Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1836 (textes numérisés)
Boulogne sur Helpe, noms anciens : Bolonia, 1167, cart. de l'abb. de Liessies. - Bouloigne , 1186, J. de Guise , XII, 339. - Boulonges, 1213, cart. de l'abb. de Liessies. - Boulongne, 1222, 1er cart. du Hainaut. - Bolonia, 1269, cart. de Liessies. - Boulogne, 1316, arch. de Wallincourt. - Boulongne, 1349, pouillé du diocèse de Cambrai. - Bouloigne, XVe siècle, archives seigneuriales d'Étroeungt.
Monuments : La chaussée romaine de Bavai à Reims longe, à l'Est, le territoire de Boulogne. Le Fort, dit Forteresse, tour carrée de 8 mètres de face et de plus de 20 mètres de hauteur, entourée d'un fossé rempli d'eau, avec pont-levis, construit pour la défense du village au XVe ou XVIe siècle, fut presque complètement démoli au commencement du XVIIIe. On n'en voyait plus que les fondations en 1812. Des "hérétiques", réformés pillèrent l'église de l'Assomption en 1569.
Au lieu-dit le Trieu du Diable, ont été découverts en 1875 des vestiges d'époque romaine (tuiles et tessons).
Faits historiques : En 1186, Boulogne formait une paroisse du décanat d'Avesnes. Par une bulle de 1167, le pape Alexandre confirma la possession de l'autel de ce village à l'abbaye de Liessies.
La moitié du droit de vinage établi au pont de Boulogne, fut attribué, en même temps que la terre d'Étroeungt, en 1238, à Bouchard d'Avesnes et à ses héritiers, par l'acte de partage, entre ce dernier et son frère Gauthier, des terres provenant de la succession de leur père Jacques, seigneur d'Avesnes.
Le 28 février 1651, le général Rose, commandant des troupes allemandes au service de France, pendant la guerre de la fronde, pille Boulogne, Maroilles et beaucoup de places ouvertes.
La population de cette commune est de 397 habitans, 51 indigens et 1 mendiant compris.
La superficie de son territoire est de 864 hectares, dont 384 en terres labourables, 437 en prés, 4 en vergers, 6 en bois, 5 en landes, marais, 3 en contenance des propriétés bâties, 20 en routes, chemins, 4 en rivières, ruisseaux, et 1 en autres objets non imposables. On y cultive le blé, l'épeautre, le seigle , l'avoine, les vesces et le trèfle. Sa culture principale est l'épeautre.
Son industrie a pour objet la fabrication des fromages.
On trouve à Boulogne un moulin à blé et une brasserie.
Hameaux et lieux dits : La Basse-Boulogne. Vers Warpont. Le Vivier Printemps. La Rouge-Croix. La Corbière. Mon Miroir. Les Aulnes Brûlés. Le Rieu Grissette. La Neuville.
L’Observateur daté du Mercredi 3 mai 1922 : D’importantes personnalités sont présentes, L. Pasqual, député, F. Leroy, sous-préfet E. Antoine, conseiller d’arrondissement G. Thiroux, maire de Boulogne, ainsi que les enfants des écoles, les sapeurs-pompiers, les vétérans de 1870-71, les Anciens Combattants des environs et les fanfares d’Etroeungt et de Floyon. La journée débute par la bénédiction du monument par l’abbé Delattre, prêtre de Boulogne. Ensuite, le cortège, mené par les fanfares, se rend jusqu’au monument aux morts recouvert d’un ample drapeau tricolore. Après les discours des différentes personnalités, les délégués des sociétés déposent au pied du monument de superbes palmes en bronze. Puis lors de l’appel aux morts, à la lecture de chaque nom, un enfant à tour de rôle va poser un petit bouquet de fleurs au pied du monument. Des croix de guerre sont ensuite remises aux familles des victimes. La commémoration se termine par un vin d’honneur en mairie.
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