophain, 1740, doc. typog. - Ohain, 1803, Dieudonné, statist. du départ.
Monuments : Au N. du village, sur un tertre, petite chapelle élevée à la fin du XVIIe siècle, renfermant un Jésus flagellé, de grandeur naturelle, sculpté en bois connu dans la contrée sous le nom de Grand Dieu d'Ohain.
Faits historiques : Ce village faisait autrefois partie du marquisat de Trélon, créé en 1625 par Philippe IV. Il en fut séparé, en 1773, pour devenir commune distincte.
Le chapitre de Maubeuge y avait des propriétés et des rentes.
Saccagé par les troupes françaises de François 1er, en 1543; par celles de Henri Il, en 1552 et 1554, et par les armées de Louis XIV, en 1651 et 1653.
C'était un des six villages du marquisat de Trélon.
Il était régi par la coutume du Vermandois et ressortissait à la prévôté de Maubeuge.
La population d'Ohain est de 1025 habitans 107 indigens et 3 mendians compris.
Son territoire contient 1174 hectares ainsi divisés : 578 en terres labourables, 339 en prés, 6 en terrains plantés, 194 en bois, 16 en étangs, 4 en superficie des propriétés bâties, 36 en routes et chemins, et 1 en rivière et ruisseaux.
Sa culture ordinaire est le blé, l'épeautre, l'orge, l'avoine et les pommes de terre. Sa culture principale est le blé.
Il existe à Ohain 6 fabriques de bonneteries et 2 fabriques de sabots.
Hameaux et lieux dits : La Maladrerie. La Ferme de Beauvoir, longtemps siège d'une poste aux chevaux. Les Horbes. Bourdonchamps. Les Mottes. Le Marais. L'Alouette. Hututu. Le Bief-Fontaine. Le Grand-Dieu.
La commune d’Ohain a décidé de mettre en valeur l'égayoir de 12 m sur 5 qui servait autrefois d'abreuvoir pour les chevaux. Il avait été construit en 1848 sur la place du bourg mais fut démonté en 1905 suite à un drame : un enfant s’y était noyé. Pour des raisons de sécurité, il avait été transféré route de Trélon, dans une pâture derrière l’actuelle déchetterie. C'est l’un des mieux conservés au nord de Paris où il n’en existerait d'ailleurs plus beaucoup. Tombé dans l'oubli, il a été retrouvé suite au projet d'extension de la zone artisanale. Il sera démonté, chaque élément numéroté puis remonté sur la place d'une résidence pour retraîtés qui verra le jour rue des Horbes sur une parcelle de l’ancienne filature. Ce projet a le soutien de la Fondation du patrimoine. (La Voix du Nord du 25/02/2017)
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