En 1696, Amand François d’Orchival, maître-maçon au service du roi, maire du Quesnoy et subdélégué de l’intendant achète au roi Louis XIV la seigneurie dite "d’Artois", ainsi que tous les droits féodaux y étant attachés (propriété des souverains de Hainaut depuis le XIIIème siècle). Il devient le premier seigneur du village de Jolimetz.
Anobli, il obtient la charge de grand bailli du Quesnoy et fait édifier un château qui sera détruit à la Révolution. En 1774, la dernière héritière du nom épouse le baron de Nédonchel, d’une vieille famille noble d’Artois.
A la Révolution, le baron de Nédonchel deviendra député représentant de la "noblesse". Il sera bientôt contraint d’émigrer.
Au XIXe siècle, cette famille fait reconstruire et habite le château jusqu’en 1877.
Le château est alors vendu aux enchères à Dubois Crancé qui fut ministre de la guerre. Celui-ci détruira en partie le château. Au XIXème siècle, le château est reconstruit par la famille de Nédonchel. En 1859, le comte Paul de Choulot réalise pour Monsieur de Nédonchel un plan d’écurie. Celui-ci est destiné à l’agrandissement et à l’embellissement du bâtiment initial. Paul de Lavenne, Comte de Choulot était un paysagiste réputé au XIXème siècle. Dans son livre « L’art des jardins », il donne la liste des 280 plans et parcs réalisés dans toute la France et hors de France. Dans le département du Nord, seul le château de Jolimetz a bénéficié de son intervention.....
..... Il passera par « mariage » aux Bourbon-Busset. Au XXème siècle, le château est délaissé. Il sera détruit après la seconde guerre mondiale. La demeure rebâtie au XIXème siècle avait l’apparence d’une grosse maison bourgeoise sur deux niveaux avec des briques pour les murs, et des pierres utilisées seulement pour la décoration comme en témoignent les cartes postales anciennes.