Source Gallica, Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1866, et annuaire statistique du département du Nord - 1836 (textes numérisés)
Beaurepaire sur Sambre, noms anciens : Beaurepaire, 1186, J. de Guise, XII, 339. - Biaurepaire, 1456, cart. de l'abb. de Maroilles.
Monuments : L'église date de 1676 et la cloche de 1785. Le château actuel a été construit en 1784.
Faits historiques : Beaurepaire formait en 1186, une paroisse du décanat d'Avesnes. Sa cure était à la collation de l'abbaye de Maroilles, qui jouissait de la grosse et de la même dîme sur tout le territoire.
Ce village faisait partie de la terre et pairie d'Avesnes, dont il fut éclissé, dans la deuxième moitié du XIIe siècle, par le seigneur Nicolas, qui en forma un fief particulier en faveur de sa fille Ide, à l'occasion du mariage de cette demoiselle avec Guillaume III, châtelain de St.-Omer, membre de la famille de Fauquemberghe
Il est ensuite séparé de Prisches lors de la vente de celui-ci en 1247 au seigneur d'Avesnes. Dans le cartulaire de la Terre d'Avesnes (1247) est mentionné un moulin au lieu-dit du Baart, ainsi qu'une écluse.
Ce fief passa successivement dans les familles d'Halluin, d'Ongnies et de Lannoy.
Philippe IV, roi d'Espagne, l'érigea en comté, en 1622, en faveur de Maximilien d'Ongnies.
L'abbé et les religieux de Cysoing, dans un état qu'ils dressèrent le 18 décembre 1286, pour détailler au comte de Flandre les revenus de leur communauté, font figurer une cense à Beaurepaire, au revenu de 250 livres, et les moulins, bois et viviers de Beaurepaire, d'un produit de 24 livres.
La terre de Beaurepaire fut acquise en 1780, d'Ignace-Godefroy de Lannoy, par M. Antoine Mallet.
Avant la révolution, ce village faisait partie de la subdélégation d'Avesnes et était régi pour les mains fermes, par la coutume de Prisches ou du Vermandois.
Par suite d'un engagement qui eut lieu en 1793, entre les Français et les Autrichiens, quarante à cinquante maisons de Beaurepaire devinrent la proie des flammes.
La population de Beaurepaire est de 608 babitans, dont 84 indigens et 5 mendians.
La superficie totale de son territoire est de 778 hectares, dont 294 en terres labourables, 448 en prés, 5 en vergers, 7 en bois, 1 en mares et étangs, 4 en contenance des propriétés bâties, 17 en routes, chemins, et 2 en rivières et ruisseaux.
On cultive dans cette commune le froment, l'épeautre, l'avoine, les féveroles, les vesces et les pommes de terre. Sa culture principale est l'épeautre. Plusieurs habitans de Beaurepaire s'occupent à lisser le mérinos.
Le seul établissement industriel qu'il y ait dans le village est un moulin à blé.
Hameaux et lieux dits : La Haute-Rue. Les Viviers. Le Marais Vincent.
Ce monument est exécuté par des marbriers de la région : Coulon - Lebrun du Nouvion en Thiérache. L’inauguration se déroule le 7 mai 1922, c’est "une belle journée très ensoleillée." note le journal l’Observateur. L’abbé Lacomblez bénit le monument en présence du sous-préfet Fernand Leroy et du député Léon Pasqual. Les harmonies du Nouvion et de Floyon accompagnent les festivités. Les enfants des écoles sont mis à contribution. Deux fillettes en tête du cortège portent des fleurs : l’une habillée en Alsacienne, l’autre en Lorraine. Les différentes associations des Anciens Combattants des cantons sont également présentes. Léon Leblond, président des Anciens Combattants de Beaurepaire, mutilé de guerre, est le premier à prendre la parole. Suivent les discours des différentes personnalités. Vient ensuite l’appel des morts : à chaque nom les élèves clament "Mort pour la France". Au total, ce sont 9 soldats morts pendant la guerre et un civil qui sont honorés. Le soir se termine par des concerts.
En raison de la présence de la frontière, l'église Saint-Jean-Baptiste a particulièrement souffert des guerres. A la suite de la paix d'Aix-la-Chapelle (1668), elle est reconstruite : la nef sud en 1673, la toiture du choeur et la façade ouest en 1683, le porche en 1743. Le village est presque entièrement brûlé en 1793 lors d'un engagement entre les Français et les Autrichiens.
S’en suit toute une série de travaux dont on trouve traces aux Archives Départementales du Nord : réparation du clocher en 1825, renouvellement d’une partie de la toiture en 1858, fourniture d’une cloche en 1867, travaux de pavage en 1882-1883, grosses réparations en 1892-1899, rétablissement de l’escalier du clocher en 1902, remplacement d’une cloche en 1922.
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